La table du Seigneur

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Quelques passages : Lév. 24, 5-6 ; Deut. 32, 16-17 ; 2 Sam. 9, 13 ; Esd.2, 62 ; 3, 2-3 ; Es. 44, 9-20 ; Matt. 22, 1-11 ; Act. 18, 27 ; Rom. 15, 7 ; 16, 1-2 ; 1 Cor. 5, 7,13 ; 10, 14-22 ; 2 Cor. 3, 1-2 ; 7, 1 ; Héb. 13, 13 ; 2 Jean 9-10 ; Jude 22-23 ; Apoc. 3, 7, 20.

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La table, dans la Parole, est le lieu où la communion se réalise (2 Sam. 9, 13 ; Matt. 22, 1-11 ; Apoc. 3, 20 ; etc.).

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Dans 1 Cor. 10, 17, une vérité importante est introduite : savoir que le pain sur la table du Seigneur est l’expression de Son corps spirituel tout entier composé de tous les croyants, tandis que dans la cène il représente le corps de Christ sur la croix.

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Pour être reçu à la table du Seigneur, il faut la confession de Christ, être membre de son corps, et avoir de la sainteté dans la marche.

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Au sujet de la responsabilité de l’assemblée quant à la réception à la table du Seigneur, cette responsabilité est dégagée lorsque se présente à elle un croyant porteur d’une lettre de recommandation (voir : Act. 18, 27 ; Rom. 16, 1-2 ; 2 Cor. 3, 1-2), parce qu’il est déjà admis à la table du Seigneur dans une autre localité où la table est dressée sur le terrain de l’unité du corps. Il est membre du corps de Christ, ayant donc place à la table du Seigneur partout où elle est dressée sur ce terrain.

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Plus les fausses doctrines se sont multipliées dans la chrétienté, plus il a fallu de vigilance pour admettre quelqu’un à la table du Seigneur.

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Si des chrétiens qui n’ont pas personnellement de fausses doctrines participent à une table à laquelle sont reçus ceux qui en ont, ils s’identifient avec cette table là ; en retournant à une table pure du mal, ils mettent celle-ci en communion avec ce mal. (Principe enseigné en 1 Cor. 10, 19-22).

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Lorsqu’il y a lieu de recevoir à la table du Seigneur des personnes engagées dans des associations qui tolèrent le mal, il faut distinguer entre ceux qui sont sciemment associés avec le mal et ceux qui s’en sont associés d’une manière inconsciente. Il faut « sauver » ces derniers « avec crainte », les arrachant hors du feu, selon Jude 23.

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L’assemblée a donc une importante responsabilité. La table est la table du Seigneur. Deux caractères essentiels doivent y être maintenus : la sainteté et la vérité, car Il est « le Saint, le Véritable » (Apoc. 3, 7). Par conséquent, celui qui a commis le mal n’a plus sa place à la table du Seigneur tant qu’il n’a pas confessé son péché, dans une humiliation vraie et sincère qui le conduira à une pleine restauration. Et cela, qu’il s’agisse d’un mal moral ou d’un mal doctrinal : le premier, c’est la souillure de la chair ; le second, la souillure de l’esprit (2 Cor. 7, 1). Un croyant coupable d’un mal moral pourrait-il avoir communion avec celui qui est le Saint ; coupable d’un mal doctrinal, avec celui qui est le Véritable ? La Parole l’appelle « le méchant ». L’assemblée est responsable de l’exclure. La sainteté de la table du Seigneur l’exige. Ne pas le faire, c’est méconnaître l’enseignement de l’Ecriture : 1 Cor. 5, 7, 13.

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