Livre de la Genèse. Chapitre 3.

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Commentaires sur le chapitre 3

Ch. 01 à 05 :             temps précédent le déluge
Ch. 03 et 04 :            tentation, chute, jugement et grâce. Conséquences de la désobéissance
Ch. 03 v. 01 à 13 :   la séduction de Satan et la chute de l’homme
Ch. 03 v. 14 à 24 :   la sentence divine sur Satan et sur l’homme  

La 1ère partie de ce chapitre démontre combien Satan est rusé. Il commence par de petites choses (v. 1) et finit par se substituer, en quelque sorte, à Dieu lui-même (v. 4 et 5). Il y a alors tout de suite des conséquences désastreuses (v. 7). Pour nous, il faut revêtir l’armure complète de Dieu (Éph. 6) afin de pouvoir contrer Satan. La fin du chapitre indique de manière plus détaillée les affreuses conséquences de la chute de l’homme. On se rejette la faute l’un sur l’autre (v. 12 et 13) et cela correspond bien à la nature de l’homme. À propos des v. 7 et 21, les feuilles de figuier ne peuvent pas revêtir Adam et Ève. Pour être vêtus, il leur faut une peau, autrement dit un sacrifice. En parallèle, on peut comparer ces feuilles de figuier aux bonnes œuvres qui ne sauvent pas, telles qu’elles sont faites par des chrétiens professants, sans référence à Dieu. Le vrai chrétien accompli des bonnes œuvres selon Dieu. Le vrai chrétien fait ces œuvres selon Dieu car il est sauvé. On ne fait pas des œuvres pour être sauvés mais du fait que nous le sommes. Au v. 24, les chérubins sont là car le mal n’est pas admis dans la présence de Dieu.

Autres notes
V. 4
 : le serpent dit «vous ne mourrez point certainement». Quel mensonge. Il est bien le «père du mensonge» (Jean 8, 44). À ce mensonge, le foi du fidèle peut déclarer «certainement, lui (Jésus Christ), a porté nos langueurs …» (Es. 53, 4).
V. 5
 : la connaissance du bien et du mal transforme le Paradis en un lieu insupportable en raison du mal incompatible avec la présence de l’Éternel (cf Rom. 2, 15.
V. 6
 : dans les termes BON À MANGER, PLAISIR POUR LES YEUX, RENDRE INTELLIGENT, il y a la convoitise de la chair, des yeux, et l’orgueil de la vie (1 Jean 2, 16).
V. 7
 : le mal est fait. Pour se revêtir, les feuilles de figuier, avec lesquelles des ceintures sont faites, ne suffisent pas. Pour être couvert, il faut que du sang coule et ce que fait ressortir le v. 21. Désormais, Adam et Ève sont revêtus de vêtements de peau. Le sujet «ceinture» est beau (Jér. 13, 1-11, etc). Le péché est entré dans le monde par un seul homme (cf Rom. 5, 12) et il n’est pas au pouvoir de l’homme de racheter son frère (Ps. 49, 7).
V. 8
 : «Dieu qui se promenait dans le jardin». Plus tard, au ch. 15 de l’Exode et au v. 13, nous lisons «Tu as conduit par ta bonté ce peuple que tu as racheté; tu l’as guidé par ta force jusqu’à la demeure de ta sainteté». Encore un sujet dès le début de la Genèse, celui de DIEU ENTRANT DANS SES TEMPLES. Ce v. 8 fait suite au péché qui est entré dans le monde et le repos de la création (ch. 2, 3) est rompu. Dieu ne peut plus faire sa demeure comme telle dans ce monde, n’eût été sa grâce et sa présence visible, d’une manière ou d’une autre, pour tout résidu, au travers de l’Écriture.
V. 15
 : 1ère prophétie dans la Parole en rapport avec la semence de la femme. Dans le contexte des v. 8 et suivants et du v. 21, ainsi que du ch. 22, 9-18, la foi discerne de manière bien visible l’œuvre de la croix, accomplie par Jésus Christ, à Golgotha. Un sacrifice est nécessaire.
V. 20
 : c’est bien par la foi qu’Adam appelle sa femme Ève (DU VERBE KHAVA, VIVRE).
V. 21
 : des vêtements de peau; le sang a coulé. La connaissance de l’amour de Dieu produit la confiance. Christ a payé la dette. Dieu n’est plus un juge mais un sauveur. L’expulsion du jardin de nos premiers parents (v. 23) détermine la situation actuelle de toute leur descendance: élevés en dehors du paradis alors que l’arbre de vie y est dedans. L’homme est donc loin de Dieu, sous le pouvoir de Satan qui l’exerce en dehors du jardin. Il s’ensuit un cri de détresse pour l’homme mais Jésus s’est dévoué pour subir notre jugement (cf Héb. 10, 5-10, etc). Lui seul pouvait répondre à notre place. Alors croyons en Lui qui évoque le paradis dans Luc 23, 43. Paradis retrouvé.
V. 23
 : le paradis n’est plus pour cette race coupable. L’homme est chassé par le jugement divin et en même temps par des voies pleines de grâce et d’espérance pour l’avenir.

♦ ♦ ♦ Gen.  3013 ♦ ♦ ♦
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