La Bible et l’archéologie

Retour au menu « Évangélisation »
Retour au sous-menu « Science // Créateur et création, œuvres créées »

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦

Les nombreuses découvertes archéologiques jusqu’à nos jours ne font que confirmer le récit ancien reproduit ci-dessous. Comment peut-il en être autrement puisque la Bible est la vérité. Au chapitre 17 de l’évangile selon Jean: « ta parole est la vérité »

On a retrouvé au début du 20ème siècle en Palestine, en Syrie, en Mésopotamie des restes d’anciennes civilisations qui confirment l’exactitude de l’Ancien Testament. Il y a une soixantaine d’années encore, au nord de la Syrie, en face de l’île de Chypre, on a fait une découverte d’une grande importance. L’excavation se révéla être les ruines d’un temple, dans le soubassement duquel on mit au jour des tablettes d’argile couvertes d’inscriptions. L’alphabet semblait consister en vingt-sept caractères différents, et on finit par reconnaître que la langue était de l’hébreu très ancien, et que ces inscriptions avaient rapport avec le culte des Israélites dans le désert, comme il fut institué par Moïse.

A Ur des Chaldéens, les trouvailles prouvèrent qu’Abraham venait d’une cité tout à fait civilisée. Cette ville sumérienne était construite en briques, dominée par un immense temple en briques également, appelé ziggurat. Les rues de la ville étaient étroites, tortueuses et non pavées, bordées de murs nus, sans fenêtres, telles que dans la plupart des villes arabes actuelles. Quelques maisons semblent avoir été hautes de deux étages, construites autour d’une cour centrale sur laquelle s’ouvraient environ quatorze pièces. Un escalier de briques conduisait à l’étage supérieur. On peut facilement reconnaître la cuisine, la chambre où l’on recevait et la chapelle privée avec les images d’argile, qui font penser aux théraphim que Rachel vola et emporta avec elle. Le caveau familial était sous la maison. A la place de livres il y avait des tablettes d’argile ; quelques-unes étaient des textes de loi, d’autres des quittances pour des transactions légales, d’autres des hymnes religieux, d’autres des tables de mathématiques avec des formules permettant de calculer des racines carrées. Dans le temple on trouva des reçus pour des objets très divers : des moutons, du fromage, de la laine, de l’huile pour lubrifier les gonds des portes et des rouleaux de paie pour les employés. Tout cela est extraordinairement moderne.

Lorsque Sir Leonard Woolley annonça en mars 1929 que, durant ses fouilles à Ur des Chaldéens, il avait trouvé une couche de terre glaisée déposée par l’eau, profonde d’environ 2,50 mètres, restes d’un déluge de proportions gigantesques, la sensation fut énorme. Citons ses propres paroles :

 » On creusait de plus en plus profondément lorsque brusquement le caractère du sol changea. Au lieu de poteries et de décombres stratifiées, nous rencontrions de la terre glaise parfaitement nette et homogène, ce qui prouvait qu’elle avait été déposée par de l’eau. Puis, aussi brusquement que cela avait commencé, la couche s’arrêtait et nous retrouvions des amas de débris. Aucun débordement de rivière ne pouvait laisser derrière elle une couche de limon de pareille épaisseur. 2,50 mètres de limon, cela signifie une quantité d’eau peu commune et le déluge qui l’a provoqué doit avoir eu des proportions inconnues dans l’histoire « .

La confirmation ne tarda pas : le professeur Langdon annonça qu’il avait fait la même découverte à Kish, à quelques milliers de kilomètres de distance, et que la couche de limon correspondait à la même période.  » Quand nous eûmes fait ces découvertes, précisa-t-il, nous eûmes de la peine à admettre que nous avions la confirmation du déluge dont parle la Genèse, mais aucun doute ne subsiste maintenant « .

Lorsque Achab, roi d’Israël, mourut, le roi de Moab, Mésha, rejeta le joug sous lequel le tenaient les Israélites en refusant de continuer à payer le tribut qu’il leur devait. Alors Joram, fils d’Achab, s’allia avec le roi de Juda et le roi d’Edom pour tenter de le réduire à merci ; ils l’assiégèrent dans une de ses villes fortes ; Mésha, poussé à bout, offrit son fils en holocauste sur la muraille (2 Rois 3, 27). La confirmation de ce récit fut apportée lorsqu’un allemand, nommé Klein, trouva une pierre portant une inscription en caractères phéniciens. Elle affirme que Mésha, roi de Moab, rejeta le joug de la maison d’Omri, roi d’Israël, avec l’aide de son dieu Chemosh. Un certain nombre de lieux bibliques y sont mentionnés et le Dieu d’Israël est appelé Yahweh. Il est remarquable que cette pierre moabite ait été conservée pour nous remémorer un incident auquel nous prêtons peu d’attention.

L’invasion du pays d’Israël par Sennachérib (ou Sankhérib) aux jours d’Ezéchias est relatée sur les monuments assyriens, et l’histoire du siège de Jérusalem est donnée sur une pierre à six côtés qui date de l’année 686 av. J.C. Sennachérib figure comme un homme fort et solidement musclé.

Un des épisodes les plus controversés de l’Ancien Testament est certainement la chute de Jéricho. Des quelques détails donnés dans le livre de Josué nous comprenons qu’une seule porte donnait accès à la ville, entourée d’une haute muraille, et l’un des côtés était proche de la montagne (voir Jos. 2, 5 et 15, 16). Or le site maintenant découvert confirme tous ces détails, comme on a retrouvé les murailles tombées et des constructions brûlées, ainsi que le relate le chapitre 6, 20, 21, 24 du même livre :  » La muraille tomba sous elle-même, et le peuple monta dans la ville, chacun devant soi, et ils prirent la ville… Et ils brûlèrent par le feu la ville et tout ce qui y était ».

L’archéologie a fait moins de découvertes sur l’époque du Nouveau Testament ; ceci n’a rien qui doive nous surprendre, puisque le Nouveau Testament couvre une période de 60 à 70 ans, tandis que l’Ancien comprend environ deux mille ans.

On a retrouvé un certain nombre de tombes de l’époque du Seigneur et les noms qu’elles portent rappellent étrangement les Evangiles : Lazare, Joseph, Marthe, Elisabeth. Ces noms devaient être très courants à cette époque.

L’Evangile selon Jean rapporte que Pilate, pour juger Jésus, s’assit  » dans le lieu appelé le Pavé, en hébreu Gabbatha « . Le Père Vincent découvrit les restes d’un magnifique pavement romain enfoui au coin nord-ouest de l’enceinte du temple. La tradition est probablement exacte qui veut que ce soit là que Pilate se soit écrié :  » Voici votre roi ! « 

Il vaut la peine pour conclure de citer les mots de Sir Frederick Kenyon :

 » A mon avis, le seul sujet digne d’intérêt de l’archéologie n’est pas qu’elle confirme la véracité de la Bible, mais qu’elle illustre la Bible… La contribution de l’archéologie à l’étude de la Bible est d’élargir et d’approfondir notre connaissance de l’arrière-plan des récits bibliques et spécialement de l’Ancien Testament. Les progrès sans cesse croissants de cette étude confirme l’autorité des livres de l’Ancien Testament. La critique destructive est mise sur la défensive, et l’homme maintenant peut lire la Bible, confiant que, quoi que puisse ajouter toute recherche nouvelle, la parole de notre Dieu demeure à toujours « .

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦
Retour au sous-menu « Science // Créateur et création, œuvres créées »
Retour au menu « Évangélisation »