Explications de mots, d’expressions commençant par la lettre G

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Gabaonites

Environ 1000 ans avant les circonstances relatées par Néhémie (3, 7), les Gabaonites avaient usé de ruse et trompé la vigilance des fils d’Israël. Ils furent alors établis « coupeurs de bois et puiseurs d’eau pour l’assemblée et pour l’autel de l’Eternel » (Jos. 9, 27). Leur vie au milieu du peuple de Dieu amena certainement plusieurs d’entre eux à se tourner avec foi vers l’Eternel. Au temps de Néhémie, quelques-uns de leurs descendants manifestent alors cette foi en prenant à cœur les intérêts de Dieu.

Généalogie de Jésus Christ dans Matt. 1, 1-15

Dans cette généalogie, on constate que les deuxième et troisième sections sont incomplètes : en particulier, ne sont pas nommés les trois rois descendant directement d’Athalie, cette reine inique qui a tenté de supprimer la descendance royale de la maison de David. Ces omissions n’ont pas de conséquences, car il n’était exigé dans les tables généalogiques juives que des indications et des points de repère indispensables pour en établir la validité. En fait, ces omissions sont intentionnelles, de sorte que chaque période de la vie du peuple de Dieu comprenne quatorze générations du Messie (Matt. 1, 17), une double plénitude.
Les listes des deux évangélistes font apparaître deux lignées différentes à certains moments ; cela tient à ce qu’un fils pouvait avoir deux pères, l’un réel, l’autre légal par la loi du lévirat (Deut. 25, 5-10). De toute manière, les deux lignées aboutissent à Joseph qui était tenu pour être le père de Jésus (Luc 3, 23) ; il était descendant de David reconnu comme tel par les Juifs. Les généalogies ne passaient que par les hommes ; aussi Marie est-elle mentionnée seulement comme étant l’épouse de Joseph ; celle qui a eu l’immense privilège de donner naissance à notre Seigneur Jésus Christ.
Le nom de quatre femmes est également adjoint par faveur à celui de leurs maris. Ces femmes de foi rendent témoignage de la miséricorde divine : Tamar la Cananéenne, Rahab la prostituée, Ruth la Moabite, et la femme d’Urie séduite par David. Le Messie apparaît donc comme celui qui apporte aussi la grâce en face de la misère humaine.

Les Gentils (du lat. gentiles signifiant païens, étrangers)

C’est le nom que les Juifs donnaient aux étrangers. Ce terme renferme donc toutes les nations qui n’étaient pas de race israélite. Quant aux Juifs, ils étaient le peuple que Dieu avait élu. Sa religion élevée contrastait fortement avec les faux cultes des Gentils. Mais cette différence n’existe plus pendant le temps de l’Eglise. La venue et l’oeuvre de Christ à Golgotha ont tout changé, de sorte que : Gal. 3, 28 il n’y a ni Juif, ni Grec … car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus. Les Gentils est un terme similaire à celui « des nations ». Dans les traductions de la Bible, c’est surtout ce dernier terme de ‘nations’ qui est utilisé.

Germe (Christ, le vrai)

1. Christ est le vrai grain de blé
Le rejeton, la racine, la branche, le cep, la plante et le provin de l’Eternel : « Et il sortira un rejeton du tronc d’Isaï, et une branche de ses racines fructifiera ». (Es. 11, 1)
« Il montera devant lui (l’Eternel) comme un rejeton, et comme une racine sortant d’une terre aride ». (Es. 53, 2).
« O Dieu des armées ! retourne, je te prie ; regarde des cieux, et vois, et visite ce cep, et la plante que ta droite a plantée, et le provin que tu avais fortifié pour toi ». (Ps. 80, 14-15).

2. Christ, le Germe
Christ, le Germe de l’Eternel, est présenté par la parole prophétique sous les quatre caractères de Roi, Serviteur, Homme et Fils de Dieu, ceux des quatre évangiles.
– Le Germe, Roi et Messie (Matthieu) :
« Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, et je susciterai à David un Germe juste ; et il régnera en roi, et prospérera, et exercera le jugement et la justice dans le pays…. c’est ici le nom dont on l’appellera : l’Eternel notre justice ». (Jér. 23, 5-6). « En ces jours-là, et en ce temps-là, je ferai germer à David un Germe de justice, et il exercera le jugement et la justice dans le pays ». (Jér. 33, 15).
– Le Germe, Serviteur et Prophète (Marc) :
« Car voici, je ferai venir mon serviteur, le Germe ». (Zach. 3, 8)
Le Germe, Fils de l’homme (Luc) :
« Ainsi parle l’Eternel des armées, disant : Voici un homme dont le nom est Germe, et il germera de son propre lieu, et il bâtira le temple de l’Eternel ». (Zach. 6, 12)
– Le Germe, Fils de Dieu (Jean) :
« En ce jour-là, il y aura un germe de l’Eternel pour splendeur et pour gloire, et le fruit de la terre, pour magnificence et pour ornement, pour les réchappés d’Israël » (Es. 4, 2).

3. Christ, le Germe, se lève, meurt et ressuscite en puissance
Par la venue de Christ sur la terre, la lumière du ciel se lève : c’est l’Orient d’en haut de Luc 1, 78.
Mais Christ doit mourir pour communiquer la vie : « A moins que le grain de blé tombant en terre, ne meure, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12, 24). A la croix, s’accomplit la prophétie : « La vérité germera de la terre, et la justice regardera des cieux ». (Ps. 85, 11).
Alors Christ se lève en vie de résurrection, Souverain Sacrificateur pour l’éternité : « Notre Seigneur a surgi de Juda…. un autre sacrificateur se lève…. selon la puissance d’une vie impérissable ». (Héb. 7, 14-16).


Glaner

Ce que l’on pouvait glaner dans les champs, grappiller dans les vignes et les oliveraies était la part du pauvre, de l’orphelin, de la veuve et de l’étranger selon la loi mosaïque (Lév. 19, 9-10 ; 23, 22 ; Deut. 24, 19-21). Le propriétaire d’un champ ne devait pas retourner chercher une gerbe oubliée. Il devait aussi laisser au pauvre les blés des coins des champs ainsi que les épis et les grains tombés (Deut. 24, 19). Pour une femme devenue veuve, il n’y avait pas d’emploi rémunéré à cette époque. Elle pouvait être rapidement réduite à l’indigence si les mieux nantis ne partageaient pas leur bien.
A travers les siècles, Dieu a toujours enjoint de prendre soin des pauvres, des orphelins et des veuves. Jacques souligne que visiter les orphelins et les veuves est l’un des deux signes du vrai service religieux (Jac. 1, 27).

Glorifier (Se)

Ce verbe qui se rencontre fréquemment dans les épîtres signifie litt. : se vanter, se faire un sujet de gloire et aussi se réjouir. Il est employé :
– d’une part, pour montrer qu’un homme n’a aucun motif de se vanter, de chercher à paraître aux yeux d’autrui (Rom. 2, 23 ; 11, 18 ; 1 Cor. 1, 29 ; 3, 21 ; 4, 7),
– d’autre part, pour mettre en évidence de bien des manières, que le croyant, qui aura part à la gloire avec Christ, en reçoit dès maintenant les heureux effets.
C’est non seulement une joie pour lui d’anticiper cette part dans la pleine certitude qu’elle lui est assurée par Christ (Rom. 5, 2), mais cette certitude opère en transformant toutes ses pensées (Rom. 5, 3, 11 ; 1 Cor. 1, 31 ; 2 Cor. 12, 5 ; Gal. 6, 14).

Gnose – Gnosticisme

La gnose (du grec « gnôsis » : connaissance) est un système de pensée philosophico-religieux, qui prétend faire accéder l’esprit de l’homme à la connaissance du divin (et au salut) par la seule révélation intérieure que transmettent les « initiés ».
En marge du judaïsme et inspirés par les théories de Platon, les « gnostiques », qui niaient l’incarnation du Seigneur, s’opposèrent à la doctrine chrétienne surtout aux 2e et 3e siècles de notre ère. Mais on trouve déjà des mises en garde contre ces tendances dans les épîtres de Paul et, plus tard, de Jean.
En Col. 2, 3-10,18, Paul oppose aux spéculations de la raison (ou de l’imagination) humaine la vraie connaissance (grec: « épignôsis » : 2, 2 ; 3, 10) communiquée par l’Ecriture inspirée de Dieu et appliquée à l’âme par le Saint Esprit (1 Cor. 2, 6-7,9-14). Voir encore 1 Tim. 6, 20: « fuyant l’opposition de la connaissance ainsi nommée », littéralement: « au nom menteur » : voir aussi 1 Jean 4, 1-3 ; 2 Jean 7.

« Goël » (Le) ou Rédempteur

En Israël, la rédemption concernait à la fois les personnes et les héritages (Lév. 25, 25,48). Lorsqu’un homme en Israël tombait dans la pauvreté et devait vendre sa propriété, un proche parent pouvait exercer le droit de rachat pour libérer ainsi ce qui avait été vendu (v. 25) ou la personne qui s’était vendue au service d’un homme plus riche (v. 47-49). On appelait « goël » celui qui rachetait, qui faisait office de rédempteur.
Dans le prophète Esaïe, l’Eternel est appelé le « goël ». Seul, l’Eternel peut racheter un peuple ou un pays. Il rachète son peuple (Es. 43, 14 ; 59, 20). Quand le reste fidèle invoque le Rédempteur (Es. 63, 16), l’Eternel répond que ses élus posséderont le pays (65, 9).
Le « goël » figurait d’une manière prophétique Jésus Christ qui est venu donner sa vie en rançon pour plusieurs (Matt. 20, 28; Gal. 4, 5; Eph. 1, 7,14). Le rédempteur devait être un proche parent, comme l’a été Jésus, le fils de l’homme (Lév. 25, 48-49 ; Gal. 4, 4-5 ; Héb. 2, 11-15). Le rachat était rendu effectif lorsque la totalité de la somme due était payée (Lév. 25, 27). Christ l’a entièrement acquittée à notre place (Gal. 3, 13 ; 1 Pi. 1, 18-19).
Dans l’A.T. on trouve un autre rôle du « goël » . En cas de meurtre et d’homicide involontaire (Deut. 19, 6 ; Nom. 35, 9-28), le justicier qui devait exécuter le coupable, était appelé le vengeur – « goël » – du sang.

Gouvernement de Dieu (Le)

Dieu déclare : « Je suis Dieu et il n’y en a pas d’autre… Mon conseil s’accomplira » (Es. 46, 9-10). Il a son conseil, son plan, qui a pour centre son Fils bien-aimé, comme nous le dévoile l’apôtre Paul: « Réunir en un toutes choses dans le Christ » (Eph. 1, 10). Ce dessein est immuable. De même « les dons de grâce et l’appel de Dieu sont sans repentir » (Rom. 11, 29).
Mais la Bible nous dit aussi que parfois Dieu s’est repenti (Gen. 6, 6 ; 1 Sam. 15, 10 ; Jon. 3, 10). Cette expression illustre le gouvernement moral de Dieu en rapport avec notre responsabilité. Dieu tient compte de façon parfaite des pensées, des motifs, des actes de chaque personne. Il adapte ses interventions à notre égard, sur la terre, en fonction de notre conduite. Par exemple, Moïse n’est pas entré dans le pays de la promesse. Ninive, dont les habitants se sont repentis, n’a pas été détruite au terme annoncé par Jonas.
Dieu a établi des lois qui régissent les conséquences du comportement des hommes. Par exemple :
– « Ce qu’un homme sème, cela aussi, il le moissonnera » (Gal. 6, 7) ;
– « De la mesure dont vous mesurerez, il vous sera mesuré » (Matt. 7, 2).
Ainsi, les conséquences de notre conduite seront positives si nous faisons le bien, négatives sinon. Toutefois ce gouvernement de Dieu reste bien souvent caché et mystérieux. « Il y a des justes auxquels il arrive selon l’œuvre des méchants, et il y a des méchants auxquels il arrive selon l’œuvre des justes » (Ecc. 8, 14). Aussi est-il présomptueux et inconvenant de vouloir comme les amis de Job expliquer les causes de tel ou tel malheur.

Le gouvernement de Dieu et sa discipline :
Le gouvernement de Dieu désigne l’intervention de Dieu dans les circonstances des hommes en général, et des croyants en particulier. Il occupe une grande place dans l’enseignement de toute la Bible. Tous sont soumis, sauf délivrance spéciale, aux lois générales évoquées ci-dessus. Mais Dieu exerce une discipline particulière sur ses enfants. Cette discipline est l’expression de son amour. Elle a pour but de les faire participer à sa sainteté (Héb. 12, 6-10). La discipline peut être préventive, pour nous garder du péché. « Il ouvre l’oreille aux hommes et scelle l’instruction qu’il leur donne, pour détourner l’homme de ce qu’il fait ; et il cache l’orgueil à l’homme… Il est aussi châtié sur son lit par la douleur » (Job 33, 16-17,19). La discipline peut être corrective, à la suite d’une faute; Dieu l’emploie pour ramener à lui celui qui a péché. « Il ne retire pas ses yeux de dessus le juste… Et si, lié dans les chaînes, ils sont pris dans les cordeaux du malheur… Il leur montre ce qu’ils ont fait, et leurs iniquités, parce qu’elles sont devenues grandes, et il ouvre leurs oreilles à la discipline, et leur dit de revenir de l’iniquité »  (Job 36, 7-10). Pour que s’accomplisse ce travail de restauration il faut « un messager, un interprète, un entre mille, pour montrer à l’homme ce qui pour lui, est la droiture. Il lui fera grâce » (Job 33, 23-24). Ce messager, c’est Christ lui-même qui intercède pour les siens (1 Jean 2, 1). Un chrétien qui marche avec Dieu peut aussi remplir ce service d’amour fraternel vrai, dans l’intelligence des pensées de Dieu. « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne soit pas à la mort, il demandera pour lui et il lui donnera la vie; savoir à ceux qui ne pèchent pas à la mort » (1 Jean 5, 16). L’apôtre Jean excepte toutefois de ce service le « péché à la mort ». C’est le cas d’un péché dont Dieu juge que la vie de celui qui l’a commis doit être interrompue (Act. 5, 5,10 ; 1 Cor. 11, 30). La mort est évidemment celle du corps et non la mort éternelle.
Dieu désire nous maintenir dans la crainte de son nom et le sentiment de notre faiblesse. Mais cette pensée du gouvernement de Dieu et de sa discipline ne devrait pas nous accabler « car s’il afflige, il a aussi compassion selon la grandeur de ses bontés » (Lam. 3, 36). La pure et souveraine grâce de Dieu s’élève au-dessus de tout ce que nous sommes.


Guilgal


La portée morale de Guilgal est liée à celle de la circoncision. Pour le chrétien, ce lieu figure la mortification de la chair.
1. La position de Guilgal :
La ville était à l’ouest du Jourdain, à côté des chênes de Moré et à proximité des deux montagnes d’Ebal et de Garizim (Deut. 11, 30). C’est le premier lieu qu’a rencontré Abraham en entrant dans le pays de la promesse (Gen. 12, 6).

2. Le passage du Jourdain
et le mémorial des douze pierres (Jos. 4, 19-20)
Guilgal a été le lieu du premier campement du peuple après la traversée du Jourdain. Il y a souffert la circoncision, célébré la Pâque et goûté la nourriture du pays.

3. Le départ pour les combats
et le retour après ceux-ci (Jos. 9, 6 ; 10, 6,43)
Guilgal est le point de départ des conquêtes du pays, et le point de ralliement du peuple après les combats. Là se trouve le secret des victoires, pour autant qu’on interroge la bouche de l’Eternel ; Josué avait oublié de le faire dans l’affaire des Gabaonites (Jos. 9, 6,14).

4. Le partage du pays (Jos. 14, 6)
Après le temps des conquêtes, vient celui de la répartition de l’héritage. Juda et les deux fils de Joseph reçoivent leur portion à Guilgal, avant que le camp d’Israël ne se transporte à Silo où les sept dernières tribus auront la leur.

5. Guilgal et Bokim (Jos. 2, 1)
En montant de Guilgal à Bokim, l’Ange de l’Eternel montre les conséquences de l’infidélité du peuple. Dieu avait été à Guilgal, mais le peuple l’avait abandonné en pratique ; alors , il devait connaître les pleurs de Bokim (Jug. 2, 5). La longue histoire des Juges est caractérisée par l’abandon de Guilgal, sérieuse leçon pour nous.

6. Samuel à Guilgal ( 1 Sam. 7, 16-17)
Mais Dieu aime son peuple, et veut le relever de ses chutes. Samuel, prophète, sacrificateur, intercesseur et juge, est envoyé pour cela. Il est à Béthel (la maison de Dieu), à Guilgal (le lieu du jugement de soi) et à Mitspa (le lieu de l’humiliation) : là, le peuple reconnaît la fidélité de son Dieu.

7. Guilgal, le point de départ et le terme de la royauté de Saül
Le roi Saül est oint à Guilgal (1 Sam. 11, 15). C’est là aussi que s’achève le règne de ce roi infidèle : sa chute et son rejet y sont constatés (1 Sam. 15, 21).

8. La fuite de David devant Absalom (2 Sam. 19, 15,40)
Le roi David traverse le Jourdain avec le peuple de Juda pour échapper à son fils Absalom.

9. Le dernier voyage d’Elie avec Elisée (2 Rois 2, 1-11)
Les quatre étapes du dernier voyage sur la terre d’Elie, fidèle serviteur de l’Eternel, sont : Guilgal, Béthel, Jéricho et le Jourdain. Il est accompagné par Elisée, oint prophète à sa place. En dehors de la portée prophétique de cette scène, on peut considérer la position d’Elisée et Elie comme l’image de notre relation avec Christ ; on voit successivement comment le croyant est :
– attiré à Christ en grâce (Guilgal)
– s’attache à lui en amour (Béthel)
– est identifié à lui dans la mort (Jéricho), et enfin
– goûte la communion avec Christ en résurrection (au-delà du Jourdain).

10. Guilgal et les prophéties contre Israël
Lorsque la piété baisse parmi le peuple de Dieu, les formes remplacent la réalité. Le lieu du secret des victoires risque de perdre son caractère, et même de voir le triste déploiement de la chair. Tel est le solennel message des deux prophètes Osée et Amos au peuple d’Israël (Osée 4, 15 ; 9, 15 ; 12, 12 ; Amos 4, 4 ; 5, 5).

 

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