Brèves notes. Par ordre des livres de la Bible


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Ce document contient quelques « brèves notes ». Par conséquent, elles présentent plutôt des « jalons » qui peuvent être en aide dans le développement d’un sujet. 

T a b l e   d e s   m a t i è r e s :

 

Ancien Testament  : (ordre des livres de l’AT = ce lien)

Nombres ch. 1 et 2. Pensées
Nombres ch. 3 v. 36-37 et ch. 4 v. 29-33. Sur les « Mérarites »

Deutéronome ch. 8 v. 1 à 6. Miséricorde divine et confiance pour la suite du chemin

Dans Josué ch. 3 et 4. Jourdain et Arche 

Ruth : quelques aspects du livre sur Ruth la Moabite

2 Samuel ch. 5 v. 7 et 8

2 Chroniques ch. 14, 15 et 16. Sur le roi ASA

Psaume 87

Daniel ch. 6

En étudiant Amos ch. 5

 

Nouveau Testament : (ordre des livres du NT = ce lien)

 

Marc 12 v. 1 à 12

Éphésiens ch. 6 : la marche et le combat du chrétien
2ème épître à Timothée : en quelque sorte le testament de l’apôtre Paul
Apocalypse ch. 19 : avec les noces de l’époux, l’épouse étant la vraie Église.

 

 

Pensées sur Nombres ch. 1 et 2

Lecture de Nom. 1, 1-4, 20-21, 44-54 ; 2, 1-2, 17, 32-34 puis : 1 Jean 3, 2; Jac. 1, 18

Combat : Rom. 7, 7-24; Gal. 5, 17; Éph. 6, 10-17

·        Guerrier à 2 Tim. 2, 3

·        Serviteur à Col. 4, 17

·        Sacrificateur à Apoc. 1, 6

·        Général à Néh. 7, 64-65 

 

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Le service des Mérarites et leçons à en retirer

Dans Nombres 4 v. 29 à 33

29 Quant aux fils de Merari, tu les dénombreras selon leurs familles, selon leurs maisons de pères. 30 Tu les dénombreras depuis l’âge de trente ans et au-dessus, jusqu’à l’âge de cinquante ans, tous ceux qui entrent en service* pour s’employer au service de la tente d’assignation. 31 Et c’est ici la charge de ce qu’ils auront à porter, selon tout leur service à la tente d’assignation : les ais du tabernacle, et ses traverses, et ses piliers, et ses bases, 32 et les piliers du parvis tout autour, et leurs bases, et leurs pieux, et leurs cordages, tous leurs ustensiles, selon tout leur service ; et vous leur compterez, [en les désignant] par nom, les objets* qu’ils auront charge de porter. 33 C’est là le service des familles des fils de Merari, pour tout leur service à la tente d’assignation, sous la main d’Ithamar, fils d’Aaron, le sacrificateur.— v. 30 : voir
verset 3. — v. 32 : plus haut : ustensiles.


Dans Nombres 3 v. 36 à 37

36 Et la surveillance des ais du tabernacle, et de ses traverses, et de ses piliers, et de ses bases, et de tous ses ustensiles, et tout le service qui s’y rattachait, 37 et les piliers du parvis tout autour, et leurs bases, et leurs pieux, et leurs cordages, furent confiés aux fils de Merari.

Quelques notes sur ces passages

Dans le Pentateuque, chaque livre a un chapitre qui parle de l’œuvre de Christ : Genèse 22 / Exode 12 / Lévitque 16 / Nombres 19 / Deutéronome 16 soit, resp. : l’appel, le rachat, s’approcher, marcher, se souvenir.

Pour le Tabernacle : on peut déduire qu’il a été monté et démonté environ 40 fois, de « rencontres en rencontres ». Si les Guershonites portaient tout ce qui était textile, les Mérarites portaient ce qui était solide : plusieurs dizaines de tonnes. Aujourd’hui, nous sommes aussi appelés à porter, porter des bases, etc. Pensons à une base ou l’autre et n’en perdons aucune en chemin :

·        La pierre angulaire

·        La direction du Saint Esprit

·        La sainteté pratique

·        La réalisation du terrain de l’unité du corps

·        La promesse du retour de Jésus

·        Etc


En complément, et dans d’autres périodes, que d’enseignements à retirer pour nous, croyants du temps de la grâce, de l’Église :

·        En Esdras 8 v. 21 à 34, avant de se mettre en route, il y a eu de l’humiliation avec un jeûne. Cela après des temps très difficiles en relation avec ces années de déportation. Le secours est donc demandé (v. 23). Il y a de grosses valeurs à transporter dont 5000 kgs d’argent. On pèse au départ et à l’arrivée. Pour nous, nous sommes aussi dépositaires de biens bien plus précieux que l’or et l’argent en attendant la Jérusalem céleste. Pensons aussi au tribunal de Christ où nous apprendrons de sa bouche l’approbation de notre marche ici-bas.

·       Dans Matthieu 25 v. 14 à 30, dans la parabole des talents, le Seigneur donne selon la mesure propre à chacun et chacun est responsable de ce qu’il reçoit. Mettre un talent dans la terre, c’est du mépris, c’est le fouler aux pieds. Mépriser un don c’est aussi mépriser le donateur. C’est une attitude effrontée. C’est dire « je ne sais que faire de ton talent ». C’est le type de la chrétienté professante sans vie.

Que ces quelques réflexions soient de nature à parler à nos cœurs. Ayant répondu à l’appel, ayant été rachetés, approchons-nous du Dieu d’amour, marchons d’une manière digne de notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ et souvenons-nous et cela génération après génération en attendant le retour de Jésus pour être introduits dans la maison du Père (Jean ch. 14).

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Deutéronome 8 v. 1 à 6 : sujet général à miséricorde à l’égard des siens et confiance pour la suite du chemin en attendant d’être avec Lui. Ce sera lors de son retour … à moins de s’endormir avant son prochain retour.

Dans 1 Sam. 7, 12

« Et Samuel prit une pierre et la plaça entre Mitspa et le rocher, et il appela son nom Ében-Ézer, et dit : l’Éternel nous a secourus jusqu’ici. »

·        Dans le contexte de ce passage, rappelons-nous que les Philistins étaient là et que Samuel priait beaucoup. Israël a été secouru (Eben-Ezer) et pour nous aussi, l’Éternel nous a secouru et nous secours jour après jour.

Dans Deut. 8, 1 à 6

« Vous prendrez garde à pratiquer tous les commandements que je vous commande aujourd’hui, afin que vous viviez, et que vous multipliiez, et que vous entriez dans le pays que l’Éternel a promis par serment à vos pères, et que vous le possédiez. Et tu te souviendras de tout le chemin par lequel l’Éternel, ton Dieu, t’a fait marcher ces quarante ans, dans le désert, afin de t’humilier, [et] de t’éprouver, pour connaître ce qui était dans ton cœur, si tu garderais ses commandements, ou non. Et il t’a humilié, et t’a fait avoir faim ; et il t’a fait manger la manne que tu n’avais pas connue et que tes pères n’ont pas connue, afin de te faire connaître que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel.  Ton vêtement ne s’est point usé sur toi, et ton pied ne s’est point enflé, pendant ces quarante ans.  Connais dans ton cœur que, comme un homme châtie son fils, l’Éternel, ton Dieu, te châtie ; et garde les commandements de l’Éternel, ton Dieu, pour marcher dans ses voies et pour le craindre. »

tu te souviendras. Dans ce passage, il ne s’agit pas de compter les bienfaits de Dieu (comme au Ps. 103) mais de considérer le chemin en réalisant ce que Dieu a été et a fait pour nous et non rechercher une quelconque valeur sur ce que nous pourrions avoir accompli car tout est de Dieu. Il faut donc se souvenir de cette miséricorde expérimentée tout au long du chemin. Il faut se souvenir de ces particularités dans lesquelles le Seigneur est intervenu (Deut. 8 en précise quelques-unes). Toutes ces particularités sont là pour toucher nos cœurs, que ce soit personnellement, dans nos familles ou dans l’assemblée (ou Église). Il s’agit donc de connaître ce qu’il y a dans nos cœurs afin d’être plus fidèles pour garder la Parole.

Tout en ayant le passage de Deutéronome chapitre 8 comme base de ces notes, voyons encore d’autres passages :

 

·       « Voici la parole que l’Éternel a commandée : Recueillez-en, chacun en proportion de ce qu’il peut manger, un omer par tête, selon le nombre de vos personnes ; vous en prendrez chacun pour ceux qui sont dans sa tente. » (Exode 16:16)

·        « Et Moïse leur dit : Que personne n’en laisse de reste jusqu’au matin. » (Exode 16:19)

·        « Et ils en recueillaient chaque matin, chacun en proportion de ce qu’il mangeait ; et à la chaleur du soleil cela fondait. » (Exode 16:21)

 

Dans l’évangile de Matthieu, le Seigneur, dans le passage ci-dessous, cite Deut. 8, 3 :

·        « Alors Jésus fut emmené dans le désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. Et ayant jeûné quarante jours et quarante nuits, après cela il eut faim. Et le tentateur, s’approchant de lui, dit : Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais lui, répondant, dit : Il est écrit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu». » (Matt. 4, 1-4).

o   Bel enseignement pour nous montrer l’importance de se nourrir de la Parole afin de pouvoir l’utiliser, comme ici, pour confondre l’ennemi. Mais connaissons aussi la Parole pour :

 

·        « Oublier les choses qui sont derrière » (Phil. 3, 14).

o  Il faut oublier tout ce qui vient de la chair, de la vieille nature et c’est bien en nous nourrissant de la manne (la Parole) que nous mettrons de côté ces choses qui sont derrière et que nous pourrons « tendre avec efforts celles qui sont devant » … et qui sont des choses éternelles. Encore :

 

·        « Le Dieu de ce peuple choisit nos pères et éleva haut le peuple pendant son séjour au pays d’Égypte ; et il les en fit sortir à bras élevé. Et il prit soin d’eux dans le désert, comme une mère, environ quarante ans ; » (Actes des Apôtres 13:17 et 18)

o  … comme une mère … Dieu prend soin du peuple comme un père mais aussi comme une mère. C’est ce que nous pouvons expérimenter de la part du Seigneur au cours des années qui s’écoulent. Et dans Act. 26, 22, il y a le secours qui vient de Dieu. Et dans Prov. 4, 18 on peut y voir l’espérance. Parfois, notre vie peut ressembler à un tunnel mais au bout du tunnel, il y a la lumière et, comme dans 2 Cor. 3, 18, nous pouvons contempler le Seigneur non seulement dans la gloire mais aussi en pensant à son œuvre ici-bas. Lui qui nous aime (c’est au « présent » dans Apoc. 1, 5 : À celui qui nous aime). Le « présent » revient aussi dans le Psaume 23 :   l’Éternel est mon berger ». Dans Apoc. 21, 2 à 4, l’état éternel est décrit. Il n’y aura aucune larme de tristesse.
Une présence divine éternelle et enfin, dans Apoc. 22, 17, il y a une attente qui est individuelle (que celui …) mais aussi collective (l’Esprit et l’épouse). Puissions-nous attendre son retour chaque jour, année après année, l’attendre individuellement, en assemblée, en famille …

Exprimons notre reconnaissance pour le chemin dans lequel le Seigneur juge bon de nous faire passer. Ayons toute confiance pour le futur avec un cœur sensible, en relation avec notre marche dans l’attente de son prochain retour.

Encore Col. 3, 1 à 4

« Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; pensez aux choses qui sont en haut, non pas à celles qui sont sur la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Quand le Christ qui est notre vie, sera manifesté, alors vous aussi, vous serez manifestés avec lui en gloire. »

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Jourdain et Arche : livre de Josué dans les chapitres 3 et 4

Jos. v. 1, 4-5, 14 à 17 et ch. 4 v. 4-8, 9-11, 15-18

 

La mer Rouge barrait à Israël la sortie d’Egypte ; le Jour-dain lui ferme l’entrée en Canaan. La traversée de ce fleuve va nous apprendre une nouvelle vérité de toute importance, celle de notre mort avec Christ. Il faut dès ici-bas posséder le ciel par la foi et en jouir. Cela correspond à l’entrée en Canaan mais pour y entrer il faut traverser le Jourdain qui est le fleuve de la mort. Pour un chrétien, pour jouir de ces choses, il faut réaliser que nous sommes morts avec Christ, Christ qui a laissé sa vie à la croix, cette croix qui frappe et condamne ma volonté naturelle, ce vieil homme qui n’a aucun droit d’entrée dans le domaine céleste. Acceptons simplement le fait que Christ a non seulement été crucifé pour moi mais que je suis crucifié avec lui. C’est Gal. 2 v. 20, c’est Josué 3 v. 5 qui montre les merveilles que Dieu a faites en notre faveur.

 

Souvenons-nous de ces grandes étapes : le sang de l’agneau pascal, figure de l’œuvre de Christ qui frappe en jugement mais qui épargne ceux qui sont à l’abri du sang. Puis il y a donc la mer Rouge qui est le type de la mort de Christ pour nous. Nous sommes délivrés du monde mais nous sommes encore dans le monde, ce désert où nous apprenons ce que nous sommes et où il n’y a rien pour la foi. Pourtant, dans ce désert, nous connaissons un chemin et le Jourdain est là pour nous apprendre cette nouvelle vérité importante, celle de notre mort avec Christ. Ajoutons encore que les combats en Canaan correspondent aux combats contre les malices spirituelles dans les lieux célestes. Mais revenons à notre sujet.

 

C’est le moment de mentionner l’arche. Première à entrer dans le Jourdain typifiant Christ qui entre dans la mort pour nous frayer un chemin (cf Jos. 3 : 4 et Héb. 10 :20). Le peuple éprouve de la joie (Ps. 66.6). Type imparfait de la parfaite joie que nous avons car nous pouvons traverser la mort avec Christ sans en connaître l’amertume. Quant à l’Arche (3 :17), elle est restée dans le lit du fleuve pendant toute la traversée. Merveilleuse garantie de la sécurité du peuple. La mort ne peut nous engloutir. Christ s’y est tenu à notre place. Mais pensons à la part de Christ : Jonas 2 :7, Psaume 42 :7 mais aussi CC 8 :6-7.

 

Arrêtons-nous maintenant sur le ch. 4 v. 9 et 6. Question importante : que signifie pour vous ces pierres ? L’épître aux Romains traduit leur langage. Ce sont les croyants Identifiés avec Christ dans sa  mort (au fond du fleuve) ainsi que dans sa résurrection (sur la rive du pays). Voir Rom. 6 v.5. L’unité du peuple est aussi proclamée par ces douze pierres (douze tribus) qui constituent ensemble un seul monument. En effet, cette œuvre puissante a été accomplie pour tous les rachetés, même si beaucoup n’en sont pas conscients. Le double mémorial l’atteste pour toujours : La croix m’a valu trois grandes délivrances
qu’illustrent la Pâque, la mer Rouge et le Jourdain. 

  • La Pâque m’apprend que je suis  délivré du jugement de Dieu.
  • La mer Rouge m’enseigne que je suis délivré de mes ennemis extérieurs : Satan et le monde.
  • Le Jourdain enfin m’annonce que j’ai le droit de tenir pour morte la chair, ce tyrannique ennemi intérieur.

Les deux premières vérités sont saisies au moment de la nouvelle naissance. La troisième correspond à ce qu’on appelle l’affranchissement.

 

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Dans Apocalypse chapitre 19

Lecture du chapitre

1 Après ces choses, j’ouïs comme une grande voix d’une foule nombreuse dans le ciel, disant : Alléluia ! Le salut et la gloire et la puissance de notre Dieu ! 2 car ses jugements sont véritables et justes ; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par sa fornication, et il a vengé le sang de ses esclaves,  le réclamant] de sa main. 3 Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! Et sa fumée monte aux siècles des siècles. 4 Et les vingt-quatre anciens et les quatre animaux tombèrent [sur leurs faces] et rendirent hommage à Dieu qui était assis* sur le trône, disant : Amen ! Alléluia ! 5 Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses esclaves et vous qui le craignez, petits et grands.

— v. 4 : ou, comme ailleurs : qui est assis.

 

6 Et j’ouïs comme une voix d’une foule nombreuse, et comme une voix de grandes eaux, et comme une voix de forts tonnerres, disant : Alléluia ! car le *Seigneur, notre Dieu, le Tout-puissant, est entré dans son règne. 7 Réjouissons-nous et tressaillons de joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues ; et sa femme s’est préparée ; 8 et il lui a été donné d’être vêtue de fin lin, éclatant [et] pur, car le fin lin, ce sont les justices* des saints. 9 Et il me dit : Écris : Bienheureux ceux qui sont conviés au banquet des noces de l’Agneau. Et il me dit : Ce sont ici les véritables paroles de Dieu. 10 — Et je tombai devant ses pieds pour lui rendre hommage. Et il me dit : Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon d’esclavage et [celui] de tes frères qui ont le témoignage de Jésus : rends hommage à Dieu, car l’esprit de prophétie est le témoignage de Jésus.

— v. 8 : ou : les justes actes (ou faits).

 

11 Et je vis le ciel ouvert : et voici un cheval blanc, et celui qui est assis dessus [appelé] fidèle et véritable ; et il juge et combat en justice. 12 Et ses yeux sont* une flamme de feu ; et sur sa tête il y a plusieurs diadèmes ; et il porte un nom écrit que** nul ne connaît que lui seul ; 13 et il est vêtu d’un vêtement teint dans le sang* ; et son nom s’appelle : «La Parole de Dieu» ; 14 et les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin, blanc et pur ; 15 et une épée aiguë à deux tranchants* sort de sa bouche, afin qu’il en frappe les nations ; et lui les paîtra avec une verge de fer, et lui foule la cuve du vin de la fureur de la colère de Dieu le Tout-puissant ; 16 et il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : «Roi des rois, et Seigneur des seigneurs».

— v. 12* : plusieurs ajoutent : comme. — v. 12** : quelques-uns lisent : portant des noms écrits et un nom écrit, que. — v. 13 : ou : trempé de sang. — v. 15 : plusieurs omettent : à deux tranchants.

 

17 Et je vis un ange se tenant dans le soleil ; et il cria à haute voix, disant à tous les oiseaux qui volent par le milieu du ciel : Venez, assemblez-vous au grand souper de Dieu ; 18 afin que vous mangiez la chair des rois, et la chair des chiliarques, et la chair des puissants, et la chair des chevaux et de ceux qui sont assis dessus, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands.

 

19 Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées assemblées pour livrer combat à celui qui était assis sur le cheval et à son armée. 20 Et la bête fut prise, et le faux prophète qui était avec elle, qui avait fait devant elle les miracles* par lesquels il avait séduit ceux qui recevaient la marque de la bête, et ceux
qui rendaient hommage à son image. Ils furent tous deux jetés vifs dans l’étang de feu embrasé par le soufre ; 21 et le reste fut tué par l’épée de celui qui était assis sur le cheval, laquelle sortait de sa bouche, et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair.

v. 20 : litt.: signes.

Quelques pensées

Relevons d’abord le contraste qu’il y a entre ce chapitre et le temps où, dans les évangiles, les pécheurs voyaient Jésus en vie pour la dernière fois lorsqu’il s’en allait à Golgotha, portant la croix.
 

Ainsi, en Apocalypse ch. 19, il ressort clairement que le monde reverra Jésus. Autrefois rejeté par les hommes, Jésus sera avec ceux qui ne l’ont pas rejeté ; il sera « avec les saints ». Nous, enfants de Dieu, membres du corps de Christ, nous serons avec Lui. Son Épouse est là. L’Épouse, ce sont tous ceux sont membres « la vraie Église » pendant toute son histoire. La fausse église, appelée Babylone, aura été jugée (voir ch. 18, 10, etc).
 

Pour les saints glorifiés, il y a, dans ce chapitre, quatre fois « Alléluia ». Tout cela prend place après la chute de Babylone qio est la fausse église. En 2020, c’est encore temps de venir à Jésus. Y aurait-il de nos enfants, de nos proches, qui tomberont sous l’épée du Seigneur (v. 15 et 21) ? Dans ce chapitre 19, on loue Dieu en rapport avec ses jugements. Quand Dieu aura épuisé toutes les ressources de sa grâce, il en sera ainsi. Nous n’aurons plus de pitié, nous louerons Dieu. Le jour des versets 6 et 7 est proche. Lle Seigneur (v. 7) ne peut pas entrer dans son règne sans son épouse qui fait partie intégrante de l’Époux. On peut dire que la dernière retouche qui sera donnée à cette robe est au tribunal de Christ. Lisons deux passages :
1) Romains 14, 10 : Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou aussi toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu ;  2) 2 Corinthiens 5, 10 : car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses [accomplies] dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal.
 

Les saints glorifiés pourront alors vraiment chanter ces « Alléluia ». C’est pour l’époux. Dans les v. 1 à 5, il y a tous les saints ; les versets suivants sont spécialement pour l’Église, c’est-à-dire pour l’épouse (voir Éph.5, 22 à 33, etc). Éph. 5, 27 : « afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable ».
 

Au v. 9 de ce ch. 19, il y a aussi les conviés qui ne sont pas l’épouse. Ce sont tous ceux qui ont aussi part à la première résurrection. Par exemple, en Jean 3, 29, nous lisons : « Celui qui a l’épouse est l’époux ; mais l’ami de l’époux, qui assiste et l’entend, est tout réjoui à cause de la voix de l’époux ; cette joie donc, qui est la mienne, est accomplie. »

 

Puis dans la suite du chapitre, on retrouve les jugements avec la prise de différents ennemis, en particulier ceux du v. 19. Voir aussi  2 Thes. 1, 8 à 10 : « en flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu, et contre ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de notre seigneur Jésus Christ ; lesquels subiront le châtiment d’une destruction éternelle de devant la présence du Seigneur et de devant la gloire de sa force, quand il viendra pour être, dans ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru, car notre témoignage envers vous a été cru. »

 

Puissent ces quelques pensées nous fortifier pour aller de l’avant et nous réjouir en Celui qui est plus beau que les fils des hommes (Ps. 45, 2). Nous règnerons avec Lui. Levons donc nos yeux vers Lui en attendant d’être pour toujours avec le Seigneur.

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Quelques aspects du livre de Ruth la Moabite

Signification des noms dans ce livre :

·        RUTH signifie: satisfaite

·        ELIMILEC signifie: Dieu est mon roi

·        NAOMI signifie: mes délices

·        MAKHLON signifie: maladie, faiblesse

·        KILION signifie: langueur

·        BOAZ signifie: en lui est la force

·        OBED signifie: celui qui sert

·        BETHLEHEM signifie: maison du pain

 

Le but de ce livre est de montrer comment une main invisible nous conduit, et comment des faits insignifiants ont souvent des conséquences incalculables. Il veut nous assurer concernant les descendants de David et nous démontrer qu’une étrangère d’entre les nations païennes est entrée dans la ligne ancestrale de Christ. Ce livre nous présente l’expérience de la vie chrétienne sous divers aspects :

Chapitre 1er : le choix de la foi; l’œuvre de Dieu dans le cœur de Ruth. Dans les v. 6 et 7, ce pain, c’est Christ lui-même. Quant au retour de Naomi, on peut penser au prodigue. Jusqu’au v. 14, remarquons que nous trouvons deux fois la mention de « larmes ». Dans ces v. (comme le 16), on peut aussi penser à quelques aspects de l’histoire de Joseph. Vers la fin du ch. Naomi dites « appelez-moi Mara » mais remarquons que, dans la suite du livre, il est toujours question de Naomi qui est vide d’elle-même, comme Job autrefois. À propos de Job, remarquons le beau type dans Élihu qui se se mettre à la hauteur de Job et parler à son cœur. C’est le seul a appeler Job de son propre nom en lui disant, à trois reprises, « Job ». 

Chapitre 2ème : la persévérance de la foi; chapitre de la grâce. Travail de Dieu dans le cœur de Ruth. IL contient 12 vois le verbe « glaner ». Remarquons encore quelques étapes de la grâce avec Boaz, avec les moissonneurs, etc. À propos du v. 11 pensons par exemple au témoignage que Paul rend à Philémon. 

Chapitre 3ème : le repos de la foi; obéissance

Chapitre 4ème : la récompense de la foi.   

 

La famine à si Israël avait été fidèle la famine n’aurait pas eu lieu (cf. Deut. 28, 1-12, etc). Elimélec aurait pû rester en Israël. L’Éternel aurait pris soin d’eux. Mais il fait comme Abraham (cf Gen. 12, 9-20). En Moab, ils ne rencontrent que la mort, le deuil, la pauvreté et les larmes. Les noms donés à leurs deux fils indiquerait que quelque sombre nuage d’adversité avait plané sur eux, même avant que le premier fut né. 

 

·        Ruth a l’honneur d’être une des 4 femmes mentionnées dans la généalogie de notre Seigneur Jésus au commencemnt du Nouveau Testament (Matt. 1, 5). 

·        Moab : cf Deut. 23, 3

 

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2 Sam. 5, 7-8

Autrement dit, c’est comme si les Jébusiens avaient dit à David: les aveugles et les boîteux nous suffisent pour vous repousser. 

 

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2 Chron. ch. 14, 15 et 16  à ASA

Notes (en vrac) :

Se trouve aussi dans 1 Rois ch. 15   

 

Dans les 7 premiers v de 2 Chr 14 v. 12, il y a 3 x le mot “repos” et 2 x “tranquille”. Le v. 7 ajoute : ils bâtirent et prospérèrent. Puis l’épreuve survient mais ASA agit admirablement (cf v. 12, etc). Alors, ch. 15, il y a l’apogée de son règne. Il importe d’écouter et d’aimer. C’est la substance du discours du prophète Azaria. Les conséquences de ce discours sont relatées dans les v. 8 à 19. Notamment: l’idolâtrie est combattue. L’ennemi extérieur a été combattu (l’Ethiopien Zérakh). Il faut maintenant combattre contre l’ennemi intérieur et enlever tous ces idoles, etc.. Il est conséquent jusque dans sa maison (sa mère). L’idolâtrie règne en Israël et plusieurs qui souffrent vont se ranger avec Juda (v. 9), comme au ch 11 v. 13 et 16.  Des sacrifices sont offerts. Il y a de la bénédiction. 35 années de paix: quel bonheur !  

Mais au ch 16 il y a malheureusement un rapide déclin.

On a donc vu que des fidèles des 10 tribus s’exilaient en Juda. De ce fait, Baesha ferme les frontières. Et il suffit de cela, de cette réaction d’orgueil de Baesha, pour q’ASA soit vexé à son tour et agit d’une manière inappropriée. Il commet deux erreurs en se confiant en un étranger, le roi de Syrie, et en vidant quelques trésors du temple et de son palais pour financer ce compromis.A vue humaine, cette politique porte ses fruits et pourtant que penser de l’inobservation d’ASA aux avertissements des prophètes (2 Chr 15,2) et des proverbes écrit par son ancêtre Salomon (Prov. 12,2; 14,22), sans compter d’autres avertissements. Ainsi les conséquences seront irréversibles en ce qu’il aura une fin sans manifester le moindre retour malgré les paroles du prophète Hanani. ASA est sur une pente glissante et il ne s’en remettra pas. Au v. 12, il recherche les médecins et non l’Eternel. Pour nous, ayons d’abord affaire au grand médecin… cf Job 5 v. 8.   

 

Mais Dieu reconnaît cependant ces 35 ans de fidélité et permet qu’ASA ait une sépulture digne. Il est enterré dans la ville de David. C’est la grâce divine.

 

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Psaume 87

« L’Eternel aime les portes de Sion » Le Psaume commence par ce qui paraît être une « ébauche » de titre. Le psalmiste veut, sembletil, amener un lecteur attentif à comprendre la vision dont il est alors rempli : La fondation que Dieu a posée (litt : sa fondation) est dans sa sainte montagne. Cette fondation inébranlable repose sur un ensemble de collines : Morija, Sion, Ophel, Scopus et le mont des Oliviers). C’est là que Jérusalem sera bâtie avec des dimensions milléniales. Cette chaîne de montagnes était sainte avantmême que la ville ne soit construite ; suite au choix de Dieu de placer là son sanctuaire (voir Gen. 22 : 14 ; Mich. 4 : 1 ; Es. 2 : 24).  Dans les versets 4 à 6, un oracle, une prophétie. Il concerne d’abord L’Egypte : le mot hébreu employé ici c’est Rahab, synonyme de vanité, d’arrogance. Esaïe désigne ainsi ironiquement l’Egypte, suite aux vaines promesses de secours que ce pays avait données à Juda contre les Assyriens (Es. 30 : 7). Mais ici il n’y a pas d’ironie et Rahab est employé comme le nom habituel de l’Egypte.   

 

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Sur Daniel ch. 6

Ce chapitre est historique et décrit le temps des Gentils. Les six premiers chapitres de ce livre sont historique.

·        Les v. 6 et 7 montrent ce qui est proposé : c’est que personne ne soit reconnu Dieu, qu’on ne fasse de demande à personne, si ce n’est à Darius lui-même. On élève l’homme. Cf 2 Thes. 2, 4 + Dan. 11, 36-37.

·        C’est un principe du mal :  prendre la place de Dieu. Cependant, les Gentils seront appelés à reconnaître Dieu par leur propre action ; Dieu se révèle.

·        Au troisième chapitre, on voit l’idolâtrie. Au quatrième l’élévation de soi-même. Au cinquième l’impiété ouverte contre l’Éternel et enfin au sixième le chef des Gentils usurper la place de Dieu. Cependant le peuple Juif est soumis comme Jésus devant Ponce Pilate et nous devant les autorités ; ce sont les voies de Dieu. Mais les Gentils sont conduits par Satan. Ainsi, tout en tenant de Dieu cette puissance, ils s’en servent pour Satan. Cette histoire des Gentils est depuis Nebucadnetsar jusqu’à ce que le Seigneur Jésus viendra et détruira cette puissance impie.

·        Pour les chrétiens, Jésus disait : … ils ne sont pas du monde comme moi je ne suis pas du monde …

·        1 Pi. 2, 18 montre bien que nous devons faire comme Daniel

·        On peut se mettre à genoux tant qu’on veut (Ps. 55, 16-17)

·         Héb. 11, 33 

 

Daniel nous fait penser à Jésus : fidèle de A à Z ; étranger, séparé du monde mais prêt à faire du bien, à y révéler la pensée de Dieu. Il s’est soumis aux accusations et a été condamné sans cause en raison de sa fidélité (v. 4). Il a été gardé et a été sorti triomphant (cf Héb. 11, 37 à martyrs).

 

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En étudiant Amos chapitre 5 …. le sacrificateur

Le sacrificateur, sous l’ancienne alliance :

1.     Lév. 21, 21 ; il devait être de la semence d’Aaron et sans défaut.

2.     Nom. 16, 37 : il devait se servir d’un encensoir sanctifié et d’or pur (2 Chr. 4, 22)

3.     És. 30, 35-38 : il devait le remplir d’un encens pur, saint

4.     Il devait allumer l’encens avec un feu pur sur l’autel d’airain. 

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Marc ch. 12 v. 1 à 12 

·        (Matt. 21, 33-46 et Luc 20, 9-19)

·        V. 06 à un unique fils bien-aimé (dans Marc seulement). Cf Gen. 22, 2. Affection touchante du Père pour le Bien-aimé.

·        Cette vigne représente Israël. Cf És. 5, 1,2,7 + Ps. 80

·        Le Seigneur accorde encore à ces hommes de se reconnaître dans cette parabole. Cf 2 Chr. 36, 15.

·        Jésus place devant les Juifs par cette parabole toute la conduite d’Israël depuis son origine jusqu’au rejet du Seigneur. Le
Seigneur met en relief la culpabilité du peuple et non la stérilité de la vigne. Dieu est le maître de la vigne.

·        V. 06 à 09 à rejet du Fils. Conséquence : il est donné à d’autres (v. 9). À son tour, l’Église a été infidèle et le jugement de Dieu l’atteindra lorsque la vraie Église sera enlevée au ciel.

·        V. 10 et 11 à cf Ps. 118, 22-23 : aucun point de contact entre la pensée de Dieu et celle des hommes. Pour eux, c’est És. 53, 2 au lieu de Prov. 8, 30. En contraste cf aussi 2 Pi. 2, 4-8.

·        Les chefs comprirent qu’Il parlait d’eux et essayaient de se saisir de Lui mais ils le laissent partir à cause de la foule. Ils abandonnent le seul moyen de salut.

·        Ces esclaves sont les prophètes que Dieu (cf Luc 13, 34) envoyait aux Juifs pour les rappeler à retrouver la loi. L’héritier est le « dernier essai ».

·        V. 01 à environna d’une coôture // Dieu entoura Israël de sa protection … une fosse pour un pressoir ….. produire du fruit. En És. 5, 2-3 = fruits sauvages.

·        Cet exemple d’Israël met en évidence ce qu’est le cœur de tout homme. 

 

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Éphésiens ch. 6 : la marche et le combat du chrétien

·        V. 20 : Paul, lié de chaînes, nous fait part de cette épître

·        Tychique : compagnon de Paul (2 Tim. 4, 12, etc)

·        V. 10 : on trouve la force dans le Seigneur

·        V. 18 : porter cette armure en tout temps. Ainsi on est couvert au mauvais jour.

o   Vigilance, courage, foi, sont nécessaires pour la bataille du chrétien (1 Tim. 6, 12 ; 2 Tim. 2, 3 ; 1 Pi. 5, 8-9

·        V. 12 :  voir explications en Act. 4, 19 et 5, 29; en contraste voir Rom. 13, 1 et Tite 3, 1

·        V. 11 et 13 : c’est un équipement sans défaut

 

V. 14 à 17 :

·        La ceinture : c’est la vérité opérant dans le croyant (cf Jean 14, 6 et Jean 17, 17)

·        La cuirasse : elle repérsente la justice pratique (cf 2 Cor. 6, 7). Soyons sans reproche pour évier les accusations de l’ennemi

·        Les chaussures : cf Col. 1, 20 et Rom. 5, 1 à quelle est cette paix

·        Le bouclier : … par-dessus : double défense, en totues choses il faut une confiance absolue en Dieu, par la foi, comme Job 13, 15.

·        Le casque : voir 1 Thes. 5, 8. N’ayons aucun doute en notre salut

·        L’épée : c’est la seule arme offensive de l’armure. L’ennemi la craint. Il est attaqué par cette arme qui défend le chrétien.

 

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Deuxième à Timothée, quelques notes

 

La 2ème à Timothée a été écrite en 66 – 67 de notre ère. Elle contient en quelque sorte le testament de l’apôtre Paul.

Abréviation dans la suite du texte : DLCJ = dans le christ Jésus (7 fois).
Dans le ch. 1, 01     la vie qui est DLCJ …

Dans le ch. 1, 09    … et sa propre grâce qui nous a été donnée DLCJ …

Dans le ch. 1, 13    … l’amour qui est DLCJ

Dans le ch. 2, 01    … la grâce qui est DLCJ

Dans le ch. 2, 10    … le salut qui est DLCJ, avec la gloire éternelle.

Dans le ch. 3, 12     … vivre pieusement DLCJ, seront persécutés

Dans le ch. 3, 15     … rendre sage à salut par la foi qui est DLCJ

 

Quatre fois en rapport avec « le monde  (militaire, sportif, professionnel) » dans le chapitre 2 :
 

Dans le ch. 2, 03

« Prends ta part des souffrances comme un bon soldat de Jésus Christ »

·        Comme soldat de Jésus Christ, suis-je prêt à souffrir, à mourir pour Lui ?

Dans le ch. 2, 05

… si quelqu’un combat dans la lice, …

·        L’athlète doit observer les lois. Quelle est notre loi ? Combattons-nous « le bon combat » (ch. 4, 7) !

Dans le ch. 2, 06

« il faut que le laboureur travaille premièrement, pour qu’il jouisse des fruits »

·        Il faut la patience après le travail

Dans le ch. 2, 15
… ouvrier …

·        Faire exactement selon la Parole, selon Jésus Christ le parfait modèle.

 

 

Encore :

Dans le ch. 2, 22

« Mais fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix, avec deux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur »

·        Pour les liens de l’amour et de la paix,

Col. 3, 14 et 15 à « Et par-dessus toutes ces choses, [revêtez-vous] de l’amour, qui est le lien de la perfection. Et que la paix du Christ, à laquelle aussi vous avez été appelés en un seul corps, préside dans vos cœurs; et soyez reconnaissants. »
Éph. 4, 3 à « vous appliquant à garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. »

 

Dans le ch. 2, 26

piège du diable … En 1 Tim. 3, 6, il y a « la faute du diable » qui est l’orgueil. Prenons garde car le diable cherche toujours à nous faire tomber d’un côté ou d’un autre.



Mais toi, toi donc … chaque fois dans un milieu ambiant, en rapport avec :

L’amour de l’argent

(1 Timothée 6:11) « Mais toi, ô homme de Dieu, fuis ces choses, et poursuis la justice, la piété, la foi, l’amour, la patience, la douceur d’esprit ; »

En relation avec ceux qui ont la forme de la piété

(2 Timothée 3:10) « Mais toi, tu as pleinement compris ma doctrine, ma conduite, mon but constant, ma foi, mon support, mon amour, ma patience, »

En relation avec les séducteurs qui sont des méchants

(2 Timothée 3:14) « Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu, sachant de qui tu les as apprises, »

En relation avec ceux qui se détournent de la vérité

(2 Timothée 4:5) « Mais toi, sois sobre en toutes choses, endure les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, accomplis pleinement ton service ; »

En relation avec un milieu ambiant positif
(2 Timothée 2:1) « Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est dans le christ Jésus ; »

Dans 2 Timothée, les souffrances sont là (ch. 1, 8; 2, 3; 2, 9; 3, 11; 4, 5).

Puissions-nous rechercher l’approbation de Dieu et non celle des hommes : au ch. 2, 14 :

« Remets ces choses en mémoire, protestant devant le Seigneur qu’on n’ait pas de disputes de mots, [ce qui est] sans aucun profit, [et] pour la subversion des auditeurs. »

 

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Dans Apocalypse chapitre 19

Lecture du chapitre

1 Après ces choses, j’ouïs comme une grande voix d’une foule nombreuse dans le ciel, disant : Alléluia ! Le salut et la gloire et la puissance de notre Dieu ! 2 car ses jugements sont véritables et justes ; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par sa fornication, et il a vengé le sang de ses esclaves, [le réclamant] de sa main. 3 Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! Et sa fumée monte aux siècles des siècles. 4 Et les vingt-quatre anciens et les quatre animaux tombèrent [sur leurs faces] et rendirent hommage à Dieu qui était assis* sur le trône, disant : Amen ! Alléluia ! 5 Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses esclaves et vous qui le craignez, petits et grands.

— v. 4 : ou, comme ailleurs : qui est assis.

6 Et j’ouïs comme une voix d’une foule nombreuse, et comme une voix de grandes eaux, et comme une voix de forts tonnerres, disant : Alléluia ! car le *Seigneur, notre Dieu, le Tout-puissant, est entré dans son règne. 7 Réjouissons-nous et tressaillons de joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues ; et sa femme s’est préparée ; 8 et il lui a été donné d’être vêtue de fin lin, éclatant [et] pur, car le fin lin, ce sont les justices* des saints. 9 Et il me dit : Écris : Bienheureux ceux qui sont conviés au banquet des noces de l’Agneau. Et il me dit : Ce sont ici les véritables paroles de Dieu. 10 — Et je tombai devant ses pieds pour lui rendre hommage. Et il me dit : Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon d’esclavage et [celui] de tes frères qui ont le témoignage de Jésus : rends hommage à Dieu, car l’esprit de prophétie est le témoignage de Jésus.
— v. 8 : ou : les justes actes (ou faits).

 

11 Et je vis le ciel ouvert : et voici un cheval blanc, et celui qui est assis dessus [appelé] fidèle et véritable ; et il juge et combat en justice. 12 Et ses yeux sont* une flamme de feu ; et sur sa tête il y a plusieurs diadèmes ; et il porte un nom écrit que** nul ne connaît que lui seul ; 13 et il est vêtu d’un vêtement teint dans le sang* ; et son nom s’appelle : «La Parole de Dieu» ; 14 et les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin, blanc et pur ; 15 et une épée aiguë à deux tranchants* sort de sa bouche, afin qu’il en frappe les nations ; et lui les paîtra avec une verge de fer, et lui foule la cuve du vin de la fureur de la colère de Dieu le Tout-puissant ; 16 et il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : «Roi des rois, et Seigneur des seigneurs».

— v. 12* : plusieurs ajoutent : comme. — v. 12** : quelques-uns lisent : portant des noms écrits et un nom écrit, que. — v. 13 : ou : trempé de sang. — v. 15 : plusieurs omettent : à deux tranchants.

17 Et je vis un ange se tenant dans le soleil ; et il cria à haute voix, disant à tous les oiseaux qui volent par le milieu du ciel : Venez, assemblez-vous au grand souper de Dieu ; 18 afin que vous mangiez la chair des rois, et la chair des chiliarques, et la chair des puissants, et la chair des chevaux et de ceux qui sont assis dessus, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands.

19 Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées assemblées pour livrer combat à celui qui était assis sur le cheval et à son armée. 20 Et la bête fut prise, et le faux prophète qui était avec elle, qui avait fait devant elle les miracles* par lesquels il avait séduit ceux qui recevaient la marque de la bête, et ceux
qui rendaient hommage à son image. Ils furent tous deux jetés vifs dans l’étang de feu embrasé par le soufre ; 21 et le reste fut tué par l’épée de celui qui était assis sur le cheval, laquelle sortait de sa bouche, et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair.

v. 20 : litt.: signes.

Quelques pensées
Relevons d’abord le contraste qu’il y a entre ce chapitre et le temps où, dans les évangiles, les pécheurs voyaient Jésus en vie pour la dernière fois lorsqu’il s’en allait à Golgotha, portant la croix.

 

Ainsi, en Apocalypse ch. 19, il ressort clairement que le monde reverra Jésus. Autrefois rejeté par les hommes, Jésus sera avec ceux qui ne l’ont pas rejeté ; il sera « avec les saints ». Nous, enfants de Dieu, membres du corps de Christ, nous serons avec Lui. Son Épouse est là. L’Épouse, ce sont tous ceux sont membres « la vraie Église » pendant toute son histoire. La fausse église, appelée Babylone, aura été jugée (voir ch. 18, 10, etc).
 

Pour les saints glorifiés, il y a, dans ce chapitre, quatre fois « Alléluia ». Tout cela prend place après la chute de Babylone qui est la fausse église. En 2020, c’est encore temps de venir à Jésus. Y aurait-il de nos enfants, de nos proches, qui tomberont sous l’épée du Seigneur (v. 15 et 21) ? Dans ce chapitre 19, on loue Dieu en rapport avec ses jugements. Quand Dieu aura épuisé toutes les ressources de sa grâce, il en sera ainsi. Nous n’aurons plus de pitié, nous louerons Dieu. Le jour des versets 6 et 7 est proche. Le Seigneur (v. 7) ne peut pas entrer dans son règne sans son épouse qui fait partie intégrante de l’Époux. On peut dire que la dernière retouche qui sera donnée à cette robe est au tribunal de Christ. Lisons deux passages : 1) Romains 14, 10 : Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou aussi toi, pourquoi méprises-tu ton frère? Car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu;  2)  2 Corinthiens 5, 10 : car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses [accomplies] dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal. 

 

Les saints glorifiés pourront alors vraiment chanter ces « Alléluia ». C’est pour l’époux. Dans les v. 1 à 5, il y a tous les saints ; les versets suivants sont spécialement pour l’Église, c’est-à-dire pour l’épouse (voir Éph.5, 22 à 33, etc). Éph. 5, 27 : « afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable ».

Au v. 9 de ce ch. 19, il y a aussi les conviés qui ne sont pas l’épouse. Ce sont tous ceux qui ont aussi part à la première résurrection. Par exemple, en Jean 3, 29, nous lisons : « Celui qui a l’épouse est l’époux ; mais l’ami de l’époux, qui assiste et l’entend, est tout réjoui à cause de la voix de l’époux ; cette joie donc, qui est la mienne, est accomplie. »

 

Puis dans la suite du chapitre, on retrouve les jugements avec la prise de différents ennemis, en particulier ceux du v. 19. Voir aussi  2 Thes. 1, 8 à 10 : « en flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu, et contre ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de notre seigneur Jésus Christ ; lesquels subiront le châtiment d’une destruction éternelle de devant la présence du Seigneur et de devant la gloire de sa force, quand il viendra pour être, dans ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru, car notre témoignage envers vous a été cru. »

 

Puissent ces quelques pensées nous fortifier pour aller de l’avant et nous réjouir en Celui qui est plus beau que les fils des hommes (Ps. 45, 2). Nous règnerons avec Lui. Levons donc nos yeux vers Lui en attendant d’être pour toujours avec le Seigneur.

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