Jacob ou la discipline. Fin de cette discipline (1 p.)

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Encore quelques mots sur Jacob ou la discipline

Elle ressort dans les chapitres 37 à 50. Dans les v. 1 à 15 du 37ème, Jacob continue la transition de la foi d’Isaac et d’Abraham comme un étranger en Canaan. La leçon de Sichem avait porté ses fruits. Ésaü s’en est alors allé loin de Jacob (Gen. 36, 6) car la chair ne pourrait être satisfaite d’une position qui sépare du monde. Maintenant, toute l’activité volontaire du Jacob d’autrefois, avec ses plans et ses ruses, a cessé d’exister. Elle fait place à l’activité de la foi et à des affections selon Dieu. Au v. 35 du ch. 37, Jacob mène deuil et pleurer la disparition de Joseph. Nous aussi, nous avons besoin de prendre l’attitude de Jacob à l’égard de ce monde qui a rejeté le Christ et qui en est privé. Cela doit produire, dans un sens, le deuil car nous marchons sur une terre souillée du sang de l’Agneau de Dieu. Puis, dans Gen 42 v. 35 à 38, et 43 v. 1 à 14, Jacob réalise que le monde est aussi le lieu de la famine. Jacob, qui n’avait plus Joseph, s’attache à Benjamin. À cet égard, lisons:

(Deutéronome 33:12) «De Benjamin il dit: Le bien-aimé de l’Éternel, – il habitera en sécurité auprès de lui; [l’Éternel] le couvrira tout le jour, et il habitera entre ses épaules.»

Finalement, Jacob descendra en Égypte. Par lui-même et malgré «l’aimant» qui l’attire, il ne voulait pas y aller. Seul Dieu pouvait lui en donner la force et le décider à faire de voyage. C’est le même Dieu qui avait dit à Isaac de ne pas y descendre.

En Égypte, Jacob ne vit qu’avec Joseph et sa vie paraît couronnée lorsqu’il déclare «que je meure à présent». Pour lui la vie dans ce monde n’a plus de valeur, pas même une valeur momentanée. « Que je meure à présent« . Cependant il ne meurt pas; sa vie ne serait pas complète, si elle n’était couronnée par son témoignage.

Ch. 47 v. 7 à 12 : Jacob devant le Pharaon. Maintenant Jacob est mis en contact avec le monde, dans la personne de son représentant le plus auguste. Ce ne sont pas ses besoins qui l’amènent devant le roi, car Joseph pourvoit à sa demeure, à tout son entretien en Égypte; ce n’est pas non plus sa volonté: elle est brisée; non, c’est Joseph lui-même. « Et Joseph fit entrer Jacob, son père, et le fit se tenir devant le Pharaon ». Avec un pareil introducteur, nous n’avons rien à craindre, ni de la puissance, ni des séductions du monde.

Jacob, à son entrée, bénit le Pharaon; il le bénit encore à sa sortie, quand ses yeux ont eu le temps de mesurer la grandeur de la puissance royale. C’est que le pauvre patriarche est supérieur en dignité au roi le plus glorieux du monde, car, « sans contredit, le moindre est béni par celui qui est plus excellent » (Héb. 7:7). Cet homme étranger, accablé de maux, comme plus tard l’apôtre le fut de liens, se tient devant les puissants de la terre, plus grand qu’eux, en réalité.

La fin de Jacob, comme vu dans les bénédictions de ses fils au ch. 49, ainsi que des portions telles que les v. 27 à 48 du ch. 47, Hébreux ch. 11, etc, confirment les fruits produits par la discipline que Jacob a connue.

♦ ♦ ♦ Gen. 3041 ♦ ♦ ♦

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