Brèves notes ». Par ordre alphabétique
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Ce document contient quelques « brèves notes ». Par conséquent, elles présentent plutôt des « jalons » ou des « textes à peaufiner » qui peuvent être en aide dans le développement ou la compréhension d’un sujet.
T a b l e d e s m a t i è r e s :
Alliances : avec Abraham, puis celle du Sinaï, puis la nouvelle (à venir)
Appel : des persones appelées deux fois dans la Parole
Apprendre
Arbres (Cèdre / olivier / vigne : introduit dans les bénédictions millénaires)
Résurrection, ASCENSION, séance à la droite
Certainement, certaines à des paroles certaines
Choisir (quel est le choix de la foi)
CHRIST, voir Christ, être avec Lui
Il y a COMMENCEMENT et commencement
Divers aspects de la communion
Sur Damas
Sur David
À ceux qui sont dans le deuil
Dieu entrant dans ses Temples
Quelques aspects sur la discipline
Passages bibliques sur la « DOXOLOGIE »
Eaux / fleuves
Édom
Jacob et ses calculs pour hériter de la bénédiction
Jésus, fils bien-aimé du Père
Jésus, venir à Jésus … centre d’attrait, de rassemblement
Jésus, le Fils de Dieu
Jésus, qui est-il ? … « moi, je suis » + « silences« (2 x 7)
JEÛNER, est-ce bien ?
La LOI et la GRÂCE
Encouragement pour les malades
Manassé (y compris la tribu du même nom)
Notes sur la MANNE dans Exode 12 et 16 et autres passages
Mariage et sexualité
Moab
Le monde, ce présent siècle mauvais
Naaman devait faire quatre choses
Offrir à Dieu : comparaison entre la loi et la grâce; exemples; application pratique
Paradis perdu et retrouvé
La Parole ou l’Écriture ?
Le Pentecôtisme
Philippiens et espérience chrétienne.
Philistie
Sur la PRIÉRE (dans le Nouveau Testament)
Sur la prière en commun
À qui REGARDER : à soi-même ou à …
Dieu répond
RÉSURRECTION, Ascension, séance à la droite
Pensées sur le ROYAUME
Pensées sur le sabbat
Sur la sainteté
SAINTS – le lot des saints dans la lumière
Résurrection, ascension, SÉANCE À LA DROITE
Quelques aspects du témoignage collectif
Sur la « TABLE du SEIGNEUR »
Tribu d’Éphraïm
Tyr
Sur la « vierge Marie »
Sur le « Virus du péché »
Sur la « vue »
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Alliances : avec Abraham, puis celle au Sinaît, puis la nouvelle (à venir)
Première alliance de Dieu = avec Noé (en relation avec le déluge + arc-en-ciel) (Gen. 6, 18 et Gen. 9, 8 à 17)
Toutes les autres alliances concernent Abraham ou sa descendance terrestre.
La relation de Dieu, ou du Seigneur Jésus, avec les croyants de l’époque actuelle (temps de la grâce, de l’Église) n’est pas une alliance; elle n’est pas appelée ainsi dans l’Écriture.
L’alliance faite avec Abraham
Gen. 12, 1-3 le point de départ mais formellement établie au ch 15, 18 et confirmée au ch. 17, 1-11 et étendue au ch. 22, 15-18. La circoncision en est le signe. C’est une alliance inconditionnelle, une promesse de Dieu, perpétuelle (voir Gal. 3, 15-17)
L’ancienne alliance, conclue avec Israël au Sinaï, lors de sa délivrance d’Égypte
C’est en quelque sorte une suite de l’alliance faite avec Abraham mais sans l’annuler (Gal. 3, 17; voir aussi Act. 3, 25 : les fils de l’alliance se réfère à l’alliance établie avec Abraham).
… au début de l’histoire d’Israël comme peuple. Elle est très liée aux dix commandements qui sont appelés « les paroles de l’alliance » (Ex. 34, 28). Et en Ex. 24, 8, il y a « le sang de l’alliance » (Héb. 9, 18 à 20). Ce signe de mort est relatif à la transgression de la loi. La grande différence avec la précédente consiste à l’engagement bilatéral. (Ex. 19, 5 et 24, 3). Tout au long de son histoire, Israël est appelé à observer cette alliance par la voix des prophètes. L’homme manifeste son incapacité puis la patience divine arrive à son terme et rejette son peuple. Jérusalem est détruit et les habitants transportés à Babylone. Mais en même temps, Dieu annonce par la bouche de Jérémie qu’il établira avec Israël une nouvelle alliance, d’un caractère tout différent de la première.
La nouvelle alliance, promise à Israël pour un temps encore futur
« Voici, des jours viennent, dit l’Éternel, et j’établirai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une nouvelle alliance, non selon l’alliance que je fis avec leurs pères, au jour où je les pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, mon alliance qu’ils ont rompue, quoique je les eusse épousés… » (Jér. 31, 31 à 34). Ce passage capital, cité en Hébreux 8 et commenté au chapitre suivant, met l’accent sur le fait que la nouvelle alliance est établie sur une base toute différente de l’ancienne. C’est d’abord une alliance à un seul contractant, comme celle que Dieu avait faite avec Abraham, mais elle ne va toutefois pas plus loin. Cette alliance est fondée sur la mort et la résurrection de Christ (Héb. 9, 14 à 17). C’est le sang de la nouvelle alliance (Marc 14, 24 + Jér. 31, 34 + Ezé. 37, 26)
Liens entre ces trois alliances
Les 3 alliances considérées correspondent à trois dispensations (ou économies, ou périodes) de Dieu envers Israël ou ses ascendants directs : celle des patriarches, celle de la loi, et celle du Millénium. Malgré les grandes différences qu’il y a entre ces alliances et ces dispensations, il est remarquable de voir, dans la succession de ces alliances, le développement des merveilleux desseins de Dieu. Voir aussi : Ex. 2, 24 et 25 + Luc 1, 72 + Lév. 26, 44 et 45 + Ezé. 16, 60 et en contraste : És. 24, 5, etc)
L’alliance avec David
Cependant, la bénédiction finale d’Israël est inséparable de ce que Dieu appelle : mon alliance avec David.
Historiquement, cette alliance nous est présentée en 2 Samuel 7 (ou 1 Chroniques 17). Le roi la rappelle dans ses dernières paroles : « Il a établi avec moi une alliance éternelle, à tous égards bien ordonnée et assurée, car c’est là tout mon salut et tout mon plaisir, quoiqu’il ne la fasse pas germer » (2 Sam. 23, 5). C’est une alliance de caractère inconditionnel, comme celle que Dieu a faite avec Abraham : « J’ai fait alliance avec mon élu, j’ai juré à David, mon serviteur : J’établirai ta semence pour toujours, et j’édifierai ton trône de génération en génération… Je ferai de lui le premier-né, le plus élevé des rois de la terre. Je lui garderai ma bonté à toujours, et mon alliance lui sera assurée… Si ses fils abandonnent ma loi et ne marchent pas dans mes ordonnances… je visiterai leur transgression avec la verge… mais je ne retirerai pas de lui ma bonté… Je ne violerai point mon alliance, et je ne changerai pas ce qui est sorti de mes lèvres » (Ps. 89, 3 et 4, 27 à 34).
Les descendants de David qui se sont succédé sur le trône ont, à de rares exceptions près, contribué à la ruine d’Israël; ils n’ont pas amené la bénédiction promise, bien au contraire ! Mais il en sera autrement du « rejeton » qui sortira « du tronc d’Isaï », quand l’Éternel « rassemblera les exilés d’Israël, et réunira les dispersés de Juda, des quatre bouts de la terre » (És. 11, 1 à 12 — lire tout le passage). C’est par le moyen du Messie que la bénédiction parviendra à Israël : « Je ferai avec vous une alliance éternelle, les grâces assurées de David » (És. 55, 3). À plus d’une reprise, les prophètes rappellent cette alliance avec David, inséparable de la nouvelle alliance : « En ces jours-là et en ce temps-là, je ferai germer à David un Germe de justice, et il exercera le jugement et la justice dans le pays » (Jér. 33, 15 — voir aussi v. 16 à 26). « Et je susciterai sur eux un pasteur qui les paîtra, mon serviteur David : lui les paîtra, et lui sera leur pasteur. Et moi, l’Éternel, je serai leur Dieu, et mon serviteur David sera prince au milieu d’eux… Et je ferai avec eux une alliance de paix » (Ézéch. 34, 23 à 25 — voir aussi 37, 24 à 27).
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Appel : des personnes appelées deux fois dans la Parole
4 fois dans l’Ancien Testament : Abraham, Moïse, Jacob, Samuel
3 fois dans le Nouveau Testament : Marthe, Simon, Saul
Gen. 22, 1 à 12 dont :
11 Mais l’Ange de l’Éternel lui cria des cieux, et dit : Abraham ! Abraham ! Et il dit : Me voici.
Gen. 46, 1 à 4 dont :
2 Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob ! Jacob !
Ex. 3, 2 à 6 dont :
4 Et l’Éternel vit qu’il se détournait pour voir ; et Dieu l’appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il dit : Me voici.
1 Sam. 3, 3 à 13 dont :
10 Et l’Éternel vint et se tint là, et appela comme les autres fois : Samuel ! Samuel ! Et Samuel dit : Parle, car ton serviteur écoute.
Luc 10, 38 à 42 dont :
41 Et Jésus, lui répondant, dit : Marthe, Marthe, tu es en souci et tu te tourmentes de beaucoup de choses,
Luc 22, 31 à 34 dont :
31 Et le Seigneur dit : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous avoir pour vous cribler comme le blé ;
Act. 9, 1 à 10 dont :
4 Et étant tombé par terre, il entendit une voix qui lui disait : Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ?
ET QUE PENSER DE JÉSUS CHRIST
Ps. 22, 1 (Verset cité dans : Matt. 27, 46 et Marc 15, 34) :
Mon *Dieu ! mon *Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné, [te tenant] loin de mon salut, — des paroles de mon rugissement ?
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A P P R E N D R E
Jude v. 5
«Or je désire vous rappeler, à vous qui une fois saviez tout, que le Seigneur, ayant délivré le peuple du pays d’Égypte, a détruit ensuite ceux qui n’ont pas cru;»
· Il s’agit de faire très attention, dans la chrétienté, et même dans l’assemblée, à être gardés à tous égards de certains hommes qui se sont glissés parmi les fidèles (v. 4)
Romains 16:17
«Or je vous exhorte, frères, à avoir l’œil sur ceux qui causent les divisions et les occasions de chute par [des choses qui ne sont] pas selon la doctrine que vous avez apprise; et éloignez-vous d’eux.»
· « occasion(s) de chute » revient 21 fois dans la Parole dont 17 fois au singulier et 4 fois au pluriel.
2 Timothée 3:14
«Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu, sachant de qui tu les as apprises,»
· Que ce soit le cas de chacun d’entre nous. Soyons convaincus des enseignements transmis par nos devanciers qui ont remis tant de choses en lumière au 19ème siècle notamment.
Phil. 4 v. 11 – 13
«J’ai appris à être content dans les situations où je me trouve. Je sais être dans le dénuement, je sais aussi être dans l’abondance;… je suis enseigné aussi bien à être rassasié qu’à avoir faim… Je peux tout en celui qui me fortifie.»
· Écoutons un homme heureux, écrivant du fond d’une prison romaine: “J’ai appris à être content dans les situations où je me trouve”. Quel était le secret qui permettait à l’apôtre Paul de s’exprimer ainsi? Il se résume en une phrase: «Pour moi, vivre, c’est Christ» (Philippiens 1. 21).
· Demandons-lui de nous enseigner cette grande leçon que Paul avait apprise: «J’ai appris à être content».
Hébreux 5:8
«quoiqu’il fût Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes;»
· Quelle humanité, quel modèle.
Éphésiens 4:20
«Mais vous n’avez pas ainsi appris le Christ,»
· Apprendre le Christ. Que nous puissions le faire jusqu’à son glorieux retour.
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Arbres (Cèdre / olivier / vigne : introduit dans les bénédictions millénaires)
Trois ARBRES, figures d’Isr., introduit dans les bénédictions millénaires. Cèdre / olivier / vigne
Le cèdre.
La montagne du Liban est (voir H.R.étude Osée, p.97) le symbole de la stabilité du règne de Christ; les cèdres qui couvrent cette stabilité sont la figure d’Isr., autrefois détruits par les nations (Es. 37 v.24) maintenant rétabli dans sa puissance et sa gloire. Ce mm Isr. fera partie intégrante de la maison de l’Eternel (voyez le temple et la maison du Liban sous Salomon).
L’olivier
est la figure du Résidu d’Isr., enté de nouveau sur le tronc des promesses, reçu selon l’élection de grâce et restauré après la chute des nations. Ce Résidu formera l’ensemble du pple sous le sceptre du Messie, après la destruction des Juifs apostats.
La vigne
est l’image d’Isr. restauré en vertu de son union vitale avec Christ, le vrai cep; et capable, après avoir été jadis détruit comme une vigne stérile, de porter désormais du fruit pour Dieu.
Détail remarquable: Le figuier si souvent mentionné dans l’Écriture comme symbole de la nation juive est passé ici sous silence, la sentence définitive ayant été prononcée sur ce pple: “Que jamais aucun fruit ne naisse plus de toi” (Matt.21 v.19). Cela n’empêche pas le figuier d’être au même titre que la vigne un emblème du repos et de la prospérité millénaire (Michée 4 v.4; Zach.3 v.10 1Rois 4 v.25).
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Dans le Ps. 16 : la RÉSURRECTION.
L’ASCENSION dans le Ps. 68 et SÉANCE À LA DROITE dans le Ps. 110
D’abord ds Ps. 16, 8 à 11 (texte biblique suivi de quelques notes)
8 Je me suis toujours proposé l’Éternel devant moi ; parce qu’il est à ma droite je ne serai pas ébranlé.
9 C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme* s’égaie ; même ma chair reposera en assurance.
10 Car tu n’abandonneras pas mon âme au shéol*, tu ne permettras pas que ton saint** voie la corruption.
11 Tu me feras connaître le chemin de la vie ; ta face est un rassasiement de joie, il y a des plaisirs à ta droite pour toujours.
— v. 9 : litt.: gloire ; quelques-uns, avec les Septante : langue. — v. 10* : voir la note à Ps. 6:5. — v. 10** : ailleurs : pieux ; voir la note à 2 Chron.6:42.
Ce psaume évoque Christ le serviteur parfait (cf v. 8). Expériences des fidèles de tous les temps mais ici Christ est particulièrement devant nous.
Au v. 9, s’il est bien vrai que Christ a beaucoup souffert (cf Héb. 5, 7 à — qui*, durant les jours de sa chair, ayant offert, avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de** la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété), tout était joie et assurance, même en présence de la mort, en raison des promesses qui étaient faites. Il peut ainsi affirmer que sa « chair reposera en assurance » car, s’il doit aller jusqu’à la mort, l’âme séparée du corps sera en paradis. Aucune corruption. Au brigand … aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis … Il y a la certitude de la victoire remportée par l’obéissance. Ici, il parle comme l’homme qui s’en remet entièrement à Dieu. Dieu fera tout. Au v. 11, il y a un chemin à travers la mort. C’est le chemin de la vie. Il y a aussi une joie infinie et il est assis maintenant à la droite de Dieu comme chef et consommateur de la foi. Dans ce Ps, il en est plutôt le consommateur (perfection) : le repos et la joie sont la récompense de cette foi. Sa coupe est comble (Ps. 23). Il a tout reçu.
Puis au Ps. 68, 15 à 20. Surtout : v. 18 (texte biblique suivi de quelques notes)
15 Une montagne de Basan est la montagne de Dieu, une montagne à plusieurs sommets, une montagne de Basan.
16 Pourquoi, montagnes à plusieurs sommets, regardez-vous avec jalousie la montagne que Dieu a désirée pour y habiter ? Oui, l’Éternel y demeurera pour toujours.
17 Les chars de Dieu sont par vingt mille, par milliers redoublés ; le Seigneur est au milieu d’eux : c’est un Sinaï en sainteté.
18 Tu es monté en haut, tu as emmené captive la captivité ; tu as reçu des dons dans l’homme, et même [pour] les rebelles, afin que Jah*, Dieu, ait une demeure.
19 Béni soit le Seigneur, qui, de jour en jour, nous comble [de ses dons], le *Dieu qui nous sauve. Sélah.
— v. 18 : voir note verset 4. — v. 20 : litt.: délivrances.
Remarquons que le v. 18 est cité en Eph. 4 , 8. L’épître aux Éphésiens, nous le savons, a un caractère céleste. Nous sommes exhortés à réaliser cela par la foi et nous nous souvenons que pour prendre possession de Canaan, Israël devait combattre. Nous aussi pour jouir de cette position céleste. Dans les versets cités, que ce belles pensées comme cette montage à plusieurs sommets. Nous pouvons aussi les rechercher dans l’Écriture. Le v. 18, ainsi que le v. 4, mentionne le nom de JAH. Ce psaume,, dans son ensemble, montre spécialement le caractère de Dieu en grâce, cette grâce qui a en vue le peuple. Jah fait ressortir l’existence absolue de Dieu en rapport avec la fidélité de celui qui était, qui est et qui vient. Dans ce Ps, c’est l’Éternel en rapport avec sa demeure en Sion. Il y a aussi dans le texte de ce psaume « Adonaï » rendu par « Seigneur » dont le titre met Christ en rapport avec la restauration d’Israël. Le caractère de l’Êternel est associé ici plus qu’au Ps. 110. Le v. 18 est le centre de tout cela. Mais selon la promesse il est l’Éternel en Sion. Dans ce v. 18, c’est Christ dans le caractère de celui qui est monté en haut après sa réjection et qui reçoit des dons comme homme. Il est au-delà de toues les promesses juives. Comme tel, il n’est plus question de l’Éternel, il est Jah Elohim. L’exaltation de Christ ramènera Dieu en souvenraine grâce au milieu d’Israël.
Psaume 110, 1 à 7. Surtout : v. 1 (texte biblique suivi de quelques notes)
1 L’Éternel a dit* à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds.
* 2 L’Éternel enverra de Sion la verge* de ta force : Domine au milieu de tes ennemis !
3 Ton peuple sera [un peuple] de franche volonté, au jour de ta puissance, en sainte magnificence. Du sein de l’aurore te [viendra] la rosée de ta jeunesse*.
4 L’Éternel a juré, et il ne se repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédec.
* 5 Le Seigneur, à ta droite, brisera les rois au jour de sa colère.
6 Il jugera parmi les nations, il remplira [tout] de corps morts, il brisera le chef d’un* grand pays.
7 Il boira du torrent dans le chemin, c’est pourquoi il lèvera haut la tête.
— v. 2 : voir Exode 4:2, 17. — v. 3 : dans le sens de : tes jeunes gens. — v. 6 : litt.:sur un.
Que de belles pensées en rapport avec ce Psaume dont le v. 1 est cité plusieurs fois dans le Nouveau Testament (évangiles, Actes, Hébreux et même 1 Cor. 15, 25).
Ce Psaume traite ainsi de la glorification de Christ à la droite de Dieu. Quant au dernier verset, il nous montre la perfection du Seigneur dans cet esprit de dépendance qui a caractérisé sa course terrestre. C’est aussi le chemin où ceux qui qui marchent selon le nouvel homme ont à le suivre. Heureux des rafraîchissements que Dieu fournit, n’en ayant pas d’autres, et les recevant comme nous les trouvons, c’est-à-dire comme Dieu les donne lui-même le long du chemin – tel est l’esprit de l’humble dépendance.
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Paroles certaines. Certitudes.
Trois étapes ponctuées par « certainement, certaines » :
Première étape : celle de la chute. De la part du père du mensonge
« Et le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point certainement ; » (Gen. 3, 4) –
Deuxième étape : celle de l’œuvre de Christ. Une prophétie d’Ésaïe
« Certainement, lui, a porté nos langueurs, et s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous l’avons estimé battu, frappé de Dieu, et affligé ; » (És. 53, 4)
Troisième étape : celle du futur.
« Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il [me] dit : Écris, car ces paroles sont certaines et véritables. » (Apoc. 21, 5) « Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le *Seigneur Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange, pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt. » (Apoc. 22, 6).
Des paroles tout aussi « certaines » qui sont directement pour tout croyant étant un « membre du corps de Christ » (Éph. 5, 30) :
1 Tim. 1, 15 à 17
« Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont moi je suis le premier. Mais miséricorde m’a été faite, à cause de ceci, [savoir] afin qu’en moi, le premier, Jésus Christ montrât toute sa patience, afin que je fusse un exemple de ceux qui viendront à croire en lui pour la vie éternelle. Or, qu’au roi des siècles, l’incorruptible, invisible, seul Dieu, soit honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen. »
Paul, l’apôtre Paul, premier des pécheurs mais quelle conversion, puis quel exemple à suivre, lui qui fut imitateur de Christ.
1 Tim. 3, 1 à 7
« Cette parole est certaine, que si quelqu’un aspire à la surveillance, il désire une œuvre bonne : il faut donc que le surveillant soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, sage, honorable, hospitalier, Propre à enseigner, non adonné au vin, non batteur, mais doux, non querelleur, n’aimant pas l’argent, conduisant bien sa propre maison, tenant ses enfants soumis en toute gravité. (Mais si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’assemblée de Dieu ?) Qu’il ne soit pas nouvellement converti, de peur qu’étant enflé d’orgueil, il ne tombe dans la faute du diable. Or il faut aussi qu’il ait un bon témoignage de ceux de dehors, afin qu’il ne tombe pas dans l’opprobre et dans le piège du diable. »
C’est l’orgueil (v. 6) qui a perdu le diable. L’orgueil va devant la ruine. Les versets 1 à 7 présente ce qui est requis des anciens ou surveillants (ou évêque). Mais tout croyant est concerné par ces enseignements.
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1 Tim. 4, 7 à 12
« Mais rejette les fables profanes et de vieilles femmes, et exerce-toi toi-même à la piété : car l’exercice corporel est utile à peu de chose, mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de la vie qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute acceptation (v. 9) ; car si nous travaillons et sommes dans l’opprobre, c’est parce que nous espérons dans le Dieu vivant qui est [le] conservateur de tous les hommes, spécialement des fidèles. Ordonne ces choses et enseigne-les. Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté. »
Spécialement le v. 9. Dans ce chapitre qui traite du faux et du bon enseignement, que d’encouragement pour Timothée et pour les fidèles ! Les fidèles rencontrent l’opprobre et bien d’autres pièges. Ils ont ainsi besoin de telles paroles.
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2 Tim. 2, 8 à 13
« Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, de la semence de David, selon mon évangile, dans lequel j’endure des souffrances jusqu’à être lié de chaînes comme un malfaiteur ; toutefois la parole de Dieu n’est pas liée. C’est pourquoi j’endure tout pour l’amour des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est dans le christ Jésus, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine ; car si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous souffrons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera ; si nous sommes incrédules, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même. »
Spécialement le v. 11 (en itallique ci-dessus). Cette deuxième épître à Timothée considère l’Église en ruines. Elle l’est d’autant plus aujourd’hui. Les souffrances ne sont pas épargnées à celui qui connaît Jésus Christ comme son Sauveur mais il y a les promesses de Dieu, la vie éternelle pour celui qui croit en Jésus.
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Tite 3, 4 à 8
« Mais, quand la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il nous sauva, non sur le principe d’œuvres [accomplies] en justice, que nous, nous eussions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l’Esprit Saint, qu’il a répandu richement sur nous par Jésus Christ, notre Sauveur, afin que, ayant été justifiés par sa grâce, nous devinssions héritiers selon l’espérance de la vie éternelle. Cette parole est certaine, et je veux que tu insistes sur ces choses, afin que ceux qui ont cru Dieu s’appliquent à être les premiers dans les bonnes œuvres : ces choses sont bonnes et utiles aux hommes. »
Spécialement le v. 8 (en itallique ci-dessus). Les bonnes œuvres dont il est question ne sont pas là afin qu’un pécheur soit sauvé mais parce qu’il est sauvé. Il peut ainsi discerner ce que Dieu place devant lui (voir Éph. 2, 10)
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Le choix de la foi
Un aspect de ce choix avec, comme texte biblique de départ,les versets 3 et 4 du chapitre 2 du Cantique des Cantiques
CCant. 2, 3 et 4
3 Comme le pommier entre les arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé entre les fils ; j’ai pris plaisir à son ombre, et je m’y suis assise ; et son fruit est doux à mon palais. 4 Il m’a fait entrer dans la maison du vin ; et sa bannière sur moi, c’est l’amour.
Pommier : donne de l’ombre ; nourrit (remarquons que, lors de la chute de l’homme, il n’est pas question de « pomme » mais d’un « fruit défendu »)
Forêt : le monde = arbres de l’argent, du plaisir, de la science, de l’orgueil, etc … et quelques textes bibliques suggestifs :
Eccl. 5, 10 :
10 Celui qui aime l’argent n’est point rassasié par l’argent, et celui qui aime les richesses ne l’est pas par le revenu. Cela aussi est vanité.
1 Jean 2, 16 :
16 parce que tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est pas du Père, mais est du monde
Éph. 2, 3 :
3 parmi lesquels, nous aussi, nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres.
Ps. 49, 12 :
12 Pourtant l’homme qui est en honneur ne dure pas ; il est semblable aux bêtes qui périssent.
Voilà de quoi nous sommes entourés … ces arbres de la forêt.
La croix de Golgotha est aussi, en quelque sorte, un arbre (Gal. 3, 13). L’homme y a démontré sa haine à laquelle répond l’amour divin.
Quel sera le choix du croyant !
« Animé » par la foi, le croyant choisira ce que procure le pommier. Les textes en bleu sont repris du CCant. 2, 3 et 4. Ils sont suivis d’autres textes bibliques, parmi d’autres, qui donnent quelques aspects des ressources et des privilèges du croyant.
« Mon bien-aimé » :
1 Pi. 1, 6 à 8 : 6 en quoi vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations, si cela est nécessaire, 7 afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or qui périt et qui toutefois est éprouvé par le feu, soit trouvée [tourner] à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ, 8 lequel (Jésus Christ), quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse*,
« Je m’y suis assise » = repos :
Matt. 11, 28 à 30 :
28 Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. 29 Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi, car je suis débonnaire* et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. 30 Car mon joug est aisé et mon fardeau est léger. (Voir aussi Héb. 4, 3).
« J’ai pris plaisir à son ombre » = joie :
Phil. 3, 1 :
1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur : vous écrire les mêmes choses n’est pas pénible pour moi, et c’est votre sûreté. (Voir aussi Phil. 4, 4 ; 1 Pi. 1, 8 ; Apoc. 5, 6)
« Son fruit est doux à mon palais » = ressources dans les exercices en ce que tous les exercices sont bons s’ils nous amènent à Lui
2 Cor. 1, 20 (c’est doux) : 20 car autant il y a de promesses de Dieu, en lui est le ouiet en lui l’amen, à la gloire de Dieu par nous.
« Privilèges » (CC 2, 4)
« Il m’a fait entrer dans la maison du vin » (voir Jean 2, 10 et 11)
« et sa bannière sur moi, c’est l’amour » (voir 1 Cor. 13, 13)
Éph. 2, 6 :
6 et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus,
Héb. 10, 19 :
19 Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus,
Matt. 27, 51 :
51 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas ; et la terre trembla, et les rochers se fendirent,
Luc 15, 22 et 23 :
22 Mais le père dit à ses esclaves : Apportez dehors la plus belle* robe, et l’en revêtez ; et mettez un anneau à sa main et des sandales à ses pieds ; 23 et amenez le veau gras et tuez-le ; et mangeons et faisons bonne chère ;
2 Cor. 13, 13 :
13 Tous les saints vous saluent. Que la grâce du seigneur Jésus Christ, et l’amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit, soient avec vous tous !
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Voir « Christ », être avec Lui
CTN 04
1 Thess. 4 v. 13 à 18 :
Que d’encouragement depuis que Paul a écrit cela pour des générations de croyants. Dans le v. 14, la mort et la résurrection de Jésus sont mentionnés. Son retour est tout aussi certain. Au v. 16, trois termes pour décrire son retour : un cri de commandement, une voix d’archange et la trompette de Dieu. Il y a aussi, dans le v. 18, des paroles bien propres à nous consoler. En relation avec cela, Héb. 11, 39 et 40 donne l’enseignement quant à ceux qui nous ont précédé dans le repos ; ils se trouvent déjà dans un état « de jouissance ». Les passages qui suivent donneront encore quelques indications à ce sujet. Certes, ce n’est pas encore la perfection. Toutefois, maintenant, selon Luc 16, 19 à 23 : Un lieu de tourments pour l’un et un lieu de repos pour l’autre (le sein d’Abraham).
Voyons ce qu’il en est du croyant, c’est-à-dire de celui qui connaît Jésus comme son Sauveur selon Luc 23, 39 à 43 : après « le sein d’Abraham », il y a ici « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Sa
présence rend heureux.
Dans Act. 7, 54 à 60 :
Étienne doit passer par la mort comme « martyr ». Il n’est pas sauvé au dernier moment comme le brigand. Belle attitude du martyr qui voit le lieu dans lequel Dieu se trouve. C’est le ciel. Sur le seuil de l’éternité, il voit le ciel ouvert avec la présence du Seigneur, la vision du Seigneur. En 1 Jean 3, 2 : ce passage va plus loin que le fait de « dormir » (1 Cor. 15, 51 pour le terme « dormir ») car nous lui serons semblables. C’est futur.
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Dans 2 Cor. 5, 1 à 8 :
Ce passage présente un autre état. Aujourd’hui, la jouissance du Seigneur est limitée par notre état. Ceux qui s’en vont sont « présents avec le Seigneur ». C’est différent de notre état précaire actuel : une tente en contraste avec un édifice à venir.
Pour terminer, dans Phil. 1, 20 à 25 :
Le livre des Philippiens est le livre de l’expérience chrétienne typifiée par celle de l’apôtre Paul. Alors, lisons ce beau passage :
20 selon ma vive* attente et mon espérance que je ne serai confus en rien, mais qu’avec toute hardiesse, maintenant encore comme toujours, Christ sera magnifié dans mon corps, soit par la vie, soit par la mort. 21 Car pour moi, vivre c’est Christ ; et mourir, un gain ; 22 mais si [je dois] vivre dans la chair, il en vaut bien la peine ; et ce que je dois choisir, je n’en sais rien ; 23 mais je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger* et d’être avec Christ, [car] cela est de beaucoup meilleur ; 24 mais il est plus nécessaire à cause de vous que je demeure dans la chair. 25 Et ayant cette confiance, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous pour l’avancement et la joie de votre foi,
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Il y a « commencement et commencement »
Genèse 1, 1-6
· L’évangile, en rapport avec la lumière et la séparation entre la lumière et les ténëbres est déjà là !
· Au point de vue de la création, remarquons que les scientifiques sont en-deça de ce que nous présente ce chapitre. Pensons aussi à Prov. 8, 30 avec Jésus qui était là comme « Artisan, ou Nourisson », lorsque les mondes furent créés. Voir aussi Es. 40, 11,13 ainsi que Rom. 11, 34.
Jean 1, 1-5
Le commencement de l’évangile est bien antérieur à celui de la Genèse. Il s’agit de l’éternité dite « passée ». Jésus est un lieu (et / ou lien) de rencontre entre Dieu et l’homme. Jésus est :
· Dieu dans son existence éternelle
· Divin dans sa nature
· Distinct dans sa personne
Le v. 5 est comme une introduction du sujet de la lumière dans cet évangile.
Jean ne montre pas l’homme dans le ciel mais Dieu dans l’homme sur la terre. Si l’homme a marché sur la lune, Dieu a marché sur la terre ce qui est sans comparaison. Comment comprendre cet amour divin qui s’est abaissé jusque là !
Citation de James Irwin (Apollo 15) : « Dieu marchant sur la terre en la personne de Jésus-Christ est plus important que l’homme marchant sur la lune ».
Exode 12, 1-3, 13, 26-27
Nous retrouvons l’expression « commencement » et combien cela est beau puisque nous avons pour ainsi dire le commencement de notre vie en tant que chrétiens délivrés de ce monde, à l’abri du sang de l’Agneau sans défaut et sans tache.
· Pensées en rapport avec l’assemblée, la cène, etc.
1 Jean 1, 1-4
(voir aussi Gen. 47, 7-10,28 + Héb. 11, 21)
Ce passage de 1 Jean 1, avec ceux de la Genèse, rappellent à nos cœurs l’immense valeur de demeurer près de la source afin de pouvoir goûter un bonheur inaltérable. Paul exhortait aussi Timothée à demeurer dans les choses qu’il avait apprises, sachant de qui il les avait reçues (2 Tim. 3, 14). Alors, ne soyons pas comme Jacob qui a confessé qu’une bonne partie de sa vie était mauvaise mais quelle belle fin .. appuyé sur le bout de son bâton. Soyons des adorateurs et ayons cette joie accomplie. Comme cet esclave dont il était dit :
· « Son maître lui dit : Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup : entre dans la joie de ton maître. » (Matthieu 25:23)
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Communion : divers aspects de la communion
Tous les rachetés sont élus en Jésus, pour être saints et irréprochables devant Dieu en amour. Tous sont morts, crucifiés, ensevelis, vivifiés, ressuscités avec Lui. Tous en Lui sont justifiés, adoptés, agréables à Dieu, assis dans les lieux célestes, unis en un seul corps avec Lui. Tous sont nommés ses frères, son épouse.
TOUT CELA EST LA PART DE TOUS LES RACHETES, QU’ILS LE SACHENT OU NON. Mais la communion va beaucoup plus loin que cette part et cette association. Elle est une communauté de pensées, d’affection; elle est un mm coeur un mm sentiment pour les objets Tous; elle est, en un mot, la jouissance en commun de la Personne ou de l’oeuvre à laquelle on a part. Jean 17 ns apprend que tt ce qui est au Père est au Fils, que tt ce qui est au Fils est au Père, que le père et le Fils sont un, le Père en Lui et Lui dans le Père. Et chose merveilleuse, Jésus associe avec Lui Ses disciples dans cette communion.
L’AMOUR EST L’EXPRESSION LA PLUS ELEVEE DE LA COMMUNION. Il y a réciprocité d’amour, d’un amour commun à Dieu et à ns qui, de Lui, possédons sa nature. Bien sûr, l’amour du Père et du Fils dépasse le nôtre. Le nôtre est imparfait. Il sera digne de Dieu qd ns serons dans la gloire. Dans le Cantique de Salomon, ns voyons la bien-aimée faire des progrès dans la communion, mais ns voyons tt de mm une différence entre l’amour de l’époux et le nôtre. Dans ce Cantique, l’Époux peut dire de son épouse … tu es belle … à plusieurs reprises. Mais l’épouse ne dit qu’une seule fois …. tu es beau …. au ch. 1v.16; il y a donc communion entre l’épouse et l’époux mais la communion entre le Père et le Fils unique dans son sein, entre le Fils devenu homme et le père, va bien plus loin et aucune intelligence ne pourra jamais sonder de telles profondeurs de communion. Or cette communion d’amour existe aussi envers ns, toutefois envers ns, elle est conditionnelle. C’est pourquoi en Jean 15 v.9 “demeurez dans mon amour” ( cf aussi Jean 14 v.23). Notre communion d’amour avec le Fils et avec le Père est donc conditionnelle. Quant à nous-mêmes, la jouissance de la communion est individuelle ou collective. La communion collective est plus élevée car d’elle découle la louange, le culte rendu en commun (cf 1 Jean 1 v. 3 et v.7). Il est important de ne pas oublier que le S.E., comme personne divine, a toujours part à la communion et en est inséparable. C’est LA COMMUNION DU SAINT ESPRIT, selon 2 Cor.13 v.3 car c’est Lui qui ns révèle Christ, qui ns fait connaître toutes choses, qui ns introduit dans la communion du père et du Fils, qui ns enseigne, etc. Et cette action du S.E. en ns est liée elle-même à la Parole de Dieu qui est employée par l’Esprit pour produire et entretenir la communion, tt comme elle avait été employée par Lui pour produire la nouvelle naissance en J.3 v.5.
QUANT AU COTE PRATIQUE, LA COMMUNION EST LA SOURCE LA PLUS PROFONDE DU CHRISTIANISME PRATIQUE. Il est à désirer que ns la cultivions incessamment comme notre trésor le plus précieux. Cela doit être le but principal de tt chrétien car tt découle de la communion (cf Jean15 v.4). C’est aussi la communion qui ns préserve des chutes, des erreurs quant à la marche et à la doctrine. La communion ns maintient dans une vraie séparation du monde et de ses principes et ns garde dans la paix et la joie ici-bas.
NS POUVONS CONSIDERER LA COMMUNION AVEC LA PERSONNE DE CHRIST. Notre communion est avant tt avec sa Personne (cf 1 Cor 1 v.9). Sans Christ, ns n’aurions aucune communion avec le Père. Cette relation de communion avec Christ, avec le Père, est introduite en vertu de sa mort. Sa mort et sa résurrection sont donc nécessaires pour avoir une part avec Dieu le Père et avec Jésus Christ lui-même. Jésus-Christ est donc l’objet que le S.E. place avant toutes choses devant nos yeux. En Lui, Dieu s’est révélé à ns et par Lui ns sommes amenés à Dieu. Considérons maintenant cette
COMMUNION AVEC CHRIST DANS LES RESULTATS, TOUS DE SON OEUVRE: Ns avons donc communion avec la Personne de Christ mais aussi dans les résulta Tous de son oeuvre, dans ces relations établies entre ns et le Père. La parabole de Luc 15, au sujet de l’enfant prodigue, lorsqu’il est à la maison, dans cette joie, montre les résulta Tous de cette oeuvre. La communion avec sa Personne implique donc la communion avec lui dans les résulta Tous de son oeuvre parce que ns y avons part, étant amenés devant Dieu dans la perfection qui appartient à Christ et qu’il ns a acquise au prix de sa mort sur la croix. C’est pourquoi il est question de cette coupe de bénédiction en 1 Cor.10v.16. Ns avons aussi communion
AVEC CHRIST DANSNS LA LOUANGE. La louange, ou la COMMUNION AVEC CHRIST DANS LA LOUANGE est la conséquence de ce qui précède, i.e. de cette communion avec Christ dans la participation aux résulta Tous de son oeuvre. Dans la louange, commune à Lui et aux siens, elle s’adresse à Dieu, qui est l’objet de la louange, Christ en étant le sujet, et le S.E. la puissance. Considérons maintenant la COMMUNION AVEC CHRIST DANSNS LA PRIERE: la réponse à nos prières est aussi le résultat de la communion, selon ce que dit le Seigneur en J.15v.7. Dans ce passage, “demeurez” signifie être en communion. La réponse peut être donnée immédiatement par l’Esprit mais la réponse peut aussi ns être apportée par l’intermédiaire de la Parole de Dieu appliquée à notre âme par l’Esprit et venant répondre aux besoins que nous avons exprimés. La prière n’est pas toujours une prière de communion. Ns voyons cela dans les Ps., où ns avons des cris de détresse. Ce sont des actes de foi. Les formes de la communion que ns avons vu jusqu’ici développent leur activité dans les lieux célestes. Mais il est certains côtés de la communion qui ont leur activité ici-bas, comme
LA COMMUNION AVEC CHRIST DANS LA MARCHE: des passages comme 1 Jean 2v.6, …montrent ce que c’est que cette marche de communion. Ns sommes aussi les compagnons de Christ et ce terme présente particulièrement cette communion dans la marche. Ns avons des passages où il faut marcher avec Lui, d’autres où il faut le suivre. Ces termes offrent le mm degré de communion mais dans le 1er cas il y a plus d’intimité, dans le second plus de dépendance. Il y a aussi LA COMMUNION AVEC CHRIST DANS LE SERVICE ET DANS LE TEMOIGNAGE. Dans cette sphère, ns avons un grand service qui s’étend mm au monde selon J.17v.18. Cette sphère comprend aussi le lavage des pieds comme en J.13, où nous devons être des instruments Tous pour rétablir nos frères dans la communion perdue, si possible. Il y a enfin
LA COMMUNION DES SOUFFRANCES DE CHRIST. Le témoignage implique nécessairement la souffrance. Souffrir avec lui est inséparable de notre communion et de notre joie, selon Act.5v.41. Cette communion des souffrances est aussi exprimée en Phil.3v.10 et dans Apoc. 1 v.9 et 3 v.10.
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Damas
Damas, ou plutôt son roi Hazaël, s’empare de tous les confins d’Israël et de Galaad à cause des péchés de Jéhu et sous son règne, c’est-à-dire avant Jéroboam II et Ozias (2 Rois 10, 33). Cette attaque a un rapport historique avec la prophétie d’Amos (Amos 1, 4). Sous Achaz, plus de seize ans après la mort d’Ozias, la prophétie d’Amos contre Damas fut accomplie. « Le rois d’Assyrie monta à Damas, et la prit, et en transporta les habitants à Kir » 2 Rois 16, 9 cf És. 17, 1-3). Cependant, Amos est plus explicite et parle du « peuple de Syrie ». Nous trouvons plus tard, aux derniers jours du royaume de Juda, une prophétie semblable contre Damas et sa prise par Nebucadnetsar (Jér. 49, 23-27). Là aussi l’Éternel allume un feu dans les murs de Damas et il dévore
les palais de Ben-Hadad
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David
2 Sam. 7, 1 à 8 + 12 à 18 à assis dans l’adoration
2 Sam. 11, 1 à 3 + 14 à 16 + 27b + 2 Sam. 12, 1 à 7 + 13 à 18a
Dans l’humilité ; se couche par terre dans le repentir
1 Chr. 28, 1 à 2 + 11 à 13 + 19 à 20 + 1 Chr. 29, 1 à 5 + 9 à 14
Se lève sur ses pieds pour servir
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À ceux qui mènent deuil
À vous qui menez deuil sur ceux qui se sont « endormis en Jésus », nous voulons dire: ce n’est pas un ennemi qui a fait cela, c’est Jésus lui-même.
Dans cette chambre d’angoisse où le faible souffle de vie est surveillé avec tant de tendresse, et où tout est fait pour retarder le redoutable moment de la séparation, Jésus dit : C’est moi ! De cette triste procession funéraire dont chaque pas semble conduire amis et parents, à leur propre ensevelissement, Jésus s’approche et, à la veuve, à l’enfant, à l’ami désolés, il dit: C’est moi ! Auprès de la tombe ouverte où, avec le corps de celui qui n’est plus, vont être ensevelis tant de souvenirs de joies et d’espérances, Jésus vient vers ceux qui pleurent pour leur dire : C’est moi !
L’âme de notre bien-aimé, rachetée par le sang de Christ, est entrée dans la demeure de l’amour, de la joie, de la paix. Là, les larmes ne coulent plus, la douleur n’est jamais sentie, la mort est inconnue. Que la pensée du bonheur parfait et immédiat de ceux que nous pleurons nous console. Au milieu de la tempête, si nous perdons de vue, pour un temps, ceux qui nous étaient si chers, que notre consolation soit de savoir qu’ils sont avec Jésus, là où il n’y a plus de mer agitée par le vent de l’épreuve. Et c’est là aussi que nous nous rendons. Je suis plus près du but, plus près d’une journée, Et la paix que Jésus par la croix m’a donnée Va se changer bientôt En ineffable gloire au parvis du Très-Haut. Oui, bien près de Jésus, dans la maison du Père, Plus près de mes amis, d’une soeur, d’une mère, Je serai pour toujours, et leurs chants glorieux Semblent couvrir déjà mes soupirs douloureux.
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Dieu entrant dans ses temples
1. Gen. 1, 31 à 2, 2 à Repos de la création
Gen. 3, 8 à La souillure entre dans ce monde et Dieu ne peut plus y faire sa demeure
2. Ex. 15, 13 à cependant, un avenir glorieux pour Israël avant même d’entrer dans la terre promise.
3. Ex. 40, 34-35 à L’arche est le témoin de la présence divine.
4. 2 Chr. 5, 13 et 14 à Après le tabernacle, le temple. En Éden, Dieu avait trouvé son repos car tout était très-bon. Dans le temple, il le trouve car lui-même est bon.
5. Luc 2, 13 à 17 à Dieu manifesté en chair.
6. Act. 2, 1 à 3 à Le Saint Esprit vient habiter le temple. Maintenant, c’est la maison vivante de Dieu remplie par le Saint Esprit qui est en chaque saint.
7. Apoc. 21, 3 à On pourrait lire Apoc. 21 en entier. Ici, l’habitation de Dieu revêt une forme nouvelle ; c’est l’épouse dans toute sa splendeur et sa perfection comme étant l’habitation de Dieu. Cette 7ème forme constitue la perfection mais dans ces sept « essais », tout est gloire dans les voies divines. Et l’Éternel prend plaisir en nous maintenant déjà. Dieu désire pour nous une communion établie et constante.
Encore :
1. Le repos de la Création
En Gen. 1, 31 ; « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, cela était très-bon ». Il trouvait là une habitation selon son désir. Le sabbat, à la fin de l’œuvre de la création, le démontre. Quelle que fût la mesure de bonheur préparée pour l’homme dans les arrangements de la création (et assurément cette mesure était complète), il fallait encore que l’Éternel Dieu eût sa place dans le jardin. Il s’y promenait pendant la fraîcheur du jour, cherchant la présence d’Adam.
2. Avant « le tabernacle »
Dieu se promène en Éden dans la fraîcheur du jour, cherchant Adam. La souillure entre dans le monde et Dieu ne peut plus y faire sa demeure. Mais Dieu se révèle de manière touchante. Entre autres, Abraham, Isaac et Jacob en firent l’expérience. Mais la terre n’était plus dans son état de pureté. Pourtant, l’intention de Dieu demeura immuable malgré le fait que la création, souillée, refuse à l’Éternel Dieu un repos ou une habitation. Le péché a entaché la création. La création, souillée, ne pouvait plus être un lieu de repos. Dieu se lève et se retire (cf Gen. 3, 22 à 24). Dès lors, nous le voyons comme un étranger dans ce monde qui est l’ouvrage de ses mains. Il visite ses élus qui y sont mais dans les jours des patriarches Abraham, Isaac et Jacob, il n’y fait pas sa demeure.
3. Le tabernacle
Dieu fait sa demeure dans le tabernacle. Ex. 15, 13 : « Tu as conduit par ta bonté ce peuple que tu as racheté ; tu l’as guidé par ta force jusqu’à la demeure de ta sainteté ». Et Ex. 40, 35 : « et Moïse ne pouvait entrer dans la tente d’assignation ; car la nuée demeura dessus, et la gloire de l’Éternel remplissait le tabernacle ». « L’arche du tabernacle » mentionnée vingt-six fois dans le livre de l’Exode, est le témoin de la présence divine. Il se peut que les dispensations changent. Le temple sera après le tabernacle, et un temple en remplacera un autre. Puis une forme humaine peut devenir le temple du Fils, ou des pierres vivantes, celui de l’Esprit (voir (Éph. 2, 21 et 22 et 1 Pi. 2, 4 et suivants).
Mais c’est avec la même intimité que Dieu ou la gloire vient occuper chacun d’eux en son temps.
4. Le temple
Après le désert, Dieu fait sa demeure dans le temple. L’oeuvre fut commencée par l’épée de Josué et terminée par celle de David ; puis le temple fut érigé au temps de Salomon (cf 2 Chr. 5, 13). En Éden, Dieu avait trouvé son repos parce que tout y était très bien, très bon. Dans le temple, Il le trouve parce que lui-même est bon (cf Gen. 1, 31 et 2 Chron. 5, 13 et 14). Il avait trouvé son repos en Éden car tout y était « très-bon » ; maintenant il le trouve dans le temple « parce que Lui est bon et que sa miséricorde demeure à toujours. » Les passages cités rendent compte de cette différence ; et c’est avec la même affection et avec autant de délices qu’il entre dans sa demeure.
5. Le temple en Jésus Christ
Luc ch.1 et 2 montrent Dieu manifesté en chair. Dieu entre dans le temple de ce corps. Dans la Bible, ces chapitres cités de Luc dénotent la plus grande joie : c’est la joie de l’incarnation.
6. Une habitation de Dieu par l’Esprit (Éph. 2, 22).
Dans le chapitre 2 du livre des Actes, il y a aussi la joie à la Pentecôte. La gloire est là. Le Saint Esprit vient occuper le temple (voir 1 Cor. 3, 16 et 6, 19). En Luc, c’est le Fils qui entrait dans son temple. Les temples sont différents, mais la joie que Dieu manifeste en y entrant est la même. Maintenant, c’est la maison vivante de Dieu remplie par le Saint Esprit qui se place sur chaque saint. C’est une forme nouvelle correspondant à la nuée du Tabernacle (voir Ex.40, 35 et 2 Chron. 5,13). Et c’est avec plaisir que Dieu prend son habitation au milieu de nous (cf Jér. 32, 41). Dans le cours des dispensations, le temple peut être substitué au tabernacle, ou un temple en remplacer un autre ! Une forme humaine peut devenir le temple du Fils, ou des pierres vivantes, celui de L’Esprit Saint. Mais c’est avec le même zèle et la même intimité que Dieu ou la gloire vient habiter chacun d’eux en son temps.
7. L’habitation de la gloire
(Éph. 5, 32) « Ce mystère est grand ; mais moi je parle relativement à Christ et à l’assemblée. ». Plus tard, selon Apoc. ch. 21, ce mystère (Christ et l’assemblée (voir aussi 1 Cor. 15, 51)) revêt une forme nouvelle. Et comme ce fut le cas au commencement, l’épouse apparaît dans toute sa splendeur et sa perfection comme étant l’habitation de la gloire. En conclusion, nous voyons que le désir de Dieu est d’avoir des relations avec nous. Puissions-nous être tels qu’une communion soit établie et constante ( en Juges 13 v.23, nous avons ce principe). Ainsi, en Apoc. 21, 1 à 8, la cité éternelle est présentée dans une admirable solennité. Avant de paraître, elle est achevée, parfaite en beauté. C’est dans le ciel qu’elle a été édifiée. Les noces de l’Agneau y ont été célébrées et c’est là que son Épouse s’est parée Elle est vue maintenant dans toute sa splendeur et sa perfection comme étant l’habitation de la gloire (v. 3).
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Discipline … différents aspects, généralités et quelques passages
Pourquoi se rencontrer ?
Éph. 4, 25-26 : 25 C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, parlez la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres.
26: Mettez-vous en colère et ne péchez pas : que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ;
Matt.18, 15-20 :
15: Et si ton frère pèche contre toi, va, reprends-le*, entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère ;
16: mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que par la bouche de deux ou de trois témoins toute parole soit établie*.
17: Et s’il ne veut pas les écouter, dis-le à l’assemblée ; et s’il ne veut pas écouter l’assemblée non plus, qu’il te soit comme un homme des nations et comme un publicain.
18: En vérité, je vous dis : Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
19: Je vous dis encore que si deux d’entre vous sont d’accord sur la terre pour une chose quelconque, quelle que soit la chose qu’ils demanderont, elle sera faite pour eux par mon Père qui est dans les cieux ;
20: car là où deux ou trois sont assemblés en* mon nom, je suis là au milieu d’eux.
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v. 15 : ou : convaincs-le. — v. 16 : voir Deutéronome 19:15. — v. 20 : litt.: à.
Sur la sainteté // 1 Pi. 1, 15-16
15: mais, comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute [votre] conduite ;
16: parce qu’il est écrit : «Soyez saints, car moi je suis saint» [Lévitique 19:2]
+ 1 Thes. 4, 7 : 7 Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais dans la sainteté.
La garderobe du croyant // Col. 3, 12-15
12: Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles* de miséricorde, de bonté**, d’humilité, de douceur, de longanimité,
13: vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a un sujet de plainte contre un autre ; comme aussi le Christ vous a pardonné, vous aussi [faites] de même.
14: Et par-dessus toutes ces choses, [revêtez-vous] de l’amour, qui est le lien de la perfection.
15: Et que la paix du Christ, à laquelle aussi vous avez été appelés en un seul corps, préside dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants.
—
v. 12* : de sentiments profonds. — v. 12** : de bonté, d’humilité … : compléments de revêtez-vous et non pas d’entrailles.
Amour, vérité, affection fraternelle
« Ayant purifié vos âmes par l’obéissance à la vérité, pour [que vous ayez] une affection fraternelle sans hypocrisie, aimez-vous l’un l’autre ardemment, d’un cœur pur, » (1 Pierre 1:22)
« il n’impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ; » (1 Corinthiens 13:6)
« et à la piété, l’affection fraternelle ; et à l’affection fraternelle, l’amour ; » (2 Pierre 1:7)
Le sens profond du mariage // Éph. 5, 22-28
22: Femmes, soyez soumises à vos propres maris comme au Seigneur ;
23: parce que le mari* est le chef** de la femme, comme aussi le Christ est le chef** de l’assemblée, lui, le sauveur du corps.
24: Mais comme l’assemblée est soumise au Christ, ainsi que les femmes le soient aussi à leurs maris en toutes choses.
25: Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle,
26: afin qu’il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par [la] parole ;
27: afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable.
28: De même aussi, les maris doivent aimer leurs propres femmes comme leurs propres corps ; celui qui aime sa propre femme s’aime lui-même.
Mariage des veuves // 1 Cor. 7, 39-40
39: La femme est liée pendant tout le temps que son mari est en vie ; mais si le mari s’est endormi, elle est libre de se marier à qui elle veut, seulement dans le Seigneur ; 40 mais elle est, à mon avis, plus heureuse si elle demeure ainsi : or j’estime que moi aussi j’ai l’Esprit de Dieu.
Liés aux réunions de prières // Matt. 18, 15-20
15: Et si ton frère pèche contre toi, va, reprends-le*, entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère ;
16: mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que par la bouche de deux ou de trois témoins toute parole soit établie*. 17 Et s’il ne veut pas les écouter, dis-le à l’assemblée ; et s’il ne veut pas écouter l’assemblée non plus, qu’il te soit comme un homme des nations et comme un publicain.
18: En vérité, je vous dis : Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. 19 Je vous dis encore que si deux d’entre vous sont d’accord sur la terre pour une chose quelconque, quelle que soit la chose qu’ils demanderont, elle sera faite pour eux par mon Père qui est dans les cieux ; 20 car là où deux ou trois sont assemblés en* mon nom, je suis là au milieu d’eux.
—
v. 15 : ou : convaincs-le. — v. 16 : voir Deutéronome 19:15. — v. 20 : litt.: à.
C’est la Parole qui le dit
« Celui qui se tient à l’écart recherche ce qui lui plaît ; il conteste contre toute sagesse. » (Proverbes 18:1)
Ne venons pas à cause des frères
« n’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes, comme quelques-uns ont l’habitude [de faire], mais nous exhortant [l’un l’autre], et cela d’autant plus que vous voyez le jour approcher. » (Hébreux 10:25)
La discipline est pour ceux de dedans // Héb. 12, 4-suivants
4: Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang en combattant contre le péché,
5: et vous avez oublié l’exhortation qui s’adresse à vous comme à des fils : «Mon fils, ne méprise pas la discipline* du *Seigneur, et ne perds pas courage quand tu es repris par lui ; 6 car celui que le *Seigneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu’il agrée» [Proverbes 3:11-12].
7: Vous endurez [des peines] comme discipline* : Dieu agit envers vous comme envers des fils, car qui est le fils que le père ne discipline pas ?
8: Mais si vous êtes sans [la] discipline à laquelle tous participent, alors vous êtes des bâtards et non pas des fils. 9 De plus, nous avons eu les pères de notre chair* pour nous discipliner, et nous les avons respectés ; ne serons-nous pas beaucoup plutôt soumis au Père des esprits, et nous vivrons ?
10: Car ceux-là disciplinaient pendant peu de jours, selon qu’ils le trouvaient bon ; mais celui-ci [nous discipline] pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté*.
11: Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être [un sujet] de joie, mais de tristesse ; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle.
12: C’est pourquoi, redressez les mains lassées et les genoux défaillants*,
Le jugement est pour ceux de dehors // 1 Cor. 5 v.6-7 + 12-13
6: Votre vanterie n’est pas bonne ; ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever la pâte tout entière ?
7: Ôtez* le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain. Car aussi notre pâque, Christ, a été sacrifiée :
8: c’est pourquoi célébrons la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec des pains sans levain de sincérité et de vérité.
—
v. 7 : ôter, avec le sens de : purifier de.
12: Car qu’ai-je affaire de juger ceux de dehors aussi ? Vous, ne jugez-vous pas ceux qui sont de dedans ?
13: Mais ceux de dehors, Dieu les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous-mêmes.
Évangéliser … comment ?
« Mais fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur ; » (2 Timothée 2:22)
« Quoi donc ? – Toutefois, de toute manière, soit comme prétexte, soit en vérité, Christ est annoncé ; et en cela je me réjouis et aussi je me réjouirai. » (Philippiens 1:18)
… que le Seigneur veuille nous accorder cette grâce // Phil. 4, 1-3
1: Ainsi donc, mes frères bien-aimés et ardemment désirés, ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, bien-aimés.
2: Je supplie Évodie, et je supplie Syntyche, d’avoir une même pensée dans le Seigneur.
3: Oui, je te prie, toi aussi, vrai compagnon de travail, aide celles qui ont combattu avec moi dans l’évangile avec Clément aussi et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie.
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Quelques passages bibliques encourageants pour
tout croyant éprouvé d’une manière particulière,
notamment par le deuil
Genèse 24 v. 27
… Lorsque j’étais en chemin, l’Éternel
m’a conduit …
1 Samuel ch. 2 v. 9 |
Il
2 Samuel ch. 22 v. 31 Quant
Job 5 v.18 Car
Ps. 18 v. 29 Car,
Ps. 28 v. 7 L’Éternel
Ps. 31 v.1 et 2 1 2
Ps. 34 v. 6 Cet
Ps. 34 v. 18 L’Éternel
Ps. 34 v. 19 Les
Ps. 37 v. 39 et 40 39
Ps. 40 v. 11 Toi,
Ps. 46 v. 2 C’est
Ps. 59 v. 16 Et
Ps. 61 v. 2 Lui
Ps. 77 v. 19 Ta
Ps. 94 v. 19 Dans
Ps. 94 v. 22 Mais
Ps. 116 v. 15 Précieuse,
Ps. 147 v. 3 C’est
Prov. 14 v. 26 Dans — v. 26 : les fils de celui qui
Prov. 18 v. 10 Le
Ésaïe Tu
Ésaïe Car
Ésaïe ne
Ésaïe C’est
Ésaïe …
Lamentations de Jérémie ch. 3 v. 22 à 24 22 Ce sont les bontés de l’Éternel
Lamentations de Jérémie ch. 3 v. 32 mais,
Matthieu 28 v.20 …
Luc 7 v.13 Et
Jean. 10 v. 11 Moi, je suis le bon berger :
Jean. 10 v. 28 et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront
Jean. 11 v. 25 et 26 25 Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie :
Jean. 17 v. 24 Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où
Rom. 6 v. 23 Car
Rom. 16 v. 12b Saluez
2ème aux Corinthiens, ch. 1 v. 3 et 4 3
2ème aux Corinthiens, ch. 1 v. 7 7
Phil. 1 v. 23 mais
Phil. 3 v. 20 et 21 20 Car notre bourgeoisie*
* v. 20 :
1ère aux Thessaloniciens ch. 4 v.13 à 18 |
13
2ème 16 Or notre seigneur Jésus Christ
Hébreux ch. 11 v. 1 et 2 1 Or la foi est l’assurance des
Hébreux ch. 13 v. 5 Que
Apocalypse ch. 21 v. 4 Et
|
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Doxologie ou discours de gloire
(CTN 017)
Passages de « doxologie » :
–
Rom. 11, 36
Car de lui, et par lui, et pour lui, sont toutes choses ! À lui soit la gloire éternellement ! Amen.
Éph. 3, 20 et 21
Or, à celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, selon la puissance qui opère en nous, à lui gloire dans l’assemblée dans le christ Jésus, pour toutes les générations du siècle des siècles ! Amen.
Apoc. 1, 6
et il nous a faits un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ; – à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen.
1 Pi. 4, 11
Si quelqu’un parle, qu’il le fasse comme oracle de Dieu ; si quelqu’un sert, qu’il serve comme par la force que Dieu fournit, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus Christ, à qui est la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen.
1 Pi. 5, 11
À lui [la gloire et] la puissance, aux siècles des siècles ! Amen.
–
En relation avec ces passages, l’AT contient aussi des passages qui mentionnent des «louanges glorieuses», ceci à la fin des quatre premiers livres des Psaumes, ces livres portant nos regards sur les souffrances de Christ et les gloires qui suivent :
–
Ps. 41, 13
Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de l’éternité jusqu’en éternité ! Amen, oui, amen !
Ps. 72, 18
Béni soit l’Éternel, Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses !
Ps. 89, 52
Béni soit l’Éternel pour toujours ! Amen, oui, amen !
Ps. 106, 48
Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de l’éternité jusqu’en éternité ! et que tout le peuple dise : Amen ! Louez Jah !
Ps. 150
Louez Jah. * — *: autrement dit : Alléluia !
1 Louez *Dieu dans son saint lieu ! Louez-le dans le firmament* de sa force !
2 Louez-le pour* ses actes puissants ! Louez-le pour l’étendue de sa grandeur !
3 Louez-le avec le son retentissant de la trompette ! Louez-le avec le luth et la harpe !
4 Louez-le avec le tambourin et la danse ! Louez-le avec des instruments à cordes et le chalumeau !
5 Louez-le avec les cymbales sonores ! Louez-le avec les cymbales retentissantes !
6 Que tout ce qui respire loue Jah ! Louez Jah ! *
— v. 1 : litt.: l’étendue [du ciel]. — v. 2 : litt.: dans. — v. 6 : autrement dit : Alléluia !
–
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–
EAUX, FLEUVES …
Sept passages suivis de peu de notes
Gen. 2, 10-14
Texte biblique :
10 Et un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait et devenait quatre rivières*. 11 Le nom de la première est Pishon : c’est elle qui entoure tout le pays de Havila, où il y a de l’or. 12 Et l’or de ce pays-là est bon ; là est le bdellium* et la pierre d’onyx**. 13 Et le nom de la seconde rivière est Guihon : c’est elle qui entoure tout le pays de Cush. 14 Et le nom de la troisième rivière est Hiddékel* : c’est elle qui coule en avant vers Assur**. Et la quatrième rivière, c’est l’Euphrate***.
— v. 10 : litt.: têtes. — v. 12* : sorte de résine (?). — v. 12** : ou : béryl. — v. 14* : le Tigre. — v. 14** : ou : Assyrie. — v. 14*** : en hébreu : Phrath.
· Il y a aussi des fleuves qui nous enseignent sur la faiblesse de l’homme et qui donnent des ressources (Jourdain), de l’exercice (Ahava (Esdras ch.8)), de la révélation (Hidékel (Daniel ch. 10) à aussi : voir, entendre, être nourri à c’est la seule vraie formation du serviteur. Il y a aussi, Ps. 137, l’amertume (fleuves de Babylone). Mais il y a aussi la bénédiction finale en Israël et de l’Église, comme on le verra dans les trois derniers passages.
Psaume 107, 33 à 35
Texte biblique :
33 Il change les fleuves en désert, et les sources d’eaux en sol aride,
34 La terre fertile en terre salée, à cause de l’iniquité de ceux qui y habitent.
35 Il change le désert en un étang d’eau, et la terre aride en des sources d’eaux ;
· Dans ce Psaume, d’une manière générale, on voit que l’Éternel délivre de toutes les difficultés … comme on peut le lire dans les versets ci-dessus auxquels on peut ajouter la lecture de la fin, soit v. 36 à 43
Ésaïe 55, 1 à 3
Texte biblique :
1 Ho ! quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez ; oui, venez, achetez sans argent et sans prix du vin et du lait. 2 Pourquoi dépensez-vous* l’argent pour ce qui n’est pas du pain, et votre labeur pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi attentivement, et mangez ce qui est bon ; et que votre âme jouisse à plaisir des choses grasses. 3 Inclinez votre oreille et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra : et je ferai avec vous une alliance éternelle, les grâces assurées de David.
— v. 2 : litt.: pesez-vous.
· Si le vin évoque la joie, le lait symbolise une nourriture complète. Au ch. 53, c’était le rejet de Christ. Au ch. 54, un chant de triomphe. Et ici, ch. 55, il y a un appel au monde entier, un appel à croire. Cet appel, dans les v. 1 à 3, s’adresse à ceux qui n’ont pas les moyens d’acquérir ce dont ils ont besoin. Au v. 3, l’alliance est en rapport avec le peuple terrestre. Pour l’Église, il n’y a pas le principe d’alliance bien que nous soyons sauvés par le sang de l’alliance (cf Luc 22, 20).
Ézéchiel 47, 1 à 5
Texte biblique :
1 Et il me fit retourner à l’entrée de la maison, et voici des eaux qui sortaient de dessous le seuil de la maison, vers l’orient, car la façade de la maison était [tournée] vers l’orient. Et les eaux descendaient de dessous, du côté* droit de la maison, au midi de l’autel. 2 Et il me fit sortir par le chemin de la porte du nord, et il me fit faire le tour par dehors vers la porte extérieure, vers [la porte] qui regarde vers l’orient ; et voici des eaux qui coulaient du côté droit. 3 Quand l’homme sortit vers l’orient, il avait un cordeau dans sa main ; et il mesura mille coudées, et me fit traverser les eaux, — des eaux [montant] jusqu’aux chevilles des pieds. 4 Et il mesura mille [coudées], et me fit traverser les eaux, — des eaux [montant] jusqu’aux genoux. Et il mesura mille [coudées], et me fit traverser, — des eaux [montant] jusqu’aux reins. 5 Et il mesura mille [coudées] : c’était une rivière que je ne pouvais traverser, car les eaux avaient crû, des eaux où il fallait nager, une rivière qu’on ne pouvait traverser.
— v. 1 : litt.: l’épaule.
· Dans ce passage bien connu, rappelons la marche en rapport avec les pieds (v. 3), la prière en rapport avec les genoux (v. 4), la Parole (toujours au v. 4) … se ceindre les reins de la vérité. Le v. 5 fait penser aux dimensions de
l’amour (Eph. 3, 18),
Ésaïe 41, 18
Texte biblique :
18 Je ferai couler* des rivières sur les hauteurs**, et des fontaines au milieu des vallées ; je changerai le désert en un étang d’eau, et la terre aride en des sources jaillissantes.
— v. 18* : litt.:J’ouvrirai. — v. 18** : hauteurs arides
· Cela se réalisera sur la base de la nouvelle alliance, l’ancienne ayant été rompue par la désobéissance du peuple. La nouvelle alliance sera conclue sur la base d’une seule partie contractante : le Dieu d’amour. Dieu pourra bénir son peuple sur le seul fondement de l’œuvre de Christ.
Ésaïe 66, 12 et Apoccalypse 22, 1 à 3
Texte biblique :
12 Car ainsi dit l’Éternel : Voici, j’étends sur elle la paix comme une rivière, et la gloire des nations comme un torrent qui se déborde ; et vous téterez, vous serez portés sur les bras* et caressés sur les genoux.
— v. 12 : litt.: sur les côtés.
Texte biblique d’Apocalypse :
1 Et il me montra un fleuve d’eau vive*, éclatant comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de l’Agneau. 2 Au milieu de sa rue*, et du fleuve, de çà et de là, était l’arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois ; et les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations. 3 Et il n’y aura plus de malédiction ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle ; et ses esclaves le serviront,
—
v. 1 : litt.: de vie. — v. 2 : rue, pour place.
· La lecture de ces deux derniers passages en relation avec ce beau sujet des fleuves et des eaux qui a été à peine effleuré.
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Édom
Sa cruelle vengeance sur Juda est relatée dans Ezé. 25, 12-14. Son désir de conquérir les deux nations, Israël et Juda, excite l’indignation de l’Éternel (Ezé. 35, 10). La montagne de Séhir est détruite. ; Nebucadnetsar est l’agent de cette destruction. Mais Édom reparaît dans l’histoire prophétique de la fin ; on la retrouve à la vallée de Josaphat (Joël 3, 19). Il est à la tête de la confédération dont l’Assyrien fait partie. Tous veulent s’emparer des habitations de Dieu et en prendre possession (Ps. 88). C’est aussi le moment de sa défaite finale, comme nous le voyons en Abdias et à la fin d’Ésaïe (És. 43, 1). Le Seigneur lui-même exerce sur Édom la vengeance de son peuple et y fait coopérer Israël.
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Sur Jacob et ses moyens humains pour la bénédiction
- Gen. 32 = lutte avec Dieu, Peniel
- Gen. 33 = rencontre avec Esaü : précautions (v. 10, …) // Succoth // Sichem // Dieu n’est pas consulté dans ces haltes.
- Gen. 34 = la discipline de Sichem (Dina). Ce qu’il nous faut :
- En Héb. 2, 13 : la confiance d’où la
- Dépendance au Ps. 16, 1 et la
- Prière au Ps. 119, 146
– Gen. 35, 1-5 : la communion de Béthel (cf Osée 12 , 5)
– La discipline n’est pas épargnée : Gen. 35, 68 et 16-29
– À 75 ans : Jacob quitte la maison
– À 83 ans : il prend Léa puis Rachel 7 ans plus tard
– À 96 ans : il retourne en Canaan
– À 120 ans : il enterre Isaac
– À 130 ans : il descend en Égypte
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Le Fils de Dieu
Prov. 8, 23 à 31
Texte biblique :
22 L’Éternel m’a possédée au commencement de sa voie, avant ses œuvres d’ancienneté. 23 Dès l’éternité je fus établie*, dès le commencement, dès avant les origines de la terre. 24 Quand il n’y avait pas d’abîmes, j’ai été enfantée, quand il n’y avait pas de sources pleines d’eaux. 25 Avant que les montagnes fussent établies sur leurs bases, avant les collines, j’ai été enfantée, 26
lorsqu’il n’avait pas encore fait la terre et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde.
27 Quand il disposait les cieux, j’étais là ; quand il ordonnait le cercle qui circonscrit la face de l’abîme, 28 quand il établissait les
nuées en haut, quand il affermissait les sources des abîmes, 29 quand il imposait son décret à la mer, afin que les eaux n’outrepassassent point son commandement*, quand il décrétait les fondements de la terre : 30 j’étais alors à côté de lui son nourrisson*, j’étais ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui, 31 me réjouissant en la partie habitable de sa terre, et mes délices étaient dans les fils des hommes.
— v. 23 : litt.: ointe. — v. 29 : d’autres : leur bord. — v. 30 : ou : son artisan.
Réflexion :
Quelle découverte en lisant ce que la Parole enseigne quant au Fils de Dieu, ceci depuis la gloire (Jean 17, 5), jusqu’à ce qu’il hérite de toutes choses. Recherchons ce que les passages suivants, parmi d’autres bien sûr, disent de Lui.
Jean 1, 1 à 3
Texte biblique :
1 Au commencement était la Parole* ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. 2 Elle* était au commencement auprès de Dieu. 3 Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait.
— v. 2 : ou : Il (le Verbe)
Réflexion :
Laissons-nous pénétrer des diverses lumières de la Parole pour voir Celui en qui nous nous confions et qui a tout quitté pour nous, Celui qui a foulé et foule encore un tel sentier.
Eph. 1, 10
Texte biblique :
10 qu’il s’est proposé en lui-même pour l’administration de la plénitude des temps, [savoir] de réunir en un toutes choses dans le Christ*, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre,
v. 10 : c’est-à-dire sous l’autorité de Christ.
Réflexion :
En Gal. 2, 20, Paul mentionne le Fils de Dieu. C’est Dieu dans la personne de son fils. Dieu, dans le Fils, a accompli pour nous toute l’œuvre officielle. Cette œuvre nécessitait un Christ oint de Dieu. En conséquence, nous disons Jésus Christ, le Fils de Dieu. Les noms attribués au Seigneur sont nombreux en fonction des circonstances en rapport avec sa venue ici-bas mais c’est toujours le même personnage.
Col. 1, 13 à 22
Texte biblique :
13 qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, 14 en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés ; 15 qui est [l’]image du Dieu invisible, [le] premier-né de toute [la] création ; 16 car par lui ont été créées toutes choses, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, les visibles et les invisibles, soit trônes, ou seigneuries, ou principautés, ou autorités : toutes choses ont été créées par lui et pour lui ; 17 et lui est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui ; 18 et il est le chef* du corps, de l’assemblée, lui qui est [le] commencement, [le] premier-né d’entre les morts, afin qu’en toutes choses il tienne, lui, la première place ; 19 car, en lui, toute la plénitude s’est plu à habiter, 20 et, par lui, à réconcilier toutes choses avec elle-même*, ayant fait la paix par le sang de sa croix, par lui, soit les choses qui sont sur la terre, soit les choses qui sont dans les cieux. 21 Et vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis quant à votre entendement, dans les mauvaises œuvres, 22 il vous a toutefois maintenant réconciliés dans* le corps de sa chair, par la mort, pour vous présenter saints et irréprochables et irrépréhensibles devant lui,
— v. 18 : la tête. — v. 20 : c’est-à-dire : la plénitude,comparer 2:9. — v. 22 : ou : par.
Réflexion :
Il était dans le sein du Père. Il était là la vie éternelle auprès du Père, Dieu, et cependant auprès de Dieu. Il a été établi, en conseil, avant le commencement de la poussière du monde. Ensuite, il fut le Créateur de toutes choses dans leur beauté et dans leur ordre primitif. Puis, dans leur état de péché et de ruines, le réconciliateur de toutes choses. Bientôt, dans leur réunion en un, il sera l’Héritier de toutes choses.
Héb. 1, 1 à 3
Texte biblique :
1 Dieu ayant autrefois*, à plusieurs reprises et en plusieurs manières, parlé aux pères par** les prophètes, 2 à la fin de ces jours-là, nous a parlé dans [le] Fils*, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel aussi il a fait les mondes, 3 qui, étant le resplendissement de sa gloire et l’empreinte de sa substance, et soutenant toutes choses par la parole de sa* puissance, ayant fait par lui-même la purification des péchés, s’est assis à la droite de la majesté dans les hauts [lieux] ;
— v. 1 : ou : anciennement. — v. 1** : ou : dans. — v. 2* : litt.: en Fils. — v. 3 : la sienne, celle du Fils.
Réflexion :
… notre foi le contemple et parle ainsi de Lui. Nous disons : il était dans les conseils éternels, dans le sein de la vierge, dans les afflictions de ce monde, dans la résurrection d’entre les morts. Il est couronnée de gloire et d’honneur dans le ciel et sera, avec toute autorité et louange, Héritier et Seigneur de toutes choses.
1 Jean 1, v. 1 à 5
Texte biblique :
1 Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de la vie 2 (et la vie a été manifestée ; et nous avons vu, et nous déclarons*, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée) ; 3 ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous aussi vous ayez communion avec nous : or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. 4 Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit accomplie.
5 Et c’est ici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons, [savoir] que Dieu est lumière et qu’il n’y a en lui aucunes ténèbres.
— v. 2 : litt.: témoignons.
Réflexion :
Si l’on admettait que le Fils n’était pas dans le sein du Père de toute éternité … alors quelle perte, pour notre âme, de cette joie et de ce précieux mystère, déroulés ainsi devant elle d’éternité en éternité.
Apoc. 3, 14
Texte biblique :
14 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Laodicée, écris : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu :
Réflexion :
… le verset de ce dernier passage nous replonge dans ce qui n’a ni commencement et ni fin. Citons encore ce verset des évangiles que Pierre rappelle en 2 Pi. 1, 17 : Celui-ci est mon Fils bien-aimé.
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–
Jésus, fils bien-aimé du Père
Luc 3, 21-22 ; 5, 15-16 ; 6, 12-13 ; 9, 28-36.
Les trois apôtres Pierre, Jacques et Jean sont souvent mentionnés ensemble. La raison en est que chacun d’eux a, ou aura, un service particulier. À cet effet, ils ont besoin de recevoir des révélations de la partu du Seigneur. Matt. 14, 22-33 ; Jean 17, 9,10,13-17, 21-25.
Luc 22, 14-20.
Dans le ch. 22 de Luc, nous avons la 7ème et dernière Pâque mentionnée dans la Parole. C’est l’homme qui a versé le sang de Jésus d’où sa responsabilité ; ce n’est pas Jésus qui a versé son sang.
Jean 19, 17-19
Le ministère de Christ commence par la prière et se termine aussi par la prière.
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Venir à Jésus. Jésus, centre d’attrait, centre rassemblement
Quelques passages en commençant par les évangiles :
Matt. 18, 20
« car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux. »
· Jérémie (ch. 15, 9) pouvait déclarer « Toutefois tu es au milieu de nous, ô Éternel, et nous sommes appelés de ton nom ; ne nous délaisse pas ! ». Pour le passage de Matthieu :
o là : un lieu divin
o deux ou trois : un témoignage divin
o sont assemblés : communion divine
o en mon nom : autorité divine
o je suis là : personne divine
o au milieu : présence divine
o d’eux : centre divin
–
Marc 1, 45
« Mais lui, étant sorti, commença à beaucoup publier et à divulguer ce qui était arrivé, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans la ville ; mais il se tenait dehors dans des lieux déserts ; et on venait à lui de toutes parts. »
· Marc, au début de son évangile, présente le ministère de Jésus en Galilée. On venait à Lui de toutes parts. N’avons-nous pas l’image d’un aimant qui attire la limaille ! Il en va de même aujourd’hui. Le passage suivant est aussi remarquable et parle de lui-même :
Luc 11, 31
« Une reine du midi se lèvera au jugement avec les hommes de cette génération et les condamnera ; car elle vint des bouts de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon. »
Luc 22, 7 à 13
« Et le jour des pains sans levain, dans lequel il fallait sacrifier la pâque, arriva. Et il envoya Pierre et Jean, disant : Allez, et apprêtez-nous la pâque, afin que nous la mangions. Et ils lui dirent : Où veux-tu que nous l’apprêtions ? Et il leur dit : Voici, quand vous entrerez dans la ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il entrera. Et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le logis où je mangerai la pâque avec mes disciples ? Et lui vous montrera une grande chambre garnie ; apprêtez là [la pâque]. Et s’en étant allés, ils trouvèrent [tout] comme il leur avait dit ; et ils apprêtèrent la pâque. »
· Avec la reine de Sheba, 1 Rois 10, 1 précise « la renommée de Salomon, en relation avec le nom de l’Éternel ». Jésus disait cela en ajoutant « il y a ici plus que Salomon ». Puissent de tels propos toucher nos cœurs en relation avec le lieu mis en évidence ci-dessus. Dans « le lieu », rien à arranger, rien de l’homme, tout est préparé.
Jean 1, 39 et 40
« Que cherchez-vous ? Et ils lui dirent : Rabbi (ce qui, interprété, signifie maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent donc, et virent où il demeurait ; et ils demeurèrent auprès de lui ce jour-là : c’était environ la dixième heure. »
· Suivre Jésus, comme les disciples, et jouir de sa présence. C’est le privilège de tout croyant. Comme mentionné en Matt. 18, 20, puissions-nous rechercher ce lieu où tout est préparé et jouir de sa présence.
Et encore ce verset exprimant l’unité du corps ; c’est aussi un mémorial, un témoignage :
1 Cor. 10 , 14 à 17
« C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. Je parle comme à des personnes intelligentes : jugez vous-mêmes de ce que je dis. La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ? Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain. »
· En complément, avec 1 Cor. 11, 20 à 34, mettons aussi l’accent sur le « jugement de soi-même ». Comme croyant, chacun est exhorté à vivre d’une manière digne du Seigneur, de l’évangile, pour venir en sa présence.
· Pensons aussi à ce que le Seigneur a révélé directement à Paul :
o Révélation « du corps de Christ »
o Révélation « du retour du Seigneur »
o Révélation « de la résurrection »
o Révélation « de l’assemblée »
Et quelques versets pour terminer :
2 Cor. 12, 7
« Et afin que je ne m’enorgueillisse pas à cause de l’extraordinaire des révélations, il m’a été donné une écharde pour la chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je ne m’enorgueillisse pas. »
Éph. 3, 3
« comment, par révélation, le mystère m’a été donné à connaître (ainsi que je l’ai déjà écrit en peu de mots ; »
Act. 26, 16
« Mais lève-toi et tiens-toi sur tes pieds : car je te suis apparu afin de te désigner pour serviteur et témoin, et des choses que tu as vues et de celles pour [la révélation] desquelles je t’apparaîtrai, »
Gal. 1, 12
« Car moi, je ne l’ai pas reçu de l’homme non plus, ni appris, mais par la révélation de Jésus Christ. »
Apoc. 21, 23
« Et la cité n’a pas besoin du soleil ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’a illuminée, et l’Agneau est sa lampe. »
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JE SUIS et SILENCES (2X7)
Les « Moi, je suis » de la part du Seigneur
« Moi, je suis » fait partie d’un langage direct. Relevons sept caractères de cette expression qui se trouve 11 fois dans l’évangile selon Jean, c’est-à-dire :
1 : Jean 6, 35 : « Et Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
· Jean 6, 48 :« Moi, je suis le pain de vie. »
· Jean 6, 51 : « Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde. »
2 : Jean 8, 12 : « Jésus donc leur parla encore, disant : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
3 : Jean 10, 7 : « Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous dis que moi je suis la porte des brebis. »
· Jean 10, 9 : « Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; et il entrera et il sortira, et il trouvera de la pâture. »
4 : Jean 10, 11 : « Moi, je suis le bon berger : le bon berger met sa vie pour les brebis »
· Jean 10, 14 : « Moi, je suis le bon berger, et je connais les miens et je suis connu des miens, »
5 : Jean 11, 25 : « Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu’il soit mort, vivra ; »
6 : Jean 14, 6 : « Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi.»
7 : Jean 15, 1 : « Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le cultivateur. »
Le Seigneur qui ne répond pas … ses « silences »
1.
1. Marc 4, 39 :
« Et s’étant réveillé, il reprit le vent, et dit à la mer : Fais silence, tais-toi ! Et le vent tomba, et il se fit un grand calme. »
Ici, le Seigneur ne garde pas le silence en lui-même mais il commande au « silence ». Quelle belle autorité du parfait serviteur, toujours au service du prochain.
2. Marc 14, 61 :
« Et il garda le silence, et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea encore, et lui dit: Toi, tu es le Christ, le Fils du Béni ? »
Le « Béni » est une expression juive pour mentionner Dieu. Au passage suivant, c’est Pilate qui sera devant le silence du Seigneur.
3. Marc 15, 5 :
« Mais encore Jésus ne répondit rien, de sorte que Pilate s’en étonnait. »
Il y aurait certainement des nuances en rapport avec le caractère des différents évangiles. Ici, le parfait serviteur n’a rien à dire.
4. Luc 23, 9 :
« Et il l’interrogea longuement ; mais il ne lui répondit rien. »
Il s’agit d’Hérode (Antipas ?). Dans sa position de fils de l’homme, Jésus ne dit rien. Et on voit que tous les hommes se liguent contre lui mais quelle responsabilité des Juifs, qui poussent les romains ; on le verra encore.
5. Matt. 15, 23 :
« Et il ne lui répondit mot. Et ses disciples, s’approchant, le prièrent, disant : Renvoie-la, car elle crie après nous. »
C’est à la femme cananéenne que Jésus ne répond pas. C’est symptomatique dans cet évangile du Messie où, pourtant, ns voyons plus de foi chez cette femme que chez beaucoup de Juifs. Le Seigneur répond favorablement à sa foi. Soyons caractérisés par une telle foi mais revenons aux heures de la croix.
6. Matt. 26, 63 :
« Mais Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, répondant, lui dit : Je t’adjure, par le Dieu vivant, que tu nous dises si toi, tu es le Christ, le Fils de Dieu. »
Dans ce passage on voit, comme dans le dernier, qu’en présence du gouverneur Pilate, combien les Juifs sont en premier responsables du rejet de leur Messie.
7. Matt. 27, 12 :
« Et étant accusé par les principaux sacrificateurs et les anciens, il ne répondit rien. »
Il y a certes le silence de l’Agneau mais il y aura aussi sa colère : « et ils disent aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous et tenez-nous cachés de devant la face de celui qui est assis sur le trône et de devant la colère de l’Agneau ; » (Apoc. 6, 16).
Et il y a aussi l’Agneau d’Apocalypse ch..5. Les rachetés du Seigneur seront bientôt avec Lui. Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé.
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À propos de «jeûner »
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Voir dans l’évangile de Matthieu ch. 6 v. 1 à 18, spécialement v. 16 à 18
Pas de commandement
Le jeûne est souvent mentionné dans la Bible; il est encore pratiqué de nos jours par bien des chrétiens. Sachons toutefois qu’il n’y a aucun commandement à ce sujet, ni dans l’Ancien, ni dans le Nouveau Testament. Le Seigneur Jésus n’ordonne pas plus à ses disciples de jeûner, qu’il n ‘a ordonné de faire l’aumône dans les versets précédents le 18ème. Il suppose tout simplement que ses disciples pratiquent le jeûne. Mais quelleest la véritable signification du jeûne biblique? Pour la plupart d’entre nous, nous devons sans doute avouer que nous sommes peu préoccupés de cette question. Nous ne pouvons cependant pas passer simplement à côté. Voyons donc la portée de ce court passage du sermon sur la montagne.
Le jeûne dans l’Ancien Testament
En Exode 34, 28, nous lisons que Moïse ne mangea ni ne but durant quarante jours, lorsqu’il fut sur la montagne de Dieu pour recevoir la loi pour Israël. C’est la première fois qu’il est parlé du jeûne dans la Parole de Dieu. On peut aussi remarquer que le Seigneur Jésus commença son service sur la terre par un jeûne de quarante jours (Matt. 4, 2). En tant que peuple, Israël jeûna pour la première fois lors du combat fratricide contre la tribu de Benjamin (Juges 20, 26). Dans bien des passages nous voyons que si des hommes pieux jeûnaient, c’était pour prier instamment (Néh. 1, 4; Dan. 9, 3), ou pour s’humilier dans l’affliction et la repentance (1 Sam.7, 6; 1 Rois 21, 27; 2 Chron. 20, 3; Esdras 8, 21). Après la captivité babylonienne, différentes périodes annuelles de jeûne furent instituées en mémoire de la transportation de Juda (voir Zach. 7, 5; 8, 19). Le verset 13 du Psaume 35 montre clairement la signification du jeûne: «Mais moi, quand ils ont été malades, je me vêtais d’un sac; j’humiliais mon âme dans le jeûne». Le jeûne que Dieu appréciait était donc la manifestation publique d’une profonde humiliation intérieure. C’est pourquoi, bien que cela ne soit pas demandé expressément, les Juifs ont de tout temps interprété les paroles de Lévitique 16, 29: «vous affligerez vos âmes», comme un commandement de Dieu de jeûner lors du grand jour des propitiations. Mais le prophète Esaïe, déjà, doit dénoncer publiquement l’abandon du vrai sens du jeûne et rappeler le peuple à un jeûne selon Dieu et à une vraie repentance (Esaïe 58, 1 à 7). Les Israélites jeûnaient et pratiquaient en même temps les pires péchés. Dieu haïssait ces comportements hypocrites.
Le jeûne dans le Nouveau Testament
Dans le Nouveau Testament, nous trouvons aussi la coutume du jeûne en usage parmi les Juifs. La prophétesse Anne servait Dieu en jeûnes et en prières nuit et jour (Luc 2, 37). Contrairement aux disciples du Seigneur, ceux de Jean le baptiseur et les pharisiens jeûnaient fréquemment (Matt. 9, 14). Dans la parabole de Luc 18, 9 à 14, le Seigneur Jésus, relève les paroles d’un pharisien satisfait de lui-même : «O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes qui sont ravisseurs, injustes, adultères; ou même comme ce publicain. Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède». Il ressort de ces versets que le jeûne était un exercice religieux en vogue, comme il l’est aujourd’hui dans certaines églises chrétiennes et dans diverses religions (par exemple l’Islam).
Dans la lecture de cette parabole, v. 14 met bien les choses en place.
Et quand vous jeûnez… (Matt. 6, 16)
Ce passage montre que le Seigneur Jésus n’interdit pas le jeûne, mais ne l’ordonne pas non plus. Il faut un exercice de coeur personnel et il y a une mise en garde, comme c’est le cas avec l’aumône et la prière : toute forme d’hypocrisie est à bannir ; pour paraître aussi pieux que possible, l’hypocrite prend un air morne ou triste, afin que les hommes prennent sa piété au sérieux. Mais comme Matt. 6, 2 et 5 le fait ressortir, notre Dieu et Père ne pourra ni ne voudra nous récompenser si nous recherchons l’approbation de notre prochain, et surtout si c’est par une piété qui n’est qu’apparente. La vraie source d’une vie de foi se trouve dans la relation intime avec notre Dieu et Père. Nous ne
pouvons pas servir publiquement le Seigneur, si nous n’avons pas, dans le secret, nos genoux ployés devant lui. C’est pourquoi le Seigneur condamne si sévèrement cette tendance à vouloir impressionner nos frères et nos soeurs, ou nôtre prochain en général, par un comportement n’ayant de la piété que l’apparence, et n’étant pas en accord avec l’état de notre âme et de notre coeur. Dieu a dit un jour à Samuel: « Car l’Éternel ne regarde pas ce à quoi l’homme regarde, car l’homme regarde à l’apparence extérieure, et l’Éternel regarde au cœur » (l Sam. 16, 7). Le Seigneur Jésus dit ici: « Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage, en sorte qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui demeure dans le secret; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera » (v.17 et 18). Le Seigneur ne précise pas quand et comment le Père récompensera. Mais nous savons que Dieu est le rémunérateur de ceux qui le recherchent (Héb. 11, 6).
Le jeûne: une pratique toujours actuelle ?
Le fait que le jeûne soit devenu aujourd’hui, dans certains milieux de la chrétienté, un simple exercice religieux, ne doit pas nous faire oublier que les premiers chrétiens le pratiquaient avec beaucoup de sincérité et de sérieux (cf. 2 Cor.6, 5). Avant le premier voyage missionnaire de Paul et de Barnabas, les frères jeûnèrent et prièrent (Actes 13, 3). Et lorsque ces deux serviteurs, durant leur voyage de retour, eurent choisi des anciens dans chaque assemblée de l’Asie Mineure, ils prièrent avec jeûne, et recommandèrent les croyants au Seigneur (Actes 14, 23). Les paroles du Seigneur en Matthieu 17, 21 au sujet du jeûne en rapport avec la prière sont également très instructives. Citons à ce sujet un extrait d’article datant de 1864: « Le jeûne implique l’oubli, l’éloignement des choses naturelles et terrestres ; la prière implique un coeur occupé des choses spirituelles et célestes. Le jeûne est un moyen d’obstruer le canal de communication entre notre être naturel et le monde qui nous entoure; la prière est un moyen d’ouvrir le canal entre l’homme spirituel et le ciel. Le jeûne renferme l’idée d’une saine abnégation du vieil homme ; la prière, l’idée de l’état de complète dépendance du nouvel homme. Toutefois, nous devons nous garder soigneusement de tout ce qui, dans le jeûne, ressemblerait à l’esprit monastique, ascétique ou légal, à ce qui ne tendrait qu’à élever ce qui doit être tenu dans l’abaissement ».
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La loi et la grâce
· Deux dispensations à « Car la loi a été donnée par Moïse; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ » (Jean 1, 17). Jésus dit qu’il n’est pas venu pour abolir la loi ou les prophètes, mais pour les accomplir (Matt. 5, 17). Et à la question : « Annulons-nous donc la loi par la foi ? », Paul répond : « Au contraire, nous établissons la loi » (Rom. 3, 31).
Il y a d’un côté de grands contrastes entre ces deux dispensations (le Seigneur et les apôtres les soulignent avec force) et de l’autre, il y a une unité merveilleuse dans l’ensemble de la parole de Dieu. Pour profiter pleinement de ce que Dieu a révélé autrefois, il nous faut laisser la lumière du Nouveau Testament briller sur les pages de l’Ancien. La confusion des dispensations de la loi et de la grâce, au cours de l’histoire de l’Église, a été la source de beaucoup de maux.
· Des choses révolues à … Il ne faudrait pas déduire de tout ceci, comme plusieurs ont pensé pouvoir le faire, qu’une partie de la loi (appelée la loi cérémonielle) est révolue, alors que l’autre partie (la loi morale) est encore en vigueur dans le christianisme. Le système de la loi forme un tout. La grâce nous en affranchit : « … vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce » (Rom. 6, 14).
· Deux principes de justification :
o le principe de la loi. Dieu avertit son peuple : « Vous garderez mes statuts et mes ordonnances, par lesquels, s’il les pratique, un homme vivra » (Lév. 18, 5). Dans le Deutéronome, il commande à son peuple de l’aimer, de marcher dans ses voies, de garder ses commandements, et il ajoute : « afin que tu vives et que tu multiplies, et que l’Éternel ton Dieu te bénisse dans le pays où tu entres pour le posséder » (Deut. 30,16).
o le principe de la foi. Moïse décrit la justice qui vient de la loi : « L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles » (Rom. 10, 5). Et en grand contraste avec cela, l’apôtre Paul décrit « la justice qui est sur le principe de la foi » (v. 6). Ces deux justices sont fondées sur des principes aussi différents que possible : d’un côté la loi et les oeuvres qu’elle réclame, de l’autre la foi en Christ et l’oeuvre qu’il a accomplie.
Dans l’une de ses prédications aux juifs, l’apôtre Paul dit : « Sachez donc… que par lui (Jésus) vous est annoncée la rémission des péchés, et que de tout ce dont vous n’avez pu être justifiés par la loi de Moïse, quiconque croit est justifié par lui » (Act. 13, 38 et 39).
Encore :
· Il n’est donc plus question de leur propre justice, de celle que leurs oeuvres pourraient (ou plutôt ne pourraient pas) leur procurer. Il est question d’une justice qui leur est comptée par Dieu, le juste Juge, en raison de leur foi (Rom. 4, 5,11). Nous en avons le modèle en Abraham (donc avant la loi) : « Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice » (Rom. 4, 3).
· La grâce de Dieu durant la dispensation de la loi :
o l’établissement du veau d’or, au moment même où la loi était donnée, attirait sur le peuple un jugement total et définitif. Mais en réponse à l’intercession de Moïse, Dieu a exercé la miséricorde (d’ailleurs en même temps que le jugement) envers le peuple qui était appelé de son nom (Ex. 32 à 34). Il est remarquable de voir que Moïse, le législateur, avait une connaissance profonde de la grâce et de la bonté de Dieu. Combien de fois le voyons-nous faire appel à la miséricorde divine, au cours des quarante ans de la traversée du désert ! (voir par ex. Nom. 14, 17-20). L’Éternel déclare qu’il aurait détruit son peuple, « si Moïse, son élu, ne s’était pas tenu à la brèche devant lui, pour détourner sa fureur » (Ps. 106, 23). Outre l’intercession de Moïse, Dieu avait encore d’autres raisons d’user de miséricorde envers son peuple. Il tenait les promesses qu’il avait faites à Abraham, Isaac et Jacob (Deut. 9, 5). Il se devait aussi de prendre soin de sa gloire devant les nations qui savaient qu’il était le Dieu d’Israël (Ezé. 20, 9,14,22).
· Pas sous la loi, mais sous la grâce : bien des chrétiens, depuis le temps des apôtres, ayant compris qu’ils ne peuvent être justifiés devant Dieu par la loi, considèrent pourtant celle-ci comme leur règle de vie. Est-ce à cela que Dieu nous appelle ? Non ! Plusieurs passages l’établissent avec clarté. Et d’abord celui-ci : « vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce » (Rom. 6, 14). Nous ne sommes en aucune manière sous l’autorité de la loi. Nous sommes sous le régime merveilleux de la grâce de Dieu.
· Le Seigneur Jésus et la loi : « Quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi » (Gal. 4, 4 et 5).
Homme parfait, il a pleinement accompli la loi. Mais, dans son obéissance et son dévouement absolus à la volonté du Père, il a fait bien davantage que la loi ne demandait.
Lorsqu’il présente les principes moraux du royaume des cieux, il montre que la mesure divine est plus élevée que la loi. Il répète plusieurs fois: « Vous avez entendu qu’il a été dit… Mais moi je vous dis… » (Matt. 5, 21 et suivants). Si certains des points qu’il mentionne se réfèrent plutôt à la tradition des Juifs, d’autres font nettement allusion à la loi. En outre, il avertit solennellement celui qui oserait supprimer l’un des « plus petits commandements » de la loi et enseigner ainsi les hommes.
· Le légalisme : si les paroles de Jésus étaient le plus souvent marquées par la grâce, nous l’entendons pourtant s’exprimer avec la plus grande sévérité lorsqu’il s’adresse aux chefs religieux des Juifs (scribes, docteurs de la loi, pharisiens) qui utilisaient leur prétendue observation de la loi pour nourrir leur orgueil.
Le pharisien de la parabole de Luc 18 se vante de ce qu’il jeûne deux fois par semaine, et de ce qu’il donne la dîme de tout ce qu’il possède (v. 12). Observer des jours de jeûne, dîmer ses revenus, ce sont des commandements relativement faciles à observer, beaucoup plus faciles que d’aimer véritablement Dieu ou son prochain !
En observant scrupuleusement certains commandements, et en négligeant les autres, on peut (à très bon marché) se donner l’illusion d’être juste, et tenter de la donner à ceux qui nous entourent. C’est l’état que le Seigneur dénonce avec véhémence dans le réquisitoire impressionnant de Matthieu 23. « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! car vous payez la dîme de la menthe et de l’aneth et du cumin, et vous avez laissé de côté les choses plus importantes de la loi, le jugement et la miséricorde et la fidélité; il fallait faire ces choses-ci, et ne pas laisser celles-là » (v. 23).
Le Seigneur distingue des choses plus importantes et des choses qui le sont moins. Quelle leçon pour nous ! Il ne dit pas qu’il faille mettre de côté les moins importantes, mais il demande d’accorder la priorité à celles qui sont les plus importantes. Et ce sont toujours celles qui nous engagent le plus profondément.
Il y a l’extérieur et l’intérieur, « le dehors » et « le dedans » (v. 25 à 28), ce que les hommes voient et ce que Dieu seul voit. « Au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. Malheur à vous ! » (v. 28). Combien haïssable est cet attachement aux formes extérieures alors que le coeur n’est pas droit devant Dieu !
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Malades …pourquoi pas ces passages à présenter lors de visites à des …
Rom. 8, 18 + 2 Chr. 4, 17-18 et, en rapport avec les passages ci-dessus et ci-dessous, on voit qu’il vaut vraiment la peine d’être à Christ et effectivement, les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d’être comparées avec la gloire à venir :
Apoc. 2, 7 ; 2, 11 ; 2, 17 ; 2, 28-28 ; 3, 5,12,21,
Ces passages nous font penser aux luttes que doit livrer chaque croyant. Que ce soit des luttes physiques ou morales, il vaut la peine d’être vainqueur pour jouir de la gloire à venir. En attendant, quelle joie de savoir que Jésus pense à nous et qu’il nous a donné la Parole pour notre vie ici-bas, pour notre consolation, etc.
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Manassé
Signifie “qui fait oublier ». Fils ainé de Joseph, frère d’Ephraïm, naquit en Egypte. En Gen. 48, 8 à 21, Jacob pose sa main gauche (côté de la faiblesse) sur la tête de Manassé pour montrer qu’il serait inférieur à Ephraïm. La tribu issue de Manassé comprenait sept clans. En Nom. 1, 34-35, Manassé comprenait 32200 hommes et 38 ans plus tard 52700 selon Nom. 26, 34. Puis cette tribu se divisa en deux (Nom. 32, 33-41, etc).
Manassé, à ne pas confondre avec Manassé, 13ème roi de Juda, est mentionné environ 35 fois dans la Bible.
En se divisant en deux, cette tribu commet une lourde erreur. La division est toujours le travail de l’ennemi. Les passages relatant l’histoire de la demi-tribu « en-deça » du Jourdain prouve que le diable était à la base de cette division, malgré toutes les apparences.
Quelques références et exemples :
· « Dénombrement » en Nom. 1, 34-35 ; 26, 34; 1, 34-35
· « Sa place dans le camp » en Nom. 2, 18-30 ; 10, 22-23
· « Bénie par Moïse » en Deut. 33, 13-17
· « Son association avec deux autres tribus » en Jos. 1, 12-15 ; 4, 12-13 ; 22, 1-14 ; 22, 10
· « Leur héritage à l’est du Jourdain » en Nom. 32, 33 ; Nom. 39, 42, etc
· « À l’ouest » en Jos. 13, 7 ; 16, 9, etc
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Notes avec quelques passages en rapport avec avec la manne
Ex. 12, 39
Et ils cuisirent en gâteaux sans levain la pâte qu’ils avaient emportée d’Égypte ; car elle n’avait pas levé, parce qu’ils avaient été chassés d’Égypte et n’avaient pu tarder ; ils ne s’étaient pas fait non plus de provisions.
· … ils ne s’étaient pas fait non plus de provisions
Ex. 16, 13-16; 31,33,35.
Et il arriva, le soir, que des cailles montèrent et couvrirent le camp ; et, au matin, il y eut une couche de rosée autour du camp ; et la couche de rosée se leva, et voici sur la surface du désert quelque chose de menu, de grenu, quelque chose de menu comme la gelée blanche sur la terre. Et les fils d’Israël le virent, et se dirent l’un à l’autre : Qu’est-ce que cela ? Car ils ne savaient ce que c’était. Et Moïse leur dit : C’est le pain que l’Éternel vous a donné à manger. Voici la parole que l’Éternel a commandée : Recueillez-en, chacun en proportion de ce qu’il peut manger, un omer par tête, selon le nombre de vos personnes ; vous en prendrez chacun pour ceux qui sont dans sa tente.
Ex. 16, 31
Et la maison d’Israël appela le nom de cela manne. Et elle était comme de la semence de coriandre, blanche, et avait le goût d’un gâteau au miel.
Ex. 16, 33
Et Moïse dit à Aaron : Prends une cruche, et mets-y plein un omer de manne, et pose-la devant l’Éternel, pour la
garder pour vos générations.
Ex. 16, 35
Et les fils d’Israël mangèrent la manne quarante ans, jusqu’à ce qu’ils entrèrent dans un pays habité ; ils mangèrent la manne jusqu’à leur arrivée à la frontière du pays de Canaan.
· Voir aussi Ps. 119, 103 et Jean 6, 31, 35
· Pas de provisions mais réponse merveilleuse : l’ Éternel donne la manne. La manne : pas de contact avec la terre. Les Égyptiens, à l’image du monde, n’avaient bien sûr aucune idée de ce qu’était la manne et ne pouvait pouvaient pas s’en nourrir. Pour nous chrétiens, que ce pain descendu du ciel soit notre nourriture journalière. Il y a aussi le grain rôti quant à notre jouissance des choses célestes. La manne est la nourriture du désert. Qu’est-ce que le désert pour nous : une image du monde qui ne donne rien.
Nom. 11, 4 à 9, surtout le v. 6
Et le ramassis [de peuple] qui était au milieu d’eux s’éprit de convoitise, et les fils d’Israël aussi se mirent encore à pleurer, et dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Il nous souvient du poisson que nous mangions en Égypte pour rien, des concombres, et des melons, et des poireaux, et des oignons, et de l’ail ; et maintenant notre âme est asséchée ; il n’y a rien, si ce n’est cette manne devant nos yeux. – Et la manne était comme la graine de coriandre, et son apparence comme l’apparence du bdellium. Le peuple se dispersait et la ramassait ; et ils la broyaient sous la meule ou la pilaient dans le mortier ; et ils la cuisaient dans des pots, et en faisaient des gâteaux ; et son goût était comme le goût d’un gâteau à l’huile. Et quand la rosée descendait la nuit sur le camp la manne descendait dessus.
· D’abord le ramassis du peuple et ensuite les fils d’Israël ! Pour nous, est-ce que la Parole perd de sa saveur, est-elle mêlée avec de la foi ? à Héb. 4, 2
Nom. 21, 4 à 6, surtout le v. 5
Et ils partirent de la montagne de Hor, par le chemin de la mer Rouge, pour faire le tour du pays d’Édom, et le cœur du peuple se découragea en chemin. Et le peuple parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte,
pour mourir dans le désert ? car il n’y a pas de pain, et il n’y a pas d’eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable. Et l’Éternel envoya parmi le peuple les serpents brûlants, et ils mordaient le peuple ; et, de ceux d’Israël, il mourut un grand peuple.
· Aujourd’hui, laisser les Bibles prendre la poussière, n’est-ce pas avoir la Parole en dégoût ?
Act. 17, 11
Or ceux-ci étaient plus nobles que ceux de Thessalonique ; et ils reçurent la parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les écritures [pour voir] si les choses étaient ainsi.
· Soyons de ceux qui examinent « chaque jour les écritures ». Les écritures, ou l’Écriture, ou la Parole sont des termes équivalents. Des rationalistes ont voulu faire des différences pour affirmer, par exemple, que la Parole était inspirée mais pas « les écritures », etc.
Pour finir :
… que notre cœur puisse brûler lorsque nous ouvrons « les écritures ». En Luc 24, 27, 32, 45-46
v. 27 à « Et commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les écritures, les choses qui le regardent. »
v. 32 à « Et ils dirent entre eux : Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait par le chemin, et lorsqu’il nous ouvrait les écritures ? »
v. 45 et 46 à « Alors il leur ouvrit l’intelligence pour entendre les écritures. Et il leur dit : Il est ainsi écrit ; et ainsi il fallait que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât d’entre les morts le troisième jour, »
Encore :
La Parole ou l’Écriture ?
En 2 Tim. 3, 16, il y a le terme employé « toute écriture ». Cette remarque réduit à néant une subtilité rationaliste que la Parole est contenue dans les écritures et que c’est la Parole et non pas l’Écriture qui est inspirée. Or, dans la Parole elle-même, ce terme « l’Écriture » ou « les écritures » a la même portée, la même valeur, le même sens, la même puissance, la même inspiration divine que cet autre terme : la Parole ou la Parole de Dieu ; quelques passages en confirmation : Rom. 3, 10 ; 4, 3 ; 10, 11 ; Luc 24, 27,45,46 ; Jean 5, 47 ; 6, 45 ; 10, 35 et enfin 2 Pi. 3, 16. Ce dernier passage, comme celui que nous considérons dans 2 Tim. 3, 16, envisage spécialement « les écritures » au point de vue de la pleine révélation du NT. Paul lui-même qualifie ses propres écrits d’écrits prophétiques (Rom. 16, 26).
LA CONNAISSANCE DES ECRITURES
Seule la connaissance de Christ donnera une vraie intelligence. Les connaissances scolaires – la connaissance du grec et de l’hébreu – aussi utiles soient-elles à leur place, ne nous donneront jamais l’esprit de sagesse et de révélation. De telles connaissances peuvent donner l’intelligence de la lettre de la révélation, mais non pas l’esprit de révélation. Il nous faut la pensée de Christ pour comprendre les paroles de Christ.
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Mariage et sexualité
Dieu a créé l’homme selon un plan déterminé. Nous lisons : « Et Dieu dit : faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils dominent sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre… Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Gen. 1, 26-27).
Les détails de la création de l’homme et de la femme sont donnés au chapitre suivant où il nous est dit en conclusion : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Gen. 2, 24). Dans ce cadre-là, celui du mariage divinement institué, il est enjoint au couple de procréer : « Fructifiez, et multipliez » (Gen. 1, 28).
Selon le chapitre 5 de l’épître aux Ephésiens, le mariage est un symbole de l’union du Christ avec l’Eglise. Le verset ci-dessus de Gen. 2, 24 est cité comme témoignage, aussi bien en rapport avec la responsabilité réciproque des conjoints, qu’avec l’union du Christ et de l’Assemblée. Un tel parallèle démontre la solennité de l’union matrimoniale comme aussi sa noblesse. Un renversement de cet ordre fondamental sera toujours au préjudice de l’homme. La généralisation de ce renversement conduit à la destruction de la race humaine.
De bonne heure déjà, l’homme s’est adonné à la polygamie. Le premier cas mentionné dans la Bible est un descendant de Caïn, ce Lémec qui va multiplier par onze la culpabilité de son aïeul en accomplissant le crime prémédité (Gen. 4, 19-24). Plus tard, il semble que Dieu se taise en regard de plusieurs cas de polygamie, sans toutefois les approuver. Le Nouveau Testament, par contre, dit clairement que celui qui n’est pas mari d’une seule femme ne peut être chargé d’aucune responsabilité dans l’Assemblée (1 Tim. 3, 2 ; Tite 1, 6). Le polygame converti n’était donc pas obligé de renvoyer ses femmes supplémentaires, mais il était disqualifié pour occuper une fonction publique dans l’Assemblée. Cela se comprend fort bien si l’on saisit le sens profond du mariage.
Le noble cadre du mariage a été choisi par Dieu pour permettre la transmission de la vie. Et c’est à cela que porte l’acte sexuel, même si des moyens contraceptifs sont utilisés. Vouloir user librement de ses facultés sexuelles en dehors du mariage, c’est renverser l’ordre établi de Dieu. Le chapitre 7 de l’épître aux Corinthiens traite de ce sujet, et nous y voyons qu’il est enjoint à l’homme (ou à la femme) de se marier, à moins qu’il ne décide fermement de garder sa virginité pour se consacrer plus entièrement au service du Seigneur.
Les déviations sexuelles, telles qu’elles se pratiquaient à Sodome et chez les Cananéens, sont hautement réprouvées comme étant une abomination. Actuellement encor, ces pratiques attirent le jugement de Dieu et nul qui s’y adonne ne pourra échapper aux conséquences funestes pour sa santé physique et psychique.
Bien que la jeunesse soit plus particulièrement exposée à ces dangers, la vigilance est nécessaire à tout âge. Demandons à Dieu de nous garder de toute souillure de chair et d’esprit. Demandons-lui son pardon si nous sommes tombés dans le péché sexuel. Il nous relèvera, si nous le voulons vraiment.
« Or le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entier soient conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui vous appelle est fidèle, qui aussi le fera »
(1 Thes. 5, 23-24).
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Notes sur Moab
Signifie « issu d’un père ». Fils de Lot et de sa fille aînée (Gen. 19, 37). Les descendants sont les Moabites. Ils étaient apparentés étroitement aux Ammonites. Leur pays, Moab, comprend des plateaux situés à l’est de la mer Morte, faisant partie actuellement de la Jordanie (cf Nom.21 et 22). Les Moabites voulurent bien traiter avec les Israélites mais leur refusèrent le passage sur leur sol. Le roi de Moab envoie Balaam pour maudire Israël. L’Éternel commanda d’exclure de son assemblée le Moabite et l’Ammonite jusqu’à la dixième génération. Israël ne devait pas s’allier par mariage avec le Moabite (Ruth 1, 4 ; 1 Rois 11, 1, etc).
Quelques exemples :
Nom. 22, 1 et 33, 49: Israël campa dans les plaines de Moab
Nom. 25, 1 à 5: Ils entraînent Israël à l’idolâtrie
Deut. 2, 9: Il est défendu à Israël de les attaquer.
Deut. 23, 3 et 4: Il est défendu de les admettre dans congrégation de l’Éternel
- Prophéties concernant Moab dans Ex. 15, 15 ; Nom. 24, 17 ; És. 11, 14,15 ; 16 ; 25, 10,12 ; etc
- Dans le prophète Amos, Moab est accusé d’un méfait autre que celui des nations mentionnées précédemment. Il est détruit puis reparaît plus tard pour être frappé par Nebucadnetsar (Jér. 48).
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Sur le « monde »
- Physiquement, c’est la sphère où nous vivons.
- Moralement, l’homme y déploie ses activités et met en œuvre ses facultés dans tous les domaines (industries, sociétés, etc). Et le tout après l’entrée du péché dans le monde et loin de Dieu. L’homme pécheur a marqué le monde de son sceau. Le monde porte l’empreinte du péché. Il y a tout pour l’homme. 1 Jean 2, 16 il y a les convoitises et ses conséquences que sont les souilleures, les guerres, etc. Le monde est caractérisé par un meurtre, celui d’Abel. Caïn part loin, loin de Dieu. Il perpétue sa mémoire par le moyen de son fils = ville = organisation = inventions. L’homme se croit comme neuf et non dégénéré en un sens.
- Lémec se moque de Dieu et ce mauvais germe se développe après le déluge : Babylone, Ninive, etc. Le péché est là et règne en maître.
- Il y a l’idolâtrie car l’homme a des besoins religieux.
- Le monde rejette Christ
- Le monde est ce présent siècle mauvais … dans le mal, par les convoitises, etc
Genèse 4 … Jean 17 …1 Jean 2, 5 : ne pas aimer le monde ni les choses qui sont dans le monde.
Conclusion : 1 Cor. 5, 10 ; Jean 17, 15 ; Phil. 2, 15 ; Jean 18, 36
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Naaman devait faire quatre choses (2 Rois ch. 5)
Naaman était un grand chef, considéré dans son pays et même par son roi. Il était fort et vaillant. Comblé d’honneurs, richement vêtu, aux yeux de ceux qui le voyaient il ne paraissait manquer de rien. Mais … il était lépreux. La foule l’ignorait sans doute, et nul ne se doutait que sous la brillante armure se cachait une plaie rongeante. Lui le savait : c’est la première chose à savoir : nous sommes lépreux, c’est-à-dire pécheurs.
La deuxième chose, qui caractérise Naaman c’est qu’il veut être guéri. Avez-vous ce désir ? Voulez-vous être guéri de votre péché ? S’il ne vous pèse pas, si vous n’avez pas le sentiment d’avoir offensé Dieu, vous êtes semblable au malade qui refuse de se reconnaître tel, et de se soigner. Il n’y a pour lui, et pour vous, aucune espoir.
La troisième chose à faire est qu’il faut aller au Jourdain, et s’y plonger, après avoir ôté ses vêtements. Le Jourdain c’est le fleuve de la mort, s’y plonger, c’est dire : « Je suis pécheur, je mérite la mort puisque les gages du péché, c’est la mort. ». Aussi Naaman commence par refuser. Avez-vous reconnu votre péché devant Dieu ? L’avez-vous mis à découvert ? Sans cela, pas de guérison possible.
Enfin voici la quatrième chose à faire : se laver dans le fleuve de la mort, c’est venir à la croix où Jésus mourut, croire en Lui, dont le sang purifie de tout péché.
Lecteur, si vous êtes encore pécheur, voilà le chemin de la guérison. Il n’y en a point d’autre, car il n’y a pas d’autre nom que celui de Jésus par lequel nous puissions être sauvés.
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Offrir à Dieu :comparaison entre la loi et la grâce; exemples; application pratique
Le salut est gratuit, tout croyant devrait en être conscient. Même si la Parole certifie amplement cette gratuité du salut, il reste un devoir de reconnaissance envers Dieu. Si nous réalisons un peu ce que notre salut a coûté à notre Seigneur et Sauveur, nous chercherons bel et bien à rendre quelque chose à notre Dieu. L’auteur du Psaume 116 ressentait fortement ce besoin de « rendre », en retour de tout ce qu’il avait reçu lorsqu’il dit : « Que rendrai-je à l’Éternel pour tous les biens qu’il m’a faits ? » (v. 12). Le v. 17 de ce Psaume donne la réponse: offrir des sacrifices pour marquer sa reconnaissance.
La loi donnait des indications précises: des sacrifices obligatoires et rituels lors de jours déterminés et aussi le sacrifice de prospérité ou d’action de grâce qui pouvait être offert spontanément. Le risque, pour l’Israélite, comportait deux pièges: en négliger la réalisation par indifférence (Mal. 3, 8, 14), ou en multiplier les occasions dans le but de s’acquérir les faveurs divines (Es. 1, 11).
Comment s’acquitter d’un devoir qui nous paraît légitime ? Le Psaume 50 apporte la réponse, encore valable aujourd’hui: « Sacrifie à Dieu la louange, et acquitte tes vœux envers le Très-haut… Celui qui sacrifie la louange me glorifie; et à celui qui règle sa voie je ferai voir le salut de Dieu » (Ps. 50, 14, 23).
Comparaison entre la loi et la grâce
Schématisons un peu le principe de pouvoir offrir quelque chose à Dieu, même s’il n’a pas besoin de nos offrandes. Il y a d’abord notre être entier : « Présenter nos corps en sacrifice vivant » (Rom. 12, 1). Les Macédoniens l’avaient fait : « Ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur » (2 Cor. 8, 5).
Dans la période de la loi, des jours étaient fixés pour les diverses offrandes ou pour des vœux rendus obligatoires.
Dans la période actuelle, c’est sans cesse que nous sommes invités à offrir à Dieu, par Jésus Christ, un sacrifice de louanges, soit seul, soit en groupe (Héb. 13, 15).
La loi imposait un rituel, alors que, par Jésus Christ, l’Esprit Saint conduit la louange dans la liberté. C’est un privilège de pouvoir ainsi offrir, faisons-le toujours spontanément dans l’élan de nos cœurs.
Quelques exemples
La Parole donne divers exemples, positifs ou négatifs, pour nous enseigner :
Abel offre à Dieu des premiers-nés de son troupeau. Ce sacrifice sanglant confirme la sentence divine : la mort est le salaire du péché. Il annonce aussi que la mort d’un être vivant qui n’a pas eu part au péché sera le moyen que Dieu donnera pour réconcilier l’homme avec Lui-même (Gen. 4, 4).
Caïn, par contre, en offrant le fruit d’une terre maudite, ne tient pas compte de la malédiction de Dieu sur le sol et démontre sa volonté de mériter la faveur divine et d’échapper, peut-être, à la sentence prononcée (Gen. 4, 3).
Saül passe outre à l’ordre de Dieu et récupère le butin pris aux Amalékites pour sacrifier à l’Éternel. Il est sévèrement repris par le prophète Samuel qui lui dit : « L’Éternel prend-il plaisir aux holocaustes et aux sacrifices, comme à ce qu’on écoute la voix de l’Éternel ? Voici, écouter est meilleur que sacrifice, prêter l’oreille, meilleur que la graisse des béliers » (1 Sam. 15, 22).
David, après avoir préparé les matériaux pour la construction du temple, loue l’Éternel: « Et qui suis-je, et qui est mon peuple, que nous ayons le pouvoir d’offrir ainsi volontairement ? car tout vient de toi ; et ce qui vient de ta main, nous te le donnons » (1 Chr. 29, 14).
Application pratique
Si quelqu’un a bénéficié d’une faveur particulière dans son activité professionnelle, il se doit de remercier son supérieur, son patron. Il fera tout ce qu’il peut pour mériter ce dont il bénéficie. Traduisons cela sur le plan spirituel : n’y a-t-il pas l’exhortation à se conduire de façon digne de Celui qui nous a fait la grâce du salut et qui nous confie le rôle de témoins du Christ.
La reconnaissance qui est due à un donateur, quel qu’il soit, nous poussera à parler de sa générosité. Combien plus devrions-nous sans cesse louer Celui qui nous a tout donné !
Louer le Seigneur, c’est aussi rendre témoignage auprès de notre prochain en disant tout le bien que nous savons de Lui et que nous avons expérimenté, comme l’exemple du démoniaque de Gadara (Marc 5, 19).
Ces exemples tirés de la vie pratique font bien comprendre que Dieu, en donnant, ne place personne dans une position de débiteur à son égard : tout est gratuit de la part de Celui qui possède toutes choses. Ces exemples montrent la valeur de la reconnaissance que Dieu attend de ses bien-aimés, reconnaissance qui s’exprime par la louange et l’adoration. Si David l’avait déjà si bien compris, combien plus le chrétien qui connaît Jésus devrait y abonder !
Saisissons donc toutes les occasions où nous pouvons nous réunir pour rendre culte à Dieu, lui offrant d’un cœur sincère « un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui bénissent son nom » (Héb. 13, 15). Et ne négligeons pas le verset suivant : « Mais n’oubliez pas la bienfaisance, et de faire part de vos biens, car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (v. 16).
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Paradis perdu et retrouvé
4 x dans la Bible à CC 4, 13 ; Luc 23, 43 ;2 Cor. 12, 4 ; Apoc 2, 7.
Remonter à l’origine des choses pour les connaître sous leur vrai jour (Gen. 2 v. 7 à 9 et Gen. 3 v. 5 à 24 cf Rom. 5 v. 12 + Ps. 49 v. 7-10) #
Le péché est entré, le virus du péché est bien là # Mais avant que le péché entre, il y avait un lieu merveilleux : Eden. # Mais l’h a désobéi ; or le principe de l’obéissance c’est de garder le commandement sans raisonner # Satan dont le qualificatif de serpent est rappelé en Apoc. 12 v 9 s’adresse au plus faible des deux êtres pour séduire et tromper ; la conséquence est vite là : ils sont chassés du jardin = chute et conséquences (cf Gen. 3 v. 6-19) # En étudiant cela, on comprend que la première désobéissance renferme en elle le germe de tout le mal qui a dès lors corrompu le monde : désir de s’élever, de se faire égal à Dieu, de se passer de Lui … voilà la pensée secrète du cœur humain # La source du mal, c’est la méfiance envers Dieu # 1 Jean définit bien le monde i.e. ch. 2 v. 16 avec ces trois formes de convoitise. En Gen. 3 v. 6, les pensées de la femme avaient ce triple caractère. Ainsi, l’h, dans son orgueil, réclame de ses semblables une haute opinion nourrie par l’ambition de son cœur # Ainsi, la connaissance du bien et du mal, acquise par la chute, transforme le Paradis en un lieu insupportable et cela en raison du mal incompatible avec la présence de l’Eternel Dieu # On fuit : où es-tu ?, etc. Le 1er paradis, paradis terrestre, fut ainsi perdu par la désobéissance et ns sommes des enfants de désobéissance (Eph. 2 v. 2) # Les voies subséquentes de Dieu envers l’homme font ressortir d’autant meiux ce triste fait … du haut de Sinaï (cf Ex. 19 v. 8 et 24 v. 3) puis en Canaan (Jos. 24 v. 24) mais la désobéissance est toujours là (Jug. 2 v. 2) … et toutes ces choses leur arrivèrent comme type (1Cor. 10 v. 6 et 11). Mais Dieu reste « amour » car « Dieu est amour » (1 Jean 4 v. 8 et 16). Dieu ne veut pas la mort du pécHeur mais « l’obéissance dà la foi » (Rom. 1 v.5 et 16 v. 26) et Rom. 5 v. 19 à 21).
Les deux côtés de la conscience :
1) La connaissance du bien et du mal (cf Rom 2 v. 15). On essaye de se couvrir avec des feuilles. 2) Puis la responsabilité personnelle vis-à-vis de Dieu. On confesse nos péchés à Dieu. Notre conscience est alors en paix et devient « bonne ». Nous avons affaire au Dieu qui est lumière et amour.
La connaissance de son amour produit la confiance en Lui. On peut dès lors espérer dans un Dieu qui, pour le converti, n’est plus un Juge mais un Sauveur. Christ a payé notre dette.
Un détail : Adam a saisi par la foi que Dieu, tout en ayant prononcé un jugement sur le serpent, la femme et Adam, il a aussi saisi que la semance de la femme brisera … et appelle alors sa femme « Eve à = vivant.
Tout est remarquable : vêtement de peau, sang qui a jailli du sacrifice offert et qui parle du sang de Christ, etc. Mais toutefois les chérubins sont là. Le Paradis n’est plus pour cette race coupable. L’homme est chassé en vertu de la sainteté divine. Il est chassé en jugement, certes, mais par des voies pleines de grâce et d’espérance pour l’avenir, espérance fondée sur une justice toute nouvelle, la justice de Dieu.
L’expulsion de nos premiers parents détermine la situation actuelle de tous ceux qui sont nés d’eux : nés et élevés en dehors du Paradis alors que l’arbre de vie est dedans. La position d’un homme est donc loin de Dieu, sous le pouvoir de Satan qui exerce son pouvoir en dehors du jardin. Alors que de cris de détresse s’élèvent de cette terre.
Mais il y a cependant un seul homme qui a pu se dévouer pour recevoir le terrible coup du jugement : Jésus (2 Cor. 5 v. 21 ; Héb. 10 v. 5-10 ; Zach. 13 v. 7, etc, etc). Lui seul pouvait répondre à notre place.
Au moment même des souffrances du Seigneur, il y avait à côté de lui un pauvre brigand qui se reconnaissait pécheur, condamné à mort justement, et qui, en proclamant l’innocence et la justice parfaite de Jésus, lui dit: « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume ».
Jésus lui dit: « En vérité, je te dis: AUJOURD’HUI TU SERAS AVEC MOI DANS LE PARADIS. » Voilà déjà, pour Jésus, un fruit du travail de son âme, voilà le paradis de Dieu ouvert au pécheur repentant, par la croix de Jésus; le chemin de la vie à travers la mort. La justice satisfaite n’a plus rien à demander à un pécheur lavé dans le Sang de Jésus. Celui qui croit en Jésus a la vie éternelle, il ne viendra pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. n n’y a pas de condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus. (Jean 5, 24; Rom. 8, 1.) Et puis qui peut dire tout ce que contiennent ces paroles : « Tu seras AVEC MOI » Jésus-Christ a été livré par le conseil défini et par la préconnaissance de Dieu. Ce sont cependant les hommes qui ont été les instruments de la mort du Prince de la vie; ainsi, ils ont mis à découvert toute la haine invétérée du coeur naturel contre Dieu. Jésus allait de lieu en lieu, faisant du bien, agissant toujours en grâce; délivrant ceux que le diable avait asservis à sa puissance. Comment l’ont-ils reçu? Ils l’ont accablé de mépris et d’outrages; ils Lui ont dressé des piéges; ils ont cherché sa vie; de sorte que Lui-même a dit: « Si je n’eusse pas fait parmi eux les oeuvres qu’aucun autre n’a faites, ils n’auraient pas eu de péché; mais maintenant ils ont et vu et haï et moi et mon Père (Jean 40, 24), A la fin, s’étant saisis de Lui, ils amenèrent de faux témoins pour le condamner à mort; ils lui crachèrent à la figure; puis, l’ayant mis en croix, ils se tenaient là pour le regarder en se moquant de Lui. Enfin, comme si tout cela n’était pas suffisant, un soldat armé d’une lance lui perça le côté; et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau, témoignage du salut que procurait sa mort, même pour ceux qui le tuaient, s’ils venaient à croire en Lui.
Tel est l’homme et tel est Dieu. La plus haute manifestation de l’amour de Dieu fait ressortir la haine acharnée du coeur de l’homme contre Lui, et contre tout ce qui est de Lui. C’est pour une telle créature, cependant, que Dieu, dans son amour infini, « a donné son Fils unique, afin que
QUICONQUE CROIT EN LUI NE PÉRISSE POINT, MAIS AIT LA VIE ÉTERNELLE. Or, Jésus dit encore maintenant à celui qui vient à Lui: «Tu seras AVEC MOI DANS LE PARADIS ».
S’il a fallu la croix de Christ pour démontrer pleinement ce que c’est que l’homme déchu, il n’a pas fallu moins, non plus, pour donner un démenti complet à l’adversaire.
Devant la croix de Christ, nous sommes forcés de reconnaître que Dieu a donné ce qu’Il avait de plus cher afin de pouvoir justifier le pécheur qui croit en Lui. Dieu n’a pas épargné son propre Fils, mais l’a livré pour nous, afin que nous devinssions ses héritiers et que nous fussions avec Lui dans la gloire céleste, « connaissant à fond, commé aussi nous avons été connus. » (1 Cor. 13, 12; Gal. 4, 9).
Nous avons donc passé en revue la position actuelle de l’homme chassé du premier paradis, ainsi que la manière dont Dieu, par Christ, a ouvert le chemin du salut. Les faits racontés dans le chapitre 3 de la Genèse s’accordent avec tout ce que nous voyons autour de nous dans ce monde. Le péché règne partout et la mort ne cesse pas de faucher ses victimes. Malgré cela, par la grâce de Dieu, la porte du salut est encore ouverte. Et vous, cher lecteur, êtes-vous sauvé? Si vous ne connaissez pas le Seigneur Jésus Christ, vous demeurez dans les ténèbres de ce monde loin de Dieu.
Vous direz peut-être qu’il n’y a pas de votre faute; que vous êtes né et que vous avez été élevé duns le pécllé, et que même, lorsque vous éprouvez le désir d’en être délivré, Satan est plus fort que vous et vous retient. Il faut cependant convenir que cela ne peut point vous servir d’excuse devant Dieu. La délivrance est là pour celui qui croit. La Parole de Dien a la puissance de sauver nos âmes. « Écoutez cette parole, et votre âme vivra ».
Rappelez-vous encore ceci: c’est que l’homme s’est servi de son libre arbitre pour entrer dans le service de Satan. Il a préféré écouter le mensonge du diable, plutôt que de rester soumis au commandement de son Dieu. Satan est un maître très dur mais l’homme est volontairement son esclave. Vous ne savez que trop, cher lecteur, que vous aimez à vivre dans l’indépendance de Dieu, dans la désobéissance à sa volonté; c’est pourquoi, si vous ne vous rendez pas à l’appel du Seigneur, qui dit : «Venez àmoi» vons aurez à reconnaître la vérité de cette autre parole: « Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie » (Jean 5, 20). La volonté propre de votre méchant coeur, qui est inimitié contre Dieu, vous tient éloigné de lui. Il y a deux chemins ouverts devant vous; celui de la vie et celui du jugement. Vous faites partie d’un monde qui a mis le comble à sa rébellion contre Dieu, en crucifiant son Fils unique. Dieu a ressuscité son Fils d’entre les morts et l’a établi juge des vivants et des morts (Actes 10, 42). Le Père a donné tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père (Jean 5, 22, 23). Si donc vous n’êtes pas sauvé par le Fils de Dieu, vous serez jugé par Lui; et quand vous vous trouverez devant son trône, rien ne pourra vous abriter (Voyez Apoc. 20).
Celui qui a le Fils de Dieu a la vie, et devient héritier de la gloire et du bonheur éternels qui se trouvent dans le PARADIS DE DIEU.
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La Parole ou l’Écriture ?
2 Tim. 3, 16, nous avons le terme employé « tout écriture ». Cette remarque réduit à néant cette subtilité rationaliste que la Parole est contenue dans les écritures et que c’est la Parole et non pas l’Écriture qui est inspirée. Or, dans la Parole elle-même, ce terme « l’Écriture » ou « les écritures » a la même portée, la même valeur, le même sens, la même puissance, la même inspiration divine que cet autre terme : la Parole ou la Parole de Dieu. Citons : Rom. 3, 10 ; 4, 3 ; 10, 11 ; Luc 24, 27,45,46 ; Jean 5, 47 ; 6, 45 ; 10, 35 et enfin 2 Pi. 3, 16. Ce dernier passage, comme celui que nous considérons dans 2 Tim. 3, 16, envisage spécialement « les écritures » au point de vue de la pleine révélation du NT. Paul lui-même qualifie ses propres écrits d’écrits prophétiques (Rom. 16, 26).
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Le Pentecôtisme
Est-ce une secte ?
1 Cor. 11, 19
ce passage montre qu’une secte repose sur une base humaine, ce qui est le cas dès que l’on s’écarte de la Parole qui est la vérité (Jean 17, 17)
Gal. 5, 20
les sectes font partie des œuvres de la chair
2 Pi. 2, 1
ce sont les faux docteurs qui introduisent les sectes.
Quant au Pentecôtisme, voici quelques traits saillants :
Les débuts datent des années 1900 et suivantes.
Ils recherchent de nouvelles effusions du Saint-Esprit.
Ils affirment que la possession du don des langues serait la preuve qu’une personne est scellée du Saint-Esprit.
Leurs doctrines et pratiques en relation avec les guérisons.
Les quelques points ci-dessus sont les plus saillants. Quant au premier, il ressort que de faux docteurs sont les instigateurs de la secte, comme si l’enseignement de la Bible n’est pas suffisant. Quant aux effusions du Saint Esprit, au don des langues et des guérisons, l’on recherche par là toutes sortes de manifestations extérieures et l’on néglige de nombreux passages de la Parole comme :
Éph. 1, 13 // Jean 14, 36 // Jean 16, 7-15, etc = pas besoin de nouvelles effusions du S.E. pour en saisir le rôle.
1 Cor. 12, 28-30 // 1 Cor. 14, 20-23 // 1 Pi. 1, 1-7 = ces passages suffisent pour saisir la portée du don des langues et des guérisons.
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Philippiens et expérience chrétienne.
· Ch. 1 v. 1-11. On peut lire Col. 3 v. 16-17 en regard du v. 9.
· Ch. 1 v. 21 : nous y avons le résumé de l’expérience chrétienne.
· Ch. 1 v. 27-30 : la conduite d’une manière digne de l’évangile
· Ch. 2 v. 5-8 : l’humilité divine à forme, ressemblance, figure à moins précis que le terme « image » lorsque seules les personnes divines sont présentées.
· Ch. 2 v. 12-15 : il y a un but de la foi à travailler ; ne soyons pas sauvés « comme à travers le feu »
· Ch. 3 v. 7-9 : la foi en Christ, la nourriture du chrétien
· Ch. 3 v. 14 : soulignons « avec effort »
· Ch. 3 v. 20-21 : nous avons vu « courir ». Ici, nous avons « attendre ». C et A.
· Ch. 4 v. 6 et 7 : la dépendance de la foi.
· Ch. 4 v. 8 et 9 : les pensées de la foi.
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La Philistie (un trait parmi d’autres)
La Philistie envahit Juda et occupe ses villes sous Achaz, bien des années après Ozias ( 2 Chr. 28, 18). Ézéchias combat les Philistins (2 Rois 18, 8). Ils sont ensuite frappés par le Pharaon (Jér. 48), puis détruits par Nebucadnetsar (Ezé. 25, 15-17).
À différentes reprises ils avaient vendu la captivité tout entière (je serais tenté de croire que ce terme indique Juda ET les dix tribus) soit à la Grèce (Joël 3, 6), soit à Édom (Amos 1, 6). Évidemment, ces choses avaient lieu souvent et ne sont pas relatées dans des occasions historiques particulières. La destruction de la Philistie est aussi mentionnée en Jér. 48 ; cette nation reparaît à la fin des temps et son jugement a la même cause que par le passé (Joël 3, 4).
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Sur la prière dans le NT
Matt. 18, 19 à le commun accord
19 Je vous dis encore que si deux d’entre vous sont d’accord sur la terre pour une chose quelconque, quelle que soit la chose qu’ils demanderont, elle sera faite pour eux par mon Père qui est dans les cieux
Matt. 21, 18 à 22 à la foi et la confiance + le commun accord, foi, confiance et, prochain passage : la précision
18 Et le matin, comme il retournait à la ville, il eut faim. 19 Et voyant un figuier sur le chemin, il s’en approcha ; et il n’y trouva rien que des feuilles ; et il lui dit : Que jamais aucun fruit ne naisse plus de toi ! Et à l’instant le figuier sécha. 20 Et les disciples, le voyant, en furent étonnés, disant : Comment en un instant le figuier est-il devenu sec ! 21 Et Jésus, répondant, leur dit : En vérité, je vous dis : Si vous avez de la foi et que vous ne doutiez pas, non seulement vous ferez ce qui [a été fait] au figuier, mais si même vous disiez à cette montagne : Ôte-toi et jette-toi dans la mer, cela se ferait. 22 Et quoi que vous demandiez en priant, si vous croyez, vous le recevrez.
Luc 11, 5 et 9 à 13 à la précision
5 Et il leur dit : Qui sera celui d’entre vous qui, ayant un ami, aille à lui sur le minuit, et lui dise : Ami, prête-moi trois pains
9 Et moi, je vous dis : Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et il vous sera ouvert ; 10 car quiconque demande, reçoit ; et celui qui cherche, trouve ; et à celui qui heurte, il sera ouvert. 11 Or quel est le père d’entre vous à qui son fils demandera un pain et qui lui donnera une pierre ? ou aussi, [s’il demande] un poisson, lui donnera, au lieu d’un poisson, un serpent ? 12 ou aussi, s’il demande un œuf, lui donnera un scorpion ? 13 Si donc vous qui êtes méchants, vous savez donner à vos enfants des choses bonnes*, combien plus le Père qui est du ciel donnera-t-il** l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent.
Luc 18, 1 à 8 à la persévérance … jusqu’à l’importunité
1 Et il leur dit aussi une parabole, pour [montrer] qu’ils devaient toujours prier et ne pas se lasser, 2 disant : Il y avait dans une ville un certain juge qui ne craignait pas Dieu et qui ne respectait pas les hommes ; 3 et dans cette ville-là il y avait une veuve, et elle alla vers lui, disant : Venge-moi de mon adversaire. 4 Et il ne le voulut pas pour un temps. Mais après cela, il dit en lui-même : Quoique je ne craigne pas Dieu et que je ne respecte pas les hommes, 5 néanmoins, parce que cette veuve m’ennuie, je lui ferai justice, de peur que, revenant sans cesse, elle ne me rompe* la tête. 6 Et le Seigneur dit : Écoutez ce que dit le juge inique*. 7 Et Dieu ne ferait-il point justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et il use de patience [avant d’intervenir] pour eux ? 8 Je vous dis que bientôt il leur fera justice. Mais le fils de l’homme quand il viendra, trouvera-t-il de la foi sur la terre ?
— v. 5 : ou : qu’elle ne vienne perpétuellement me rompre. — v. 6 : ailleurs : injuste.
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Sur « la prière en commun »
Dans la prière en commun il y a : 1) l’accord cf Matt. 18, 19 ; 2) la foi et la confiance cf Matt. 21, 22 + Jac. 2, 6 ; 3) la précision dans la prière cf Luc 11, 6 ; 4) la persévérance jusqu’à l’importunité (Luc 18, 1-8).
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Ne pas regarder à soi-même mais regarder à Jésus Christ comme ANCRE et comme ÉTOILE BRILLANTE DU MATIN
Préambule : dans la vie, lorsque tout va bien ou au contraire lorsque tout va mal, la tendance de l’homme est de trouver des ressources en lui-même. Le chrétien n’échappe pas à cela. Mais Dieu nous invite à regarder ailleurs. Pour le salut, il faut saisir la bouée de sauvetage et pour la marche, il faut avoir une ancre et penser à l’étoile brillante du matin. Voyons, dans 3 passages :
Héb. 6, 9 à 20 (l’ancre) : le « Mais » du v. 9 se réfère à un contexte éprouvant. Le v. 9 tourne nos pensées vers des choses meilleures. C’est aussi l’unique fois que le mot « bien-aimés » se trouve dans les Hébreux. Puis il y a des mises en garde et des exhortations à croire car il y a des promesses et une espérance. Puisse notre espérance être cette ancre de l’âme. C’est éternel. Ne regardons donc pas à nous-mêmes car Satan, par un moyen ou l’autre, veut tourner nos regards vers nos propres ressources. Or, dans le « moi », il y a aucune ressource. Il faut vraiment que nous soyons « ancrés » pour ne pas aller à la dérive.
v. 10 à Dieu rénumère bien
v. 13 à 15 à Abraham : exemple de foi et de patience.
v. 18b à penser aux villes de refuge de Nb 35 et Jos. 20
Apoc. 22, 16 et 17 (l’étoile brillante du matin) : quelle richesse dans ce passage. Les assemblées sont en vue. Christ est tout à la fois la racine et la postérité de David ainsi que l’étoile brillante du matin. En fait, cette étoile n’éclaire rien sur la terre mais illumine le ciel à son apparition. C’est l’étoile divine qui va se lever pour nous à l’horizon. Et ici-bas, pensons au marin qui dirige son navire en ayant une étoile comme point de repère pour ne pas dévier de sa route. Que cette étoile soit toujours présente dans nos pensées, dans nos cœurs. Dans ces v. 16 et 17, Christ se présente lui-même tout en déclarant avoir envoyé son ange. Christ fait jaillir l’effusion du cœur de l’Église sous l’effusion du Saint Esprit en rapport avec ces termes « racine et prospérité » et « étoile brillante du matin ». L’Église peut donc dire « viens ». Dans le « viens » du v. 17, il y a aussi une autre classe de personnes ; ce sont ceux qui n’attendent pas le Seigneur, qu’ils soient sauvés ou, en élargissant, ceux qui sont incrédules.
Ps. 107, 23 à 32 + 6, 13, 19 (que ferions-nous sans l’ancre et sans l’étoile brillante) : en lisant ces versets, nous comprenons que notre vie ici-bas n’est pas une promenade mais nous réalisons aussi que l’Éternel délivre de toutes les difficultés. Si les fidèles de l’Ancien Testament louent l’Éternel en réalisant les délivrances dont ils sont les objets, combien plus nous, membres du corps de Christ, devrions-nous toujours nous réjouir en Lui, notre céleste époux.
Encore : au vu de ce qui précède, ne soyons pas découragés au milieu de la faiblesse dans laquelle se trouve l’Église du Seigneur (les assemblées locales) dans ces temps difficiles de la fin. En faisant l’expérience des ressources de la foi, dont « l’ancre de l’âme, sûr e et ferme » et « l’étoile brillante du matin », soyons des vainqueurs en Celui qui nous aime et que nous attendons.
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Dieu répond
Gen. 41, 16 : Dieu donnera une réponse
Eccl. 5, 20 : Dieu lui a donné une réponse
Êtes-vous
- Triste ? alors lisez : Eccl. 7, 3
- Riche ? alors lisez : Jér. 9, 23
- Sage selon le monde ? alors lisez : 1 Cor. 3, 19
- Juste à vos propres yeux ? alors lisez : Rom. 3, 10
- Hypocrite ou impie ? alors lisez : Job 20, 5
- De ceux qui disent que la parole de la foi est folie ? alors lisez : 1 Cor. 1, 18
- Incrédule ? alors lisez : Jean 3, 16
- Moqueur ? alors lisez : Prov. 19, 20
- Un pécheur perdu ? alors lisez : Luc 19, 10
- Croyant ? alors lisez : 1 Pi. 1, 8
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Quelques pensées sur le ROYAUME
Le royaume de Dieu, mentionné plus de 30 fois dans l’évangile de Luc, est la sphère, le domaine, où les droits de Dieu sont reconnus. Il comprend d’abord le ciel. Pour cette raison, l’expression « royaume des cieux » est également souvent mentionnée mais spécialement dans l’évangile de Matthieu. Mais le royaume devait aussi s’étendre à Israël et à la terre. Et s’il y a un domaine où les droits moraux du Seigneur sont déjà reconnus, c’est celui des cœurs qui Lui appartiennent. Votre cœur est-il une province
du royaume de Dieu ?
En certains endroits de la Parole, l’expression royaume des cieux et royaume de Dieu veut dire la même chose, tout comme canton de Genève et république de Genève désigne le même endroit. Mais s’il s’agit d’identifier cela dans l’histoire, nous avons une différence. Ainsi l’expression royaume « des cieux » se trouve seulement dans Matthieu et lorsque l’Esprit de Dieu désire parler de ce qui a déjà été, l’expression royaume de Dieu est dite. Ainsi en Rom. 14, 17 nous comprenons que l’on ne pourrait pas dire « royaume des cieux » mais royaume de Dieu comme le rend le texte. Dans ce passage, le royaume des cieux est ainsi nécessairement le royaume de Dieu mais l’expression « royaume des cieux » est relative à un état de choses dans les dispensations de Dieu et fait allusion à Daniel ch. 7. C’est pourquoi cette expression se trouve en Matthieu, évangile s’adressant surtout aux Juifs à bien des points de vue, évangile qui montre l’accomplissement de la prophétie et des promesses faites aux Juifs. C’est pourquoi il est question du royaume des cieux dans cet évangile. Et lorsque Christ était sur la terre, il s’exprime selon Luc 17, 21 « que le royaume de Dieu est au milieu de vous » car le roi est là. Depuis l’exaltation de Jésus, le royaume des cieux a pris un caractère spécial, en tenant compte de la réjection des Juifs pour un temps … et cela est exprimé pleinement en Matthieu chapitre 13.
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Pensées sur le sabbat
Gen. 2, 1-3
sabbat de la création … interrompu dès Gen. 3. Dès lors travail selon Jean 5, 17
- Toutes les fois que le peuple est placé dans une condition spéciale, reconnu comme
peuple placé dans une telle condition, il est parlé du sabbat :
Ex. 16, 22-30
le sabbat est un don mais l’homme ne l’accepte pas ainsi
Ex. 20, 11
en rapport avec la loi
Ex. 31, 14-17
en rapport avec l’établissement du Tabernacle
Nom. 15, 32-36
on voit que l’homme ne peut pas garder le sabbat comme une loi
- Le sabbat est un type du jour du Seigneur ; observons ce jour
- Lév. 23, 1-3 : le sabbat occupe une place unique et indépendante. Caractère et circonstance. Puis au v. 4 il y a la Pâque autrement dit la rédemption pour commencer et à la fin la fête des tabernacles autrement dit la gloire millénaire pour finir. Quant au sabbat, il est à part, il est avant et après.
- Le sabbat est le grand résultat de tout et chaque semaine Dieu le rappelle à Israël
- Luc 6, 1-5 : le repos de la création ayant manqué, Dieu va nous amener à un repos de rédemption. Jésus ayant été rejeté, le sabbat, signe de l’alliance, tombe avec lui.
- Réconciliation de tout : Osée 2, 21-22 ; Col. 1, 19-21
- Exhortation : Héb. 4, 1-11
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Sur la sainteté
« Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire. » (Hébreux 4:13)
Comment Dieu juge le mal
Dieu ne laisse rien passer. Il peut tout pardonner et tout purifier, mais il ne peut rien laisser passer. S’il est vrai qu’il aime le pécheur, il n’a jamais aucune indulgence pour le péché. De plus il ne pèse pas ce dernier à notre balance mais à la sienne. Un homme n’admet dans sa compagnie que les personnes qui lui conviennent ; il en exclura celles qui lui feraient honte. Dieu agirait-il d’une autre manière ? Pourrait-il tolérer dans sa présence toute trace de souillure, de désordre ou de propre volonté ? Non, il faut que Dieu, qui veut nous rendre heureux par sa sainte présence, juge le mal selon cette présence pour l’en exclure absolument. Il est certain que la stupidité morale et l’endurcissement de notre conscience nous empêchent de discerner l’existence du mal en nous, mais faut-il que Dieu devienne aveugle sous prétexte que le péché nous aveuglés nous ? Faut-il que Dieu se déshonore lui-même, fasse bon marché de sa sainteté et rende d’autres personnes malheureuses afin de laisser le mal se faire impunément ? Non, cela est impossible. Dieu, bien qu’il soit patient, juge tout.
Dieu n’ignore rien, et le mal, si voilé qu’il puisse être pour nous, est toujours à ses yeux le mal. Il peut avoir compassion, éclairer par son Esprit la conscience du pécheur, préparer, même au plus grand coupable, un moyen de s’approcher de Lui, mais tout cela ne change en rien son jugement du péché./ J.N.D.
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Lot des saints dans la lumière
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Texte biblique de l’épître aux Colossiens, ch. 1 v. 9 à 12 :
9 C’est pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons ouï parler, nous ne cessons pas de prier et de demander pour vous que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, 10 pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre, et croissant par la connaissance de Dieu : 11 étant fortifiés en toute force, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et constance*, avec joie, 12 rendant grâces au Père qui nous a rendus capables* de participer au lot des saints dans la lumière
— v. 11 : ailleurs : longanimité. — v. 12 : ou : dignes.
· Cette expression se trouve dans Col. 1, 12. L’épître aux Colossiens a été écrite par l’apôtre Paul. Elle s’adresse à des croyants (ceux de Colosse, mais aussi à tous croyants en tous lieux pendant la période de l’Église) qui sont encore sur la terre mais avec une vie changée par le Christ en Dieu. Nous sommes vus comme « morts et ressuscités, vivants sur la terre ». Pour vivre cette vie de ressuscités, les Colossiens devaient « voir Christ » pour marcher d’une manière digne de Lui. C’est pourquoi nous avons ce merveilleux paragraphe depuis le v. 9 en passant par le v. 12 qui nous montre l’ineffable part que nous avons. Deux passages en rapport :
1 Jean 1, 6 et 7 : texte biblique :
6 Si* nous disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité ; 7 mais si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout* péché.
— v. 6 : le cas étant que (ici, et dans tous ces passages introduits par «si»). — v. 7 : ou : chaque.
· montre la nécessité de se trouver individuellement dans la lumière.
Éph. 2, 5 à 7 : texte biblique :
5 alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (vous êtes sauvés par [la] grâce), 6 et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus, 7 afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le christ Jésus.
· présente cette ineffable part du croyant faisant des progrès et réalisant cette position céleste avec Christ. Cela va encore plus loin que le sujet général des Colossiens.
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Sur la table du Seigneur
1 Cor. 10, 14 à 22
14 C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. 15 Je parle comme à des personnes intelligentes : jugez vous-mêmes de ce que je dis. 16 La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ? 17 Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain. 18 Considérez l’Israël selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices n’ont-ils pas communion avec l’autel ? 19 Que dis-je donc ? que ce qui est sacrifié à une idole soit quelque chose ? ou qu’une idole soit quelque chose ? 20 [Non], mais que les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non pas à Dieu : or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. 21 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons. 22 Provoquons-nous le Seigneur à la jalousie ? Sommes-nous plus forts que lui ?
Quelques notes sur ce passage
La table, dans la Parole, est le lieu où la communion se réalise (2 Sam. 9, 13 à 13 Et Mephibosheth habitait à Jérusalem, car il mangeait toujours à la table du roi ; et il était boiteux des deux pieds.).
Dans 1 Cor. 10, 17, une vérité importante est introduite : savoir que le pain sur la table du Seigneur est l’expression de Son corps spirituel tout entier composé de tous les croyants, tandis que dans la cène il représente le corps de Christ sur la croix.
Pour être reçu à la table du Seigneur, il faut la confession de Christ, être membre de son corps, et avoir de la sainteté dans la marche.
Au sujet de la responsabilité de l’assemblée quant à la réception à la table du Seigneur, cette responsabilité est dégagée lorsque se présente à elle un croyant porteur d’une lettre de recommandation (voir : Act. 18, 27 ; Rom.16, 1-2 ; 2 Cor. 3, 1-2), parce qu’il est déjà admis à la table du Seigneur dans une autre localité où la table est dressée sur le terrain de l’unité du corps. Il est membre du corps de Christ, ayant donc place à la table du Seigneur partout où elle est dressée sur ce terrain.
Si des chrétiens qui n’ont pas personnellement de fausses doctrines participent à une table à laquelle sont reçus ceux qui en ont, ils s’identifient avec cette table là ; en retournant à une table pure du mal, ils mettent celle-ci en communion avec ce mal. (Principe enseigné en 1 Cor.10, 19 à 22).
Lorsqu’il y a lieu de recevoir à la table du Seigneur des personnes engagées dans des associations qui tolèrent le mal, il faut distinguer entre ceux qui sont sciemment associés avec le mal et ceux qui s’en sont associés d’une manière inconsciente. Il faut « sauver » ces derniers « avec crainte », les arrachant hors du feu, selon Jude 23.
L’assemblée a donc une importante responsabilité. La table est la table du Seigneur. Deux caractères essentiels doivent y être maintenus : la sainteté et la vérité, car Il est « le Saint, le Véritable » (Apoc. 3, 7). Par conséquent, celui qui a commis le mal n’a plus sa place à la table du Seigneur tant qu’il n’a pas confessé son péché, dans une humiliation vraie et sincère qui le conduira à une pleine restauration. Et cela, qu’il s’agisse d’un mal moral ou d’un mal doctrinal : le premier, c’est la souillure de la chair ; le second, la souillure de l’esprit (2 Cor. 7, 1 à Ayant donc ces promesses, bien-aimés, purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu.). Un croyant coupable d’un mal moral pourrait-il avoir communion avec celui qui est le Saint ; coupable d’un mal doctrinal, avec celui qui est le Véritable ? La Parole l’appelle « le méchant ». L’assemblée est responsable de l’exclure. La sainteté de la table du Seigneur l’exige. Ne pas le faire, c’est méconnaître l’enseignement de l’Ecriture : 1 Cor. 5, 7, 13 : 7 Ôtez* le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain. Car aussi notre pâque, Christ, a été sacrifiée : 13 Mais ceux de dehors, Dieu les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous-mêmes.
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Quelques aspects du témoignage collectif
Act. 4, 32 : un cœur, une âme
Gal. 5, 13; Rom. 12, 10 : vivre toujours unis
Jean 17, 21 : être unis constitue le témoignage vis-à-vis du monde
Jean 11, 52 : cette unité se trouve proclamée dans la cène
- Celui qui marche par l’Esprit n’éprouve pas de difficultés à suivre ces enseignements. Si l’influence du monde se fait sentir, l’affection tiédit.
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Tribu d’Éphraïm … pensées sur cette tribu (CTA3AJE)
Joseph est le onzième fils de Jacob, ·le fils de sa vieillesse. (Gen. 37, 3). Il est le premier enfant de Rachel qui, voyant enfin son désir accompli d’être mère, lui donne le nom de Joseph qui signifie qu’il ajoute! Non seulement elle reconnaît que l’enfant lui est donné de Dieu, mais elle souhaite encore en avoir d’autres (Gen. 30, 24). Joseph a épousé Asnath, la fille d’un sacrificateur égyptien. Il a eu deux fils, Manassé et Ephraïm, qui ont été adoptés par leur grand-père afin qu’ils deviennent, non pas deux branches d’une même tribu, mais deux tribus distinctes au même titre que ses premiers-nés. Jacob en effet avait dit à Joseph: .Tes deux fils qui te sont nés dans le pays d’Égypte… sont à moi comme Ruben et Siméon”. Il avait en outre déclaré, en les bénissant, qu’Ephraïm, le plus jeune, serait plus grand que Manassé: ·Et il mit Ephraïm avant Manassé”, est-il écrit (Gen. 48, 5, 20). Nous n’avons donc pas à nous occuper de la tribu de Joseph, mais des deux tribus d’Ephraïm et de Manassé. Au reste, l’expression tribu de Joseph ne se rencontre qu’une fois dans l’Ancien Testament (Nomb. 13, 12) et une fois dans le Nouveau Testament (Apoc. 7, 8). Il n’est pas sans intérêt de relever que le nom de Joseph, en dehors des passages où il est question du patriarche lui-même, désigne dans l’Écriture:
1. soit les deux tribus issues de la descendance de ses fils, comme l’indique le passage suivant: <Josué parla à la maison de Joseph, à Ephraïm et à Manassé” (Josué 17, 17); 2. soit le royaume des dix tribus d’Israël en contraste avec celui des deux tribus de Juda et Benjamin: <Je rendrai forte la maison de Juda, et je sauverai la maison de Joseph, (Zach. 10,6); 3. soit enfin le peuple d’Israël tout entier, selon l’expression du psalmiste: ·Toi qui mènes Joseph comme un troupeau” (Ps. 80, 1).
A. La tribu d’Ephraïm
Ephraïm est le deuxième fils de Joseph. Ce nom qui signifie double fertilité, lui a été donné par son père en souvenir des nombreuses bénédictions que Dieu lui avait accordées en Égypte, “le pays de son affliction« (Gen. 41, 52). Du jour où, sur le désir de son grand-père, Ephraïm a eu la prééminence, il est presque toujours cité avant son frère aîné, Manassé.
Il eut trois fils, Shuthélakh, Béker et Thakhan (Nomb. 26, 35). C’est par eux et leur descendance que s’est constituée la tribu d’Ephraïm.
Ses limites
La tribu d’Ephraïm a occupé la partie centrale de la Palestine. Son territoire était limité au nord par celui de Manassé, au sud par celui de Dan et de Benjamin, à l’ouest par la plaine de Saron, le long de la mer Méditerranée, et à l’est par le Jourdain. Parallèlement à ce fleuve, il était traversé par la chaîne des Monts d’Ephraïm dont, au nord, les deux sommets les plus élevés sont demeurés célèbres: la montagne de Garizim, d’une altitude de près de 900 m et la montagne d’Ebal, de 1000 m environ. C’est là que se faisaient entendre solennellement les bénédictions et les malédictions ordonnées de Dieu, selon que son peuple serait fidèle ou infidèle (Deut. 27, 11).
Ses villes
Lors du partage de la Terre promise, douze villes échurent à la tribu des fils d’Ephraïm (Josué 16, 5-10; 1 Chrono 7, 28). Nous rappellerons le nom de quatre d’entre elles:
1. Béthel, ville appelée de ce nom par Jacob, lorsque, dans une vision, il vit ·la maison de Dieu… la porte des cieux (Gen. 28, 17). C’est cette ville qui, après le schisme des dix tribus, devint l’un des deux sièges principaux de l’idolâtrie en Israël (1 Rois 12,29).
2. Silo, le lieu de la demeure du tabernacle durant trois siècles, depuis les jours de Josué jusqu’aux jours de Samuel (Josué 18, 1; 1 Sam. 3, 21), puis abandonné par Dieu à cause de la malice de Son peuple (Jér. 7, 12).
3. Sichem, ville de refuge située entre les monts Garizim et Ebal, appelée plus tard Sichar, connue aujourd’hui sous le nom de Néapolis ou Naplouse. C’est là que les os de Joseph ont été ensevelis Josué 24, 32). C’est là aussi que, plus tard, près de la fontaine de Sichar, le Seigneur Jésus révéla à une femme de la Samarie le don de Dieu, la vie éternelle, et qu’Il lui enseigna quel était le tribut du croyant, l’adoration rendue à Dieu en esprit et en vérité Jean 4, 5, 24).
4. Timnath-Sérakh, dans la montagne d’Ephraïm, où Josué a été enseveli (Jos 24, 30)
Fils de Joseph et d’Asnath, fille de Poti-Phéra. Bien que cadet, Ephraïm sera plus grand que son frère Manassé. Il sera l’ancêtre d’une multitude de descendants, la tribu d’Ephraïm (voir Gen. 48 v.18-20). Ephraïm et Manassé, bien qu’ils ne fussent que petits-fils de Jacob, furent traités comme s’ils étaient ses fils, et l’on regarde leurs descendants comme formant deux tribus au lieu d’une. La tribu d’Ephraïm était forte de 40500 personnes puis de 32500. Elle se plaça à la tête de 10 tribus (Es. 7 v.2; Osée 4 v.17, etc.,)
Env. 40 mentions dans la Parole.
Comme toute tribu et tout homme, les passages faisant mention d’Ephraïm montrent qu’il y eut bien des hauts mais aussi des bas ainsi que l’indiquent les quelques références et exemples ci-après :
- Deut. 33, 13-17 : bénie par Moïse
- Jos. 16, 10 : ne déposséda pas les Cananéens. Ce fut une erreur de leur part
- Jug. 1, 29 : ibib
- 1 Rois 9, 16 : ibib
- Jos. 18, 1 : le tabernacle dressé en Silo = bénédiction
- Jug. 7, 27 : châtia les Madianites
- 1 Rois 12, 29 : Jéroboam plaça un veau d’or à Béthel
- 2 Chr. 30, 18 : mangea la Pâque
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Tyr
Tyr agit envers Israël comme les Philistins. Plusieurs nations coopéraient avec Tyr dans le trafic des esclaves, le plus lucratif d’alors (Ezé. 27, 13).
Tyr qui avait livré la captivité tout entière à Édom, est livré à l’Assyrie, puis à Nebucadnetsar, après la défaite des Philistins. Nous retrouvons Tyr avec Sidon au jugement du dernier jour (Joël 3, 4).
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Sur la « vierge Marie »
Dans les saintes écritures Tout ce que nous devons savoir en ce qui concerne la piété et la foi est contenu dans l’Écriture.
Le croyant ne peut que se soumettre à l’enseignement de la Parole de Dieu.
La Bible nous parle de la vierge Ma rie, la mère du Sauveur, au cours des Évangiles et des Actes des Apôtres. Nous vous invitons à lire les passages la concernant.
La mère de Jésus : Matthieu 13 ver set 55; Marc 6 verset 3; Jean 6 ver set 42.
Sa maison : Matthieu 1 versets 1 à 16; Luc 3 verset 23 à 38.
Fiancée de Joseph : Matthieu 1 ver set 18; Luc 1 verset 27.
L’ange Gabriel lui annonce qu’elle devait concevoir le Christ : Luc 1 versets 26 à 38 : “Et au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, nommée Nazareth, à une vierge, fiancée à un homme dont le nom était Joseph, de la maison de David; et le nom de la vierge était Ma rie. Et l’ange étant entré auprès d’elle, dit : Je te salue, toi que Dieu fait jouir de sa faveur ! Le Seigneur est avec toi; tu es bénie entre les femmes. Et elle, le voyant, fut troublée à sa parole; et elle raisonnait en elle-même sur ce que pourrait être cette salutation. Et l’ange lui di t : Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Et voici, tu concevras dans ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu ap pelleras son nom Jésus. Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-haut; et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; et il règnera sur la maison de Jacob à toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume. Et Marie dit à l’ange : Comment ceci arrivera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ? Et l’ange, répondant, lui dit : L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-haut te couvrira de son ombre; c’est pourquoi aussi la sainte chose qui naîtra sera appelée Fils de Dieu.
Elle visite sa cousine Élisabeth : Luc 1 versets 39 à 45. Elle donne gloire à Dieu : Luc 1 ver set 46 : “Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit s’est réjoui en Dieu mon Sauveur, car il a regardé l’humble état de son esclave : car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse; car le Puissant m’a fait de grandes choses, et son nom est saint; et sa miséricorde est de générations en générations sur ceux qui le craignent. Il a agi puissamment par son bras, il a dispersé les orgueilleux dans la pensée de leur coeur; il a fait des cendre les puissants de leurs trônes, et il a élevé les petits; il a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide; il a pris la cause d’Israël, son serviteur, pour se souvenir de sa miséricorde (selon qu’il avait parlé à nos pères) envers Abraham et envers sa semence, à jamais”.
Se fait enregistrer à Bethléem avec Joseph.
Naissance de Jésus : Luc 2 ver sets 4 à 7; Matthieu 1 vers. 18 à 25.
Elle reçoit la visite des bergers : Luc 2 versets 16 à 19.
Et celle des mages : Matth. 2 verset 11.
Son offrande à la circoncision de Jésus : Luc 2 vers. 22 à 39.
Sa fuite en Egypte; le retour à Nazareth : Matth. 2 vers. 14, 20 à 23; Luc 2 verset 39.
Elle cherche Jésus à Jérusalem pendant la fête : Luc 2 vers. 41 à 49.
Étonnée de ce que l’on dit concernant Jésus : Luc 2 versets 19, 33, 48 à 51.
Présente au premier 1er miracle accompli par Jésus, elle l’accompagne à Capernaüm : Jean 2 versets 1 à 10.
Elle désire parler à son fils pendant qu’Il prêchait : Matth. 12 verset 46, Marc 3 verset 31, Luc 8 verset 19.
Elle se tint auprès de la Croix; Jésus la recommande à Jean : Jean 19 versets 25 à 27.
Et se trouve avec les disciples après la crucifixion, persévérant dans la prière : Actes 1 verset 14.
Retenons de la Vierge Marie :
sa foi, sa piété, son humilité et soyons désireux comme elle de rechercher aussi le rassemblement des rachetés du Seigneur pour invoquer ensemble le beau nom de Jésus, “le seul par lequel il nous faille être sauvés” (Actes 4 verset 12) et cela, en attendant son retour.
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Le virus du péché
(PTN 117)
Rom. 7, 13 à 25
13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi [la] mort ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur. 14 Car nous savons que la loi est spirituelle : mais moi je suis charnel*, vendu au péché** ; 15 car ce que je fais*, je ne le reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique. 16 Or si c’est ce que je ne veux pas que je pratique, j’approuve la loi, [reconnaissant] qu’elle est bonne. 17 Or maintenant, ce n’est plus moi qui fais* cela, mais c’est le péché qui habite en moi. 18 Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien ; car le vouloir est avec moi, mais accomplir le bien, [cela] je ne le trouve pas. 19 Car le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais. 20 Or si ce que je ne veux pas, moi, — je le pratique, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi. 21 Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est avec moi. 22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur ; 23 mais je vois dans mes membres une autre loi qui combat contre la loi de mon entendement et qui me rend captif de la loi du péché qui existe dans mes membres. 24 Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort* ? 25 Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Ainsi donc moi-même, de l’entendement je sers* la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du péché.
— v. 14* : ailleurs : de chair. — v. 14** : litt.: vendu sous le péché. — v. 15, 17 : faire, ici, opérer, effectuer ; au verset 8 : produire, et au verset 13 : causer. — v. 24 : ou : du corps de cette mort. — v. 25 : servir, ici : être esclave, servir comme tel, comme en 6:6 et 7:6.
· Ces versets ont été comparés aux vains efforts d’un homme emporté dans un marécage. Dans l’épître aux Romains, remarquons qu’il y a, ce que l’on peut nommer, « le virus du péché ». Ainsi :
Rom. 3, 9
Quoi donc ? Sommes-nous plus excellents ? Nullement. Car nous avons ci-devant accusé et Juifs et Grecs d’être tous sous [le] péché, …
· Virus « sous le péché »
Contexte :
Versets 9 à 20 : l’apôtre reprend le cours de sa pensée et demande, en relation avec le v. 1, «Quoi donc ? Sommes-nous plus excellents ? Nullement». Et les classes de Juifs et de Grecs sont convaincues de péchés. Les Juifs sont d’accord avec ce jugement quant aux païens mais ils voudraient s’y soustraire eux-mêmes. C’est pourquoi Paul cite une série de passages de leurs propres écritures qui exposent non seulement qu’ils sont pécheurs mais qu’ils le sont même plus que les païens. Cet exposé est accablant. L’état moral des Juifs est effrayant. Ce tableau des versets 10 et suivants n’est pas plus brillant que celui des païens si l’on ajoute les grands et nombreux privilèges que possédaient les Juifs.
Rom. 5, 21
afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce régnât par [la] justice pour [la] vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.
· Ce virus règne sur moi
Contexte
Versets 18 à 21 : remarquons d’abord l’expression «tous les hommes» (v. 18b). Les résultats de ce qui a été fait s’adressent à tous les hommes et tous les hommes sont concernés par le but de l’action en condamnation ou en justification de la vie. Tous sont responsables de recevoir la vie ou de subir la condamnation (cf Deut. 30, 19). Ayant considéré la portée de ces deux actes, nous en venons au résultat réel dû aux actes des chefs des deux familles (v. 19). Ce verset enseigne d’une manière certaine que tous les hommes ne sont pas justifiés. Par conséquent, l’expression «plusieurs» revient dans ce verset afin de montrer la classe d’hommes qui rejoint son chef de file. À ce propos (v. 18 et 19), la Parole dit «tous» lorsqu’il s’agit de la portée de l’acte. Mais elle dit «plusieurs» quand il s’agit de l’effet définitif de l’application de cet acte aux hommes.
Rom. 6, 14
Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce.
· Ce virus me domine (l’homme conduit par la chair et qui met de côté les ressources de la grâce)
Contexte
Versets 12 à 14 : insistons encore une fois sur le fait que le croyant n’est pas délivré de certains péchés ou de mauvais penchants même si le vieil homme entier a été mis de côté et jugé à la croix. En effet et tant que nous sommes dans nos corps de faiblesse, notre vieille nature n’est
pas détruite. Ainsi le péché reste aussi longtemps que nous sommes dans notre corps. Si la vieille nature n’était pas en nous, nous n’aurions pas ces exhortations de nous tenir pour mort au péché. Le péché est bien encore en nous mais nous ne sommes plus soumis à sa domination. Sa puissance est brisée. Un chrétien peut pécher mais ne doit pas pécher. Il ne doit pas avoir de pensées impures. Mais pour cela il faut que la puissance du Saint Esprit opère en lui pour ne plus servir la vieille nature. Et pour agir selon la nouvelle nature, nous avons la grâce à notre disposition et nous pouvons y puiser jour après jour, heure après heure. Il ne s’agit pas d’améliorer graduellement notre vieille nature, et les paroles du v. 14, placées à la fin d’un paragraphe, nous avertissent aussi de ne pas abuser de la bonté de Dieu et de la liberté du chrétien. Si la grâce sauve, la grâce donne la force pour une marche digne de Dieu, alors que la loi ne donne ni vie, ni force. La loi (en 1 Cor. 15, 56), est même appelée «la puissance du péché». La loi, dans ses défenses, excite les convoitises et les passions de la chair. Et étant sous la grâce, cette grâce engendre la force de ne plus servir les convoitises de la chair, mais de marcher en nouveauté de vie. Voilà l’enseignement du v. 14.
Rom. 7, 13
Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi [la] mort ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur.
· Ce virus me tient captif
Rom. 7, 17 et 20
v. 17 : Or maintenant, ce n’est plus moi qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi.
v. 20 : Or si ce que je ne veux pas, moi, — je le pratique, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi.
· Ce virus habite en moi
Contexte
Récapitulons brièvement les clés du 7ème chapitre1.
- La délivrance de la loi par la mort, v. 1 à 6.
- La connaissance du péché par la loi, v. 7 à 13.
- L’état et les expériences qu’une âme renouvelée mais qui n’est pas encore
affranchie fait sous la loi.
· Avant d’arriver à la délivrance dans cette troisième vérité. Nous avons encore appris trois choses à savoir que dans notre chair il n’existe pas de bien, que nous devons faire une distinction en nous-mêmes qui voulons le bien et le péché qui habite en nous, et enfin qu’aussi longtemps que nous n’avons pas saisi par la foi la délivrance en Christ, il n’y a pas de force en nous pour surmonter le péché dans la chair et nous réalisons que c’est une autre personne qui peut nous délivrer de ce misérable état.
Ce virus prend possession de mes centres vitaux. Alors « qui me délivrera de ce corps de mort ». Ceux qui ont la prétention de s’appuyer sur la loi pour subsister devant Dieu, sont sous la malédiction (cf Gal. 3, 10).
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Sur « la vue »
Ps. 113, 5-6
Job26, 7 = notre petitesse
Gen. 1, 31 = voir
Gen. 6, 5-6 = le regard de Dieu le juge
Gen. 3, 1,2,6 = convoitise des yeux, de la chair, orgueil de la vie
Gen. 13, 10,11, + 19, 26,30
Gen. 32, 24-32 : voir 2Cor. 4, 6
Job 42, 4-5
Héb. 11, 26 + Phil. 3, 7-8
Marc 1, 21 = Regard du Seigneur + Luc 22, 61
Héb. 3, 1 = Nos regards à nous à considérer
Héb. 12, 1-2 = Nos regards à nous à fixant
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