PARADIS PERDU ET RETROUVÉ
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Le mot « paradis » se trouve quatre fois dans la Bible :
Cantique des Cantiques 4, 13 :
Tes plants sont un paradis de grenadiers et de fruits exquis, de henné et de nard
Luc 23, 43 :
Et Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
2 Corinthiens 12, 4 :
qu’il a été ravi dans le paradis, et a entendu des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à l’homme d’exprimer.
Apocalypse 2, 7 :
Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu
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Il faut remonter à l’origine des choses, pour les connaître, sous leur vrai jour. Ainsi, entre autres lectures recommandées : Gen. 2, 7 ; 3, 5 à Gen. 2, 7 à 3, 5 à cf Rom. 5, 12 + Ps. 49, 7 à 10).
Le péché est entré ; le virus du péché est bien là. Mais, avant cela, il y avait un lieu merveilleux : Éden (« Éden » revient une vingtaine de fois dans la Bible). Dans ce lieu, l’homme a désobéi ! Quel est le principe de l’obéissance ? C’est de garder le commandement sans raisonner. Satan, dont le qualificatif de serpent est rappelé en Apoc. 12, 9, s’adresse à Ève pour séduire et tromper. La conséquence est vite là : ils sont chassés du jardin. Quelle chute, quelles conséquences (voir Gen. 3, 6 à 24). En pensant à ces choses, l’on comprend que la première désobéissance renferme en elle le germe de tout le mal qui a dès lors corrompu le monde : désir de s’élever, de se faire égal à Dieu, de se passer de Lui. N’avons-nous pas dans ces termes la pensée secrète du cœur de l’homme ? La source du mal n’est-elle pas la méfiance envers Dieu ? La première épître de Jean (ch. 2, 16) définit bien ce qu’est le monde avec ces trois formes de convoitise. En Gen. 3, 6, les pensées de la femme avaient ce triple caractère. Ainsi donc, l’homme, dans son orgueil, réclame de ses semblables une haute opinion nourrie par l’ambition de son cœur. La connaissance du bien et du mal, acquise par la chute, transforme le Paradis en un lieu insupportable ; cela en raison du mal incompatible avec la présence de l’Éternel Dieu. L’homme fuit … où es-tu ? etc. Le premier paradis, paradis terrestre, fut ainsi perdu par la désobéissance ; nous sommes des « fils de désobéissance » (Éph. 2, 2). Les voies subséquentes de Dieu envers l’homme font ressortir d’autant mieux ce triste fait de désobéissance … cela au Sinaï (Ex. 19, 8 et 24, 3) puis en Canaan (Jos. 24, 24). Mais la désobéissance fut toujours là (Jug. 2, 2). « Toutes ces choses leur arrivèrent comme type » (1 Cor. 10, 6 et 11). Mais Dieu reste « amour » car « Dieu est amour » (1 Jean 4, 8 et 16). Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais « l’obéissance de la foi » (Rom. 1, 5 et 16, 26). Voir aussi Rom. 5, 19 à 21).
Les deux côtés de la conscience :
1) – La connaissance du bien et du mal (Rom 2, 15). On essaye de se couvrir avec des feuilles.
2) – Puis la responsabilité personnelle vis-à-vis de Dieu. On confesse nos péchés à Dieu. Notre conscience est alors en paix et devient « bonne ». Nous avons affaire au Dieu qui est lumière et amour.
La connaissance de son amour produit la confiance en Lui. Dès lors, pour celui qui s’est converti, il connaît Dieu non comme Juge mais comme Sauveur. Christ a payé notre dette. Un détail : Adam a saisi par la foi que Dieu, tout en ayant prononcé un jugement sur le serpent, la femme et Adam, a aussi saisi que la semence de la femme allait briser la tête du serpent (Gen. 3, 15) et appelle alors sa femme « Eve à = vivant (Gen. 3, 20).
Tout est remarquable : vêtement de peau = sang qui a jailli du sacrifice offert et qui parle du sang de Christ, etc. Mais toutefois les chérubins sont là. Le Paradis n’est plus pour cette race coupable. L’homme est chassé en vertu de la sainteté divine. Il est chassé en jugement, certes, mais par des voies pleines de grâce et d’espérance pour l’avenir, espérance fondée sur une justice toute nouvelle, la justice de Dieu. L’expulsion de nos premiers parents détermine la situation actuelle de tous ceux qui sont nés d’eux : nés et élevés en dehors du Paradis alors que l’arbre de vie est dedans. La position d’un homme est donc loin de Dieu, sous le pouvoir de Satan qui exerce son pouvoir en dehors du jardin. Alors que de cris de détresse s’élèvent de cette terre.
Mais il y a cependant un seul homme qui a pu se dévouer pour recevoir le terrible coup du jugement : Jésus (2 Cor. 5, 21 ; Héb. 10, 5 à 10 ; Zach. 13, 7, etc). Lui seul pouvait répondre à notre place.
Alors que le Seigneur souffrait sur la croix, il y avait à côté de lui un pauvre brigand qui s’est reconnu pécheur, condamné justement à mort. Ce brigand a alors proclamé l’innocence et la justice parfaite de Jésus. Il dit à Jésus : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume ». Jésus lui répond : « En vérité, je te dis : AUJOURD’HUI TU SERAS AVEC MOI DANS LE PARADIS. » Voilà déjà, pour Jésus, un fruit du travail de son âme ; voilà le paradis de Dieu ouvert, par la croix de Jésus, au pécheur repentant. La justice satisfaite n’a plus rien à demander à un pécheur lavé dans le sang de Jésus. Celui qui croit en Jésus a la vie éternelle, il ne viendra pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. Il n’y a pas de condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus (Jean 5, 24; Rom. 8, 1). Et qui peut dire tout ce que contiennent ces paroles : « Tu seras AVEC MOI » ! Jésus-Christ a été livré par le conseil défini et par la préconnaissance de Dieu. Ce sont cependant les hommes qui ont été les instruments de la mort du Prince de la vie. Les hommes ont ainsi mis à découvert toute la haine invétérée du coeur naturel contre Dieu. Jésus allait de lieu en lieu, faisant du bien, agissant toujours en grâce, délivrant ceux que le diable avait asservis à sa puissance. Comment l’ont-ils reçu ? Ils l’ont accablé de mépris et d’outrages, ils Lui ont dressé des pièges, ils ont cherché sa vie, de sorte que Lui-même a dit : « Si je n’avais pas fait parmi eux les oeuvres qu’aucun autre n’a faites, ils n’auraient pas eu de péché ; mais maintenant ils ont, et vu, et haï et moi et mon Père (Jean 15, 24). Pour finir, s’étant saisis de Lui, ils amenèrent de faux témoins pour le condamner à mort ; ils lui crachèrent à la figure puis, l’ayant mis en croix, ils se tenaient là pour le regarder en se moquer de Lui. Enfin (voir Jean 19, 34 et 30), comme si tout cela n’était pas suffisant, un soldat armé d’une lance lui perça le côté alors qu’il avait déjà remis son esprit ; il en sorti aussitôt du sang et de l’eau, témoignage du salut que procurait sa mort, même pour ceux qui le tuaient, s’ils venaient à croire en Lui.
Tel est l’homme et tel est Dieu. La plus haute manifestation de l’amour de Dieu fait ressortir la haine acharnée du coeur de l’homme contre Lui, et contre tout ce qui est de Lui. C’est pour une telle créature, cependant, que Dieu, dans son amour infini, « a donné son Fils unique, afin que QUICONQUE CROIT EN LUI NE PÉRISSE POINT, MAIS AIT LA VIE ÉTERNELLE (Jean 3, 16). Or, Jésus dit encore maintenant à celui qui vient à Lui: «Tu seras AVEC MOI DANS LE PARADIS ». S’il a fallu la croix de Christ pour démontrer pleinement ce que c’est que l’homme déchu, il n’a pas fallu moins, non plus, pour donner un démenti complet à l’adversaire
Devant la croix de Christ, nous sommes forcés de reconnaître que Dieu a donné ce qu’Il avait de plus cher afin de pouvoir justifier le pécheur qui croit en Lui. Dieu n’a pas épargné son propre Fils, mais l’a livré pour nous, afin que nous soyons ses héritiers, avec Lui, dans la gloire céleste, « connaissant à fond, comme aussi nous avons été connus. » (Voir 1 Cor. 13, 12 et Gal. 4, 9).
Nous avons donc passé en revue la position actuelle de l’homme, chassé du premier paradis, ainsi que la manière dont Dieu, par Christ, a ouvert le chemin du salut. Les faits relevés dans le chapitre 3 de la Genèse s’accordent avec tout ce que nous voyons autour de nous dans le monde. Le péché règne partout et la mort ne cesse pas de faucher ses victimes. Malgré cela, par la grâce de Dieu, la porte du salut est encore ouverte. Et vous, cher lecteur, êtes-vous sauvé ? Si vous ne connaissez pas le Seigneur Jésus Christ comme votre Sauveur, vous demeurez dans les ténèbres de ce monde loin de Dieu. Satan est le chef de ce monde (Jean 14, 30). Satan est très fort mais la délivrance est là pour celui qui croit. La Parole de Dien a la puissance de sauver nos âmes « Écoutez cette parole, et votre âme vivra » (És. 55, 3).
Il faut aussi se rappeler, comme vu en Genèse ch. 3, que l’homme a fait son choix pour entrer dans le service de Satan. Il a préféré écouter le mensonge du diable plutôt que de rester soumis au commandement de son Dieu. Satan est un maître très dur mais l’homme est volontairement son esclave. Un tel homme aime à vivre dans l’indépendance de Dieu, dans la désobéissance à sa volonté ; c’est pourquoi, si un tel homme ne veut pas se rendre à l’appel du Seigneur, qui dit : « Venez à moi », il aura à reconnaître la vérité d’autres paroles comme « Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie » (Jean 5, 40). La volonté propre d’une personne qui ne veut pas venir à Jésus, seul nom donné parmi les hommes pour être sauvés, est inimitié contre Dieu et tient éloigné de lui. Il y a deux chemins ouverts devant l’homme : celui de la vie et celui du jugement. Nous faisons partie d’un monde qui a mis le comble à sa rébellion contre Dieu en crucifiant son Fils unique. Dieu a ressuscité son Fils d’entre les morts et l’a établi juge des vivants et des morts (Actes 10, 42). Le Père a donné tout jugement au Fils afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père (Jean 5, 22 et 23). Celui qui n’est pas sauvé par le Fils de Dieu sera jugé par Lui. Il faudra paraître devant son trône (voir Apocalypse ch. 20, 11 à 15).
Celui qui a le Fils de Dieu a la vie, et devient héritier de la gloire et du bonheur éternels qui se trouvent dans le PARADIS DE DIEU !
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