Avoir bon courage (Tharsei)
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L’Esprit de Dieu nous communique que, dans les derniers jours, il y aura des temps fâcheux, selon 2 Tim. 3, 1. Le terme original ‘chalpos’, traduit par ‘fâcheux’, renferme tout à la fois le sens de : dur ; dur de traiter avec ; difficile ; difficile à porter ; douloureux ; rude ; grave ; féroce ; sauvage. Ce qui précède donne une idée précise quant à la condition des jours actuels. En considérant de tels jours, nous pourrions bien être découragés, remplis craintes et de peurs.
Mais s’il y a un petit mot grec qui décrit de manière si précise l’état des jours actuels, il y en a un autre pour aider à surmonter cet état de faits. Ce petit mot est Tharseo ou Tharsei et c’est un mot que notre bien-aimé Seigneur a prononcé plusieurs fois lors de son pèlerinage sur la terre et une fois encore après son retour auprès du Père, dans la gloire. Cette expression a été presque exclusivement dans sa bouche. Nus la trouvons dans chaque évangile et dans les Actes des Apôtres. Ces lettres forment ainsi un mot précieux. Que ces lettres et ce mot soient comme un cachet dans chacun de nos coeurs : « Tharsei, Ayez bon courage »
AYEZ BON COURAGE
Le terme original a plusieurs sens. Par exemple : soyez réconfortés, soyez confiants, ayez du coeur. Mais nous utiliserons celui traduit par le titre ci-dessus. Quant à la Bible, c’est l’occasion de rappeler que seule la version originale est d’inspiration divine. Les différentes traductions sont limitées par les difficultés inhérentes aux termes à traduire. Dans les versions françaises, la Bible Darby a la réputation de rendre le texte original aussi près que possible que le permet la langue française. C’est donc cette version qui est utilisée dans ce site.
La première fois que nous trouvons ce mot dans le Nouveau Testament est en Matt 9, 2. Jésus dit alors au paralytique : « Aie bn courage, mon enfant, tes péchés sont pardonnés ». Nous le trouvons à nouveau au 22ème verset du même chapitre. Jésus s’adresse alors à une femme ayant une perte de sang en lui disant : « Aie bon courage, ma fille ; ta foi t’a guérie ». Ce récit se trouve également en Luc (voir Luc 8, 48). Jésus s’adresse à différentes personnes car il désire que chacun puisse s’approprier cette parole « aie bon courage » : homme ou femme, fille ou garçon.
Nous la trouvons pour la troisième fois dans le même Évangile : Matt. 14, 27. La nuit était sombre, tempétueuse, et les disciples étaient au milieu de la mer. Le vent était contraire et leur barque était battue par les vagues. Et c’est dans un tel moment que ce mot résonne avec douceur. Les disciples étaient fatigués, sans leur Seigneur dans le bateau. Mais sans qu’ils le sachent, Il a veillé sur eux dans leur peine et leur combat. C’est alors qu’ils voient quelqu’un marchant sur les eaux et se dirigeant vers eux. Ils sont troublés comme nous l’aurions été à leur place. Puis Jésus leur parle aussitôt et que dit-il ? « Tharseit » « Ayez bon courage ; c’est moi, n’ayez point de peur. »
La quatrième occasion est en Marc 6, 50. Le même récit est donné par Marc. Puis le prochain passage est en Marc 10, 49 avec Bartimée l’aveugle. Ce pauvre mendiant, ayant entendu que Jésus passait par le chemin, se mit à crier pour implorer le Fils de David : « aie pitié de moi ». Alors Jésus demande qu’on appelle l’aveugle et les disciples lui disent : « Aie bon courage, lève-toi, il t’appelle ». Et Jésus accomplit un miracle en guérissant cet homme qui recouvre la vue après lui avoir dit : « va, ta foi t’a guéri ». Dans ce passage, le mot Tharsei (aie bon courage) est prononcé par les disciples en parfaite symbiose avec le Seigneur. C’est la seule fois, dans les évangiles, que ce mot n’est pas directement dans la bouche du Seigneur.
Puis, en Jean 16, 33, une dernière occasion nous est rapportée où Jésus utilise ce mot avant sa mort de la croix. Cette occasion est particulièrement touchante du fait qu’une partie du message est pour chacun de ses rachetés vu qu’il va quitter ce monde et retourner vers son Dieu et Père. C’est alors que nous avons ce verset tellement actuel avec ce monde dans lequel nous vivons à l’aube de ce troisième millénaire : « Vous avez de la tribulation dans le monde; mais ayez bon courage, moi j’ai vaincu le monde. » Aujourd’hui : ce message est pour vous, ce message est pour moi.
La dernière fois que nous trouvons cette expression dans la bouche du Seigneur est en Act. 23, 11 lorsqu’il dit à l’apôtre Paul : « Aie bon courage ; car comme tu as rendu témoignage des choses qui me regardent, à Jérusalem, ainsi il faut que tu rendes témoignage aussi à Rome ». Dans le contexte de ce passage, Paul vit des moments très difficiles. C’est alors que le Seigneur lui-même vient et se tient près de lui. Il ne l’a pas appelé au ciel. Il ne s’est pas manifesté en vision ni envoyé un ange pour porter son message. Mais il vint lui-même directement dans cette prison et se tenant près de son serviteur dans la peine, il prononce ce mot bien connu et plein d’amour : « Tharsei ! » « Aie bon courage, Paul ! ». Certainement que la présence du Seigneur et ses paroles ont fait de cette prison le ciel même.
Il peut arriver des périodes de tristesse, de découragement, de déprime pour chacun d’entre nous. Peut-être que nous avons aussi manqué et déshonoré Celui que nous aimons. Mais dans de tels moments nous pouvons aussi entendre Sa voix, cette voix que ses propres brebis connaissent si bien, avec des accents d’amour, d’espoir et de confidence. Nous l’entendrons prononcer notre nom car il connaît ses propres brebis par nom. Et nous l’entendrons dire :
« THARSEI …. » : « AIE BON COURAGE …. ».
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