Le prix de l’assemblée

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Quelques passages :
Matt. 13, 46 ; 16, 18 ; Act. 20, 28 ; Eph. 1, 23 ; 5, 25.

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Eve nous parle de l’église comme étant unie à son Epoux : « celle-ci est os de mes os et chair de ma chair »  (Gen. 2, 23). Rebecca est l’objet du choix d’Abraham et du labeur du fidèle serviteur qui va la chercher dans le pays lointain (Gen. 24), à la suite du sacrifice d’Isaac (Gen. 22 ). C’est ainsi qu’ensuite de la mort et de la résurrection de Christ, le Saint Esprit, venu sur la terre, rassemble l’église qui doit partager Sa gloire. Rachel est l’objet d’un service d’amour persévérant de la part de Jacob. C’est ainsi que : « Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle » (Eph. 5, 25). Asnath, épouse de Joseph, lui est donnée en récompense de tout son travail. Elle partage sa gloire parmi les nations, pendant qu’il est rejeté et méconnu par ses frères.

Ces quatre femmes sont une figure de l’assemblée, vue sous des aspects différents.

« Mon assemblée » ! Elle est pour Lui cette perle de grand prix pour laquelle il a donné tout ce qu’il avait. Et, comme ensemble de tous ceux qui composent l’église, elle est ce trésor qu’Il cache pour lui-même. De la joie qu’il en a, il s’en va et vend tout ce qu’il a et achète le champ qui le contient (Matt. 13, 44-46).

Le propos de Dieu à l’égard de l’assemblée était un « mystère caché dès les siècles en Dieu » (Eph. 3, 9), appelé aussi « le mystère du Christ » (Eph. 3, 4). Pour acquérir l’assemblée comme son Epouse bien-aimée (Eph. 5, 25), Christ a dû donner sa vie : « il s’est livré lui-même pour elle ». Dans la gloire, elle est vue comme « l’épouse, la femme de l’Agneau » (Apoc. 21, 9).

Ce qui est de Dieu demeure :

Son assemblée telle qu’elle est vue par Lui selon ses conseils, résultat de l’œuvre de son fils, édifiée par Lui.

Ainsi que toute la vérité : rien ne change. Elle est l’assemblée de Dieu ; et sa Parole a la même autorité aujourd’hui qu’aux plus beaux jours de l’église.

Aussi longtemps que Christ fut sur la terre, l’église n’existait donc pas. Les pierres vivantes qui devaient la composer étaient bien là dans la personne de Pierre et des autres disciples, mais Christ n’avait pas accomplit la rédemption et n’avait pas encore montré, par sa résurrection, sa puissance de vie qui triomphe de la mort (Héb. 2, 14). Or c’est sur Christ, « déterminé Fils de Dieu, en puissance, selon l’Esprit de sainteté, par la résurrection des morts » (Rom. 21, 4) que l’église devait être fondée.

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