2ème épître à Timothée. 55ème livre de la Bible et 16ème du Nouveau T.

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Notes sur le chapitre :

01   Introduction + les souffrances d’un serviteur de Christ
02
   Les devoirs d’un serviteur de Christ

03   Les ressources d’un serviteur dans un temps de déclin

04   Un serviteur fidèle. Un Seigneur fidèle.

Généralités

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Chapitre
01

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Les souffrances du serviteur

Versets 01 à 07 : salutation et foi sincère de Timothée

Versets 08 à 14 : le salut de Dieu. Le modèle des saines paroles

Versets 15 à 18 : trois personnes (Phygelle, Hermogène, Onésiphore)

N’oublions pas que Timothée a environ 40 ans lorsque Paul lui écrivit ces lettres. C’est dans la «grande maison» qu’il faut réaliser notre nazaréat en relation avec la ruine de la maison de Dieu. La première épître en établissait l’ordre. Paul voit pour lui-même la ruine de ce qu’il avait bâti et soigné si fidèlement. Cette douloureuse expérience, où il voit le témoignage s’affaiblir, s’éloigner de la source de la force, et se corrompre. Cette douloureuse expérience est celle du serviteur de Dieu dans tous les siècles et dans toutes les économies. Le serviteur de Dieu voit bien la puissance agir pour planter le témoignage sur la terre mais il voit aussi les hommes manquer à leur responsabilité quant à ce témoignage. Il voit la maison qui forme la demeure du Saint Esprit se lézarder et se dégrader. Mais le solide fondement de Dieu demeure à toujours. Quoiqu’il en soit de l’ensemble, l’individu doit toujours s’éloigner de toute iniquité et maintenir à lui seul, s’il est nécessaire, le véritable témoignage du nom du Seigneur. Cette position du témoignage ne peut jamais manquer à l’âme fidèle. Au milieu des afflictions de l’évangile et de l’abondant de tant de personnes, l’apôtre Paul avait ses Timothée, Onésiphore, et d’autres, qui étaient des sceaux de son ministère devant le Seigneur. Le chapitre 2 donne à cet égard l’ensemble d’impératifs que Paul a reçu de Dieu. Cette lettre est la dernière de Paul. Elle prend place à la fin de sa vie. Il était alors près de souffrir le martyr.


Versets 1 à 14 : cette épître est donc le dernier récit que nous avons de Paul. Le beau début de l’Église a été remplacé par une indifférence générale envers l’apôtre. Les fausses doctrines et l’opposition à la vérité se faisaient jour de plus en plus. L’apôtre annonce, en plus, que le mal irait en s’aggravant. Les exhortations données dans cette épître sont données de nature à encourager le fidèle pour lui permettre de remporter des victoires dans cet ensemble si plein de dangers, où le mal est tellement étendu, et où il y a tant de souffrances, que le témoin de Christ, avec sa faiblesse, a bien besoin d’encouragements. Le titre que prend l’apôtre (v. 1) indique qu’il tient à affirmer son autorité apostolique dans ces temps de ruine. C’est bien nécessaire devant les attaques qu’il subit. Quant à Timothée, il ne s’agit pas à proprement parler d’une mission car il n’est pas prouvé que l’apôtre lui adressa cette épître à Éphèse. L’apôtre (v. 3) ne mentionne plus le caractère élevé de son œuvre mais de sa position personnelle. L’on sent qu’il est un vase à honneur, étant revêtu du lustre d’une bonne conscience, revêtu aussi d’une piété personnelle fondée sur la vérité, le tout se traduisant en services rendus à Dieu. Au sujet du don (v. 6), relevons que Timothée était en danger d’avoir cette crainte charnelle qui était une entrave à ce don de grâce. Cette crainte est ici le contraire de l’orgueil de la chair qui s’attribue le don. La défiance de soi et la timidité naturelle relèvent encore du «moi». Un don peut s’éteindre par le manque d’usage. S’il faut s’estimer soi-même comme n’étant rien, il faut par contre estimer le don bien haut, comme tout ce qui vient de Christ. Même si l’enseignement avait peu porté, le don doit être ranimé. Quelles que soient les circonstances, notre responsabilité à l’égard de ce que Dieu nous a confié reste pleine et entière. Il faut nous acquitter de notre tâche en regardant à Lui, sans tenir compte de l’état de ruine de l’Église et du Témoignage. L’esprit de crainte (v. 7) est simplement la chair. Un tel esprit paralyse toute énergie tandis que la confiance en soi substitue l’énergie de la chair à celle de l’Esprit de Dieu. La suite de ce v. 7 mentionne ce qui caractérise l’Esprit de Dieu avec la puissance (cf 2 Cor. 12, 9), l’amour (cf 1 Cor. 13) et le conseil (cf 1 Cor. 14). Avec un tel esprit, nous n’aurons pas honte du témoignage (v. 8) … y a-t-il lieu de rougir lorsque, sur les ruines du témoignage des hommes, celui du Seigneur demeure entier. L’apôtre (v. 12) n’a pas eu honte, de même qu’Onésiphore (v. 16). Dans ces temps de ruine, il est beaucoup question de puissance, puissance de l’Esprit (v. 7), de Dieu (v. 8), de Christ  (v. 12).

Mais le témoignage, comme cela ressort du v. 8,  n’est plus caractérisé par son premier élan à l’égard du monde. Paul, qui était prisonnier, n’était donc pas là. Au milieu de ce monde, tout chrétien a un don qui fait partie de l’héritage. C’est cet esprit de puissance, et d’amour, et de conseil (v. 7). Ce don doit permettre à tout croyant d’aller de l’avant en toutes circonstances dans lesquelles il n’est pas facile de garder la fermeté, persévérer dans l’œuvre et de ne pas perdre courage. Cela dans un monde hostile et dans une chrétienté dans laquelle l’ennemi est entré au milieu du témoignage où l’amour s’est refroidi. Combien il est précieux de posséder ce qui est éternel, ce qui est basé sur la puissance et sur l’œuvre de Dieu lui-même, c’est-à-dire posséder cet esprit. Un fondement sûr, et inébranlable (v. 9) est là pour nous. C’est le christ Jésus. En lui, nous avons un rocher contre lequel les flots des difficultés se brisent en vain. Les efforts de l’ennemi ne font que montrer qu’il est sans force en présence de ce que Dieu est et de ce que Dieu a fait pour nous. Ce fondement inébranlable n’est rien moins que la fermeté et la gloire de Dieu lui-même. Paul (v. 12 et 13), ayant déjà une longue carrière en tant que serviteur du Christ Jésus, dirige ses yeux vers Timothée pour le bien de l’assemblée. Il l’exhorte à retenir ferme la vérité qu’il lui a enseignée. L’apôtre avait réalisé cette vérité et cette grâce vivante en Jésus, en foi et en amour, amour qui donne à la vérité sa force et sa valeur. Ce sont là, pour ainsi dire, les pivots de la force et de la fidélité en tous temps et en particulier pour l’homme de Dieu quand l’assemblée, en générale, est infidèle.


Garder le bon dépôt par l’Esprit Saint (v. 14) communique la vérité et accorde d’y tenir ferme. L’Esprit rend témoignage de toute vérité dans la Parole. La communication de la vérité est de source divine par l’Esprit et par la Parole. Quant à la vérité mêlée avec l’erreur, ce n’est pas la vérité; c’est de la théologie.


Ce «jour-là» (v. 12 et 18) est le jour des récompenses et Paul, connaissant cette personne, peut souffrir ces choses jusque là. Le mot modèle (v. 13) est le même que celui traduit par exemple (1 Tim. 1, 16).


Versets 15 à 18 : nous y voyons la masse des chrétiens détournée de l’apôtre de sorte que l’affection et la fidélité d’un seul était pour lui d’un grand prix. Un grand changement s’était déjà opéré dans les chrétiens depuis le commencement de l’évangile. Tous avaient entendu l’évangile en Asie (Act. 19, 10) et peu après, il y a la profession du christianisme. Leur foi est déjà affaiblie et ils ne s’identifient pas à Paul qui est mal vu des autorités, qui est méprisé et persécuté. Ce Paul attirait sur lui des injures et des difficultés personnelles en raison de son énergie spirituelle. Ce n’est pas quand tout va bien, mais quand tout va mal, que la fidélité de chacun est mise à l’épreuve. La fin du chapitre présente donc une nouvelle forme du mal qui caractérise la ruine de l’assemblée.

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Chapitre
02

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Le service

Versets 01 à 06 : différents aspects

Versets 07 à 13 : la fidélité du Seigneur ( v. 13 : « lui demeure fidèle »)

Versets 14 à 18 : pas de disputes de mots

Versets 19 à 26 : la grande maison … que faire ?

Versets 1 à 6 : pour remplir un service utile au Seigneur (v. 1 et 2), il faut se fortifier dans la grâce. Et pour croître dans la grâce, qui est venue par Jésus, il faut mieux connaître sa personne adorable. L’activité dans le service s’exerce efficacement pour autant que l’on soit fortifié dans la grâce. C’est le plus sûr moyen à résister à l’envahissement du mal car, pour connaître la grâce, il faut connaître Christ qui en est la source. Jean 1, 17 mentionne aussi la vérité venue par Jésus Christ. Dans la 2ème à Timothée il ressort que, dans un temps de déclin, il est tout aussi important de maintenir la vérité que de s’appuyer sur la grâce. En effet, c’est à la vérité que l’adversaire s’attaquera toujours (cf ch 3, 7 et 8 et 4, 4). Pour croître dans la grâce, il y a la Parole qui exclut tout clergé et toute école théologique. Du temps de Timothée, cette parole était orale et les «plusieurs témoins» (v. 2) donne comme une garantie à ce qui était dit.

La fidélité à laquelle le fidèle disciple est appelé (v. 3 à 6) n’est pas exempte de souffrances. Timothée devait ainsi prendre sa part des souffrances et ne pas les considérer seulement comme une nécessité mais comme un privilège. Les souffrances ont été mentionnées deux fois au chapitre premier. Elles le sont trois fois au chapitre deuxième. Pour être un bon soldat de Jésus Christ, il faut participer volontairement à ces souffrances. En tant que bon soldat, nous ne serons pas embarrassés par les obstacles de la vie mais nous plairons à celui qui nous a enrôlés. Tout service envers le Seigneur n’est pas un service légal mais de dépendance et d’affection. Un autre exemple de l’activité dans le service (v. 5). Il s’agit du combat dans la lice (cf 1 Tim. 6, 12). Pour obtenir le prix (cf Phil. 3, 12 à 14), il faut ainsi se soumettre à des lois sous peine de perdre la proclamation publique d’avoir atteint le but. Un troisième exemple à propos de l’activité dans le service est en rapport avec le laboureur (v. 6). La première condition, pour le laboureur, relève du travail en ne s’épargnant ni effort, ni peine. Ainsi ceux qui sont paresseux ne jouiront pas de fruits. Quant à Christ, il sera rassasié du fruit du travail de son âme (cf Es. 53, 11). Trois puissants motifs de prendre sa part des souffrances comme serviteur de Christ sont donc présentés dans ces v. 3 à 61) Désir de lui être agréable. 2) but à atteindre. 3) jouissance éternelle des fruits de notre travail.

Versets 7 à 13 : l’intelligence est donnée à celui qui a le Seigneur pour objet (v. 7). Il faut cette intelligence en toutes choses car tout se tient dans la marche et le témoignage chrétien. Il faut l’intelligence de la Parole pour honorer le Seigneur dans la vie pratique. Il faut la réalisation de la vie pratique pour comprendre les enseignements de la Parole de Dieu. Puis, v. 8 à 10, après avoir affirmé que le Seigneur donnera à Timothée de l’intelligence en toutes choses, l’apôtre indique dans ces versets deux caractères qui sont à la base de toute intelligence. Ce sont d’une part Jésus Christ ressuscité puis Jésus Christ semence de David. Ces deux caractères étaient le sujet de l’évangile de Paul et résumait la Bible tout entière. Pensons à tout ce qu’impliquent ces deux caractères. Le premier est capital pour le christianisme. C’est le point de départ du ministère de l’apôtre. Et quelle sécurité, quel avenir, quelle perspective (v. 11 à 13). Et cette parole est certaine (v. 11). Il y a, dans ces versets, la vie et la gloire. C’est notre part. Mais il y a aussi une contrepartie car en vertu de son caractère de justice et de l’immutabilité de sa propre nature, il reniera ceux qui le renient. C’est que dans cette épître dans laquelle la maison de Dieu est devenue une grande maison, il y a des éléments qui sont vivants et d’autres qui n’ont que l’apparence de vivre. Ces éléments forment un tout extérieurement reconnus de Dieu et cela oblige l’apôtre à écrire «si nous le renions, lui aussi nous reniera». Cette formule n’épargne toutefois pas l’enfant de Dieu. Pensons à Pierre. Pour le croyant, il y a cependant la restauration. Ainsi Christ est juste et il est aussi immuablement fidèle. Il est conséquent en reniant celui qui le renie tout en demeurant fidèle à son caractère de grâce (v. 13).

Versets 14 à 18 : « Remets ces choses en mémoire ». C’est une deuxième recommandation faite à Timothée au sujet de sa mission. La première se trouve au v. 2. Ces choses, il devait s’en souvenir lui-même (cf v. 8). Il s’agit de toute l’étendue de l’évangile basé sur la mort et la résurrection de Christ ainsi que l’accomplissement des promesses de Dieu en lui. Il doit rappeler ces choses à ceux qui les ont reçues une fois et qui sont en danger de les perdre dans disputes stériles, dans des discours vains et profanes (v. 14 et 15). De cela, on comprend qu’il y avait déjà une période de décadence. Dans une telle situation, les vérités sont abandonnées. De nos jours (2015), c’est-à-dire vers la fin de l’histoire de l’Église, le mal a empiré. Tout nous annonce que la venue de l’homme de péché et que l’apostasie finale ne tarderont pas à se produire (cf 2 Thes. 2, 3). Actuellement, les disputes de mots sont fréquentes chez les chrétiens qui se sont laissés gagner par la mondanité. Dès lors, la piété est une ressource morale nécessaire pour tenir et protester contre cette tournure donnée au christianisme et à son enseignement. Ces chrétiens qui ont des disputes de mots, etc, exercent un ministère sans aucun profit et plus encore, ils renversent moralement ceux qui les écoutent. Quant à Timothée, il doit faire contraste et ces versets présentent, à son égard, un beau tableau du ministère chrétien dans une période de déclin. La première qualité est l’approbation de Dieu (v. 15). La Parole sera ainsi exposée avec justesse. Souvent les pires hérésies sont tirées de versets bibliques mais sortis de leur contexte. Pour avoir l’approbation divine, il faut que les différents aspects de la vérité, sortis de portions de la Parole, soient en harmonie les uns avec les autres. En sortant de cela, on tombe dans l’hérésie. L’on peut même affirmer que toutes les sectes de la chrétienté ont ce faux principe pour origine. Les v. 16 à 18 en sont la preuve. Les faux docteurs sont souvent, comme Hyménée et Philète, deux à deux. Ces 2 hommes s’appuyaient sur le fait que nous sommes ressuscités avec Christ et enseignaient que la résurrection avait déjà eu lieu de sorte que le chrétien n’avait pas à attendre une résurrection de son corps qui l’introduirait dans le ciel, étant appelé à trouver son paradis ici-bas. Beaucoup de fausses doctrines sont comprises dans celle-là. Elles pullulent de nos jours. Par ces fausses doctrines, Satan cherche à ravir aux enfants de Dieu leur caractère céleste. Satan n’a pas pu lier la Parole mais il cherche à la détruire par les faux docteurs. De nos jours, ce mal mortel s’étend de plus en plus, ajoutant aux sectes de nouvelles sectes et corrompant toujours plus ce qui est déjà si fortement ébranlé. Restons simples, enseignés par l’Esprit Au v. 19, quelques-uns sont contaminés par de fausses doctrines. Toute la chrétienté professante sera entrainée par ce courant.

Versets 19 à 26 : au milieu de tout cela, le chrétien a toutes ressources et le moyen d’échapper à l’influence du mal tout en maintenant intact le témoignage de Dieu. Le sceau (v. 19) comporte a son endroit l’image reproduite par la pensée de Dieu et sur le revers la responsabilité de l’homme qui devrait rejoindre la pensée divine. Il y a l’assemblée telle que Dieu l’a bâtie. Il y a aussi l’assemblée responsable et ébranlable en tant que confiée à l’homme. Ceux qui sont dans la profession et qui ont la vie doivent se retirer du mal. La profession vivante est distincte de la profession extérieure (sans vie) qui est vaine. L’iniquité est ce qui s’écarte de la vérité. Ici, l’iniquité est la doctrine du v. 18 en rapport avec la résurrection qui aurait déjà eu lieu. Il est aussi triste lorsque de vrais chrétiens quittent le bon terrain (cf Héb. 10,38). Les v. 20 et 21 enseignent qu’il ne faut pas seulement se séparer du mal mais aussi se purifier des vases à déshonneur. En effet, dans la maison grandissante, il y a eu des vases à déshonneur. Le déshonneur est en rapport avec l’abandon de la vérité dont il est tellement question dans cette épître. Ces vases à déshonneur sont avant tout de faux docteurs. On ne se retire pas de la maison mais de l’iniquité. On ne se purifie pas de la maison mais des vases à déshonneur. La valeur du vase consiste à se retirer et à se purifier. Alors les bonnes œuvres fleurissent pour Dieu. Tout cela découle de la recommandation du v. 15 (s’étudier à être approuvé de Dieu). Alors, étant séparés et purifiés du mal (v.22 et 23), il s’agit d’exercer une surveillance rigoureuse sur toutes les tendances de son propre cœur. Il faut fuir des fâcheuses tendances. Il faut combattre contre Satan et fuir les convoitises afin que ce combat ne soit pas compromis. Ces convoitises nous ramènent au monde qu’il faut fuir. Ce combat est nécessaire afin d’atteindre les choses excellentes (justice, foi, amour, paix) qu’il faut poursuivre. Le fidèle trouvera alors des croyants avec qui se lier car il ne peut se lier avec ceux qui déshonorent le Seigneur en ne se purifiant pas des vases à déshonneur. Voilà à quoi l’on reconnaît un fidèle aujourd’hui. C’est à ce prix qu’un vrai culte sera réalisé.

Il y a aussi des questions folles et insensées (v. 23 à 26) par lesquelles l’ennemi cherche à discréditer la vérité. Ces questions sont encore un danger duquel il faut s’écarter tout comme il fallait éviter des discours vains et profanes (v. 16). Il faut éviter tout cela afin que l’enseignement soit profitable. Timothée était doué pour donner un tel enseignement. Il faut ainsi revêtir les traits moraux que sont notamment la douceur et l’enseignement (v. 24-25) afin que l’enseignement soit profitable. Il ne faut pas non plus obliger les opposants à recevoir la vérité. Un temps d’attente est nécessaire … « attendant » (v 25). Obliger des âmes à recevoir la vérité gâterait l’œuvre qui peut se faire en elles. Il faut donc beaucoup de patience, de dépendance. Il faut laisser Dieu agir. Ne tombons pas dans le piège diable (1 Tim. 3, 7). Ici (v. 26), ce piège du diable est encore là. Le chrétien y est tombé et s’est endormi de telle manière qu’il s’est opposé à la vérité et à la volonté de Dieu présentées par l’un de ses serviteurs. Ayons de la patience car Dieu peut agir dans le cœur des adversaires pour y produire la repentance et un retour dans le chemin de Dieu ainsi que l’obéissance à sa volonté.

Autres notes dites « brutes de fonderie » sur ce chapitre, voir ce lien :
… autres notes …

 

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Chapitre
03

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Les ressources du serviteur dans un temps de déclin

Versets 01 à 05 : les derniers jours

Versets 06 à 13 : « Mais toi » en contraste à ceux qui résistent à la vérité

Versets 14 à 17 : les saintes lettres (la Bible)


En 1 Tim. 4, 1, Timothée avait été averti de l’apostasie des derniers temps. Dans 2 Tim. 3, il est averti de la ruine morale des derniers jours. Ces temps fâcheux ne sont pas à confondre avec la grande tribulation. Ici, il s’agit de ceux qui professent appartenir à Christ, de leur état moral. Aujourd’hui plus qu’alors, ne fermons pas les yeux sur le bouleversement moral qui se prépare. Il est visible que la profession du christianisme (v. 1 à 5) dégénère jusqu’à reproduire l’affreux tableau de l’état moral du paganisme d’autrefois. Et l’Assemblée était issue de ce paganisme (Rom. 1). L’apôtre évoque la profession chrétienne par le terme «les hommes». C’est frappant. La liste dressée dans ces versets est terrible. C’est Dieu qui parle et le cœur de l’homme est mis à découvert. La Parole contient d’autres listes similaires. Celle qui se rapproche le plus de ces versets est celle de Rom. 1, 24-31. En les comparant, il ressort que la liste de l’état moral de la chrétienté est pire que celle des païens du fait que les premiers ont la formule de la piété mais ils en ont renié la puissance. Ainsi la chrétienté contient la formule de la vérité mais ils en renient la puissance. Ils nient aussi qu’elle la  puisse produire la séparation du mal. Ces hommes, dans le monde chrétien, ont la formule par laquelle toute piété peut être produite mais elle est reniée. Le secret de cette formule (ou forme) se trouve dans la révélation de la personne de Christ. Aussi (v. 5 b) Timothée est exhorté à se détourner de ces gens chez qui tout est du vieil homme. Comme l’apôtre (ch. 1, 15), Timothée réalise la solitude. Cette solitude ne signifie pas que Timothée doive vivre à la façon d’un ermite mais il doit se ternir à l’écart de ceux qui mettent de pareils principes en pratique et les enseignent. Pour s’associer avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur, il faut avoir rompu avec une profession sans vie. Il y a aussi (v. 6 et 7) des femmes qui ignorent complètement leur état devant Dieu et vont, les yeux fermés, dans l’abîme. Elle prétendent s’intéresser aux choses de Dieu et ne finissent jamais d’apprendre. Elles sont aussi instruites par des conducteurs qui sont charnels et sans crainte de Dieu et qui se trouvent dans le chemin de la corruption morale. Ce sont bien ceux qui exercent des fonctions ecclésiastiques, dans cette maison corrompue, dont il faut se détourner. C’est la classe mentionnée dans le v. 6. Ainsi donc, la Parole indique des docteurs qui se servent de leur enseignement pour favoriser la corruption morale à l’égard du sexe féminin et satisfaire ainsi leurs propres passions charnelles. Une autre corruption les caractérise encore (v. 8 et 9); ce sont des hommes corrompus dans leur entendement. Leur intelligence, comme celles de Jannès et Jambrès, renferme aussi des ennemis de la vérité. Ils résistent à la vérité tout en copiant la vérité. C’est le comble de l’iniquité. Il s’agit ici d’une deuxième grande ruse de Satan dans l’épître. La première se trouvait au ch. 2, 18 où il s’agissait de doctrines qui renversaient la foi en dépouillant le chrétien du ciel et en le rabaissant à la jouissance perpétuelle de la vie terrestre. Ici (ch. 3, 8 et 9), se trouve une opposition ouverte contre la vérité par l’assimilation de la puissance mensongère, assimilation de Satan à la puissance de Dieu. L’adversaire imite la forme extérieure de la chose divine tout en cachant, sous des dehors mensongers, un manque absolu de réalité. Ainsi, dans l’œuvre des magiciens, la puissance manque complètement car ils peuvent certes changer leurs verges en serpents mais celle de Moïse les engloutit, etc. La moindre création trouve aussi ces magiciens impuissants. Ces hommes sont réprouvés quant à la foi. Il n’y a aucun espoir pour eux et Dieu les rejette. 


Après ce sombre tableau du mal, les versets suivants (v. 10 à 13) font part d’un changement. En effet, l’apôtre s’adresse au fidèle Timothée par ce « mais
toi
 ». Le contraste est fait entre la part des vrais disciples et celle des réprouvés. Timothée n’a pas seulement compris mais PLEINEMENT COMPRIS la doctrine dont il est question (v. 10). Il s’agit particulièrement de la vie nouvelle en Christ qui offre un contraste absolu avec tout ce qui précède dans ce chapitre. Timothée est exhorté à marcher dans le jugement complet du vieil homme et dans la puissance du nouvel homme. Puis il y a un gros contraste (v. 12) entre la vraie piété et la forme de la piété (v. 5). La vraie piété s’attache au Seigneur Jésus qui en est le seul ressort et le seul objet. Ici bas, l’on progresse de plus en plus dans l’absence de piété et la vraie piété rencontre la persécution mais reçoit tout dans le siècle de la vie éternelle. Paul encourage ainsi Timothée (v. 10) à suivre ce chemin de fidélité. Puis il y a (v. 14) un nouveau « mais toi » par lequel l’apôtre exhorte Timothée à demeurer dans les choses apprises en opposition avec les méchants qui vont de mal en pis. La vérité divine reste immuable. Il faut y demeurer. Croître dans la connaissance est autre choses. Timothée, dès l’enfance, connaît les saintes lettres (v. 15). Oui, dans ces temps de la fin, il faut les connaître afin d’être caractérisés par la sagesse et être préservés de tout piège. Tel était le
cas de Timothée. Pour cela, il faut donc recevoir les choses apprises par la foi et si Christ est l’objet de la piété (v. 12), il est aussi l’objet de la foi (v. 15) … la foi qui est dans le christ Jésus. En plus, toute l’écriture (v. 16 et 17) est la ressource suprême pour toute la vie de l’homme de Dieu. Ces versets contiennent à nouveau une vérité capitale. Afin que le ministère ait de l’effet, il faut que l’application individuelle soit d’abord vécue par celui qui enseigne


Remarquons encore que l’Assemblée, dans la deuxième à Timothée, ne propage pas la vérité. L’Assemblée n’enseigne pas.

 

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Chapitre
04

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Un serviteur fidèle et son Seigneur

Versets 01 à 08 : caractères et compte-rendu du serviteur

Versets 09 à 13 : d’autres serviteurs. Le serviteur délaissé.

Versets 14 à 22 : le Seigneur et son serviteur. Salutations.


La 
seconde épître à Timothée a été écrite en l’an 66, de Rome, à l’occasion, semble-t-il, d’une seconde comparution de Paul devant Néron jointe à une seconde captivité. La première épître avait été écrite en l’an 65 de Laodicée.

 

Le jugement de la chrétienté professante est envisagé dans cette épître, comme maison, et non pas comme corps.

 

L’apôtre Paul ne sera pas remplacé. Il en va de même des autres apôtres. Cela ressort de différents passages (dont, pour Paul: 2 Tim. 4, 6; cf 1 Cor. 3, 10-11). Maintenant, être apôtre n’est pas possible car le fondement est posé. Nommer des apôtres revient à renier ce fondement déjà posé.

 

Dans le ch. 3, 16-17, la ressource suprême a été établie «toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre».

 

Quant au ch. 4, il développe encore les formes du mal chez ceux qui auraient dû assister l’apôtre. Il y a aussi les exhortations pour Timothée afin qu’il puisse se maintenir comme un témoin fidèle. Enfin, la manière dont l’apôtre envisage la fin de son propre témoignage s’y trouve également.


Versets 1 à 8 : il y a d’abord la partie culminante des exhortations adressées à Timothée (v. 1 et 2) car l’adjuration est faite en présence de Dieu et de Jésus. Cette exhortation contient donc la pensée de l’immense solennité de cette présence. Le Seigneur est ici présenté sous deux aspects. Il y a l’aspect d’un juge; lisons Act. 10, 42 «Et il nous a commandé de prêcher au peuple, et d’attester que c’est lui qui est établi de Dieu juge des vivants et des morts». Il y a aussi l’aspect du dispensateur de ses récompenses à ses serviteurs. Il en est aussi question lors de son apparition et de son règne (cf v. 8). Timothée est donc adjuré à prêcher, à annoncer au dehors les choses qu’il a apprises. Il a d’abord reçu ces vérités pour lui-même (ch. 3, 14). Le vase est maintenant rempli et il doit se vider au profite des autres. Et, chose visible, le temps presse. Il faut provoquer c’est-à-dire convaincre les indifférents sans même attendre l’occasion car il faut insister «hors de temps». Il faut reprendre ceux qui sont dans le courant du monde, exhorter ceux qui perdent courage. Ce travail demande de la longanimité, de la douceur et de la doctrine. Et c’est sur la doctrine que Timothée doit s’appuyer exclusivement.

L’heure est solennelle (v. 3 et 4) et combien le temps presse. En effet, le sain enseignement  ne sera plus supporté. Il y a donc un temps où toute prédication serait vaine et sans effet. Quels progrès dans le mal !  On a déjà remarqué (ch. 2, 18) que les faux docteurs entraînaient les âmes dans leurs erreurs mortelles et ce sont eux-mêmes, maintenant, qui veulent ces faux docteurs. Comme conséquence, leurs oreilles ne peuvent plus supporter la vérité. Les fables sont une invention humaine … il faut bien croire à quelque chose ! Et bien aujourd’hui (2016) ce temps n’est plus à venir. Il est là.

Au milieu de tout cela, Timothée peut, et doit garder son cœur et ses pensées  éloignés de tous les principes par lesquels le monde enivre les âmes (v. 5). Timothée doit endurer les souffrances d’un chrétien fidèle dans un temps où la grande maison contient les éléments les plus disparates. Au milieu de cet état, les enfants de Dieu sont donc exhortés à endurer ces choses que sont l’indifférence à la vérité, la défection de ceux sur la fidélité desquels on avait cru pouvoir compter, les calomnies destinées à ruiner moralement les vrais témoins, les assauts contre la Parole de Dieu, l’état des assemblées entraînées dans le courant du monde, etc. Il faut endurer tout cela. Et pour endurer tout cela, il y a des exemples. D’abord le Seigneur puis aussi l’apôtre. Timothée est appelé à faire l’œuvre d’un évangéliste. Ce n’est pas son propre don. Son service était plutôt la conduite pour la maison de Dieu. Mais cette maison en ruines exige que la prédication devait aussi revêtir ce caractère d’évangélisation d’où l’exhortation «fais l’œuvre d’un évangéliste» car, dans cette maison, un grand nombre d’âmes est étrangère à la grâce. Il faut aussi accomplir, à l’exemple de Paul, le service en combattant et en gardant la foi (v. 7).

Paul résume (v. 6 à 8) sa carrière en trois points. 1) «j’ai combattu le bon combat». Ce n’est pas le combat d’Éph. 6 mais c’est ce combat où l’on est donné en spectacle devant les anges et les hommes. C’est ce combat qui amène à la victoire finale sur le monde, ce combat qui surmonte tous les obstacles. 2) «j’ai achevé la course». Paul arrivait au bout de sa carrière. Il touchait déjà de la main la vie éternelle. 3) «j’ai gardé la foi». C’est l’ensemble des vérités bénies confiées aux fidèles. La lutte pour la foi, la course de la foi, la défense de la foi. Voilà, dans ces trois points, ce que Paul avait accompli. Cela étant, il y avait devant lui la couronne de justice (v. 8 cf 1 Chr. 9, 24-26). Ce verset mentionne aussi l’apparition et non pas la parousie. Ce v.8 termine le sujet capital de la deuxième à Timothée, c’est-à-dire les diverses responsabilités et les ressources du fidèle au milieu des ruines de la chrétienté professante.


Versets 9 à 18 : les circonstances de Paul. Également la dernière phase, en abrégé, de l’Église responsable vue par anticipation et comme prophétiquement dans les derniers événements de la vie de Paul. Ceux d’Asie ont abandonné Paul (ch. 1, 15) et combien il lui est douloureux de constater maintenant un Démas fléchir (v. 10). En ce qui le concerne, sachons que le caractère de cette épître à Timothée est donné par l’idée de fidélité devant la responsabilité ou, aussi, d’infidélité. Il est donc question de fidélité et non de l’idée des privilèges de la grâce. Il n’est pas dit que Démas eût cessé d’être chrétien ou d’avoir publiquement abandonné le Seigneur. Démas n’avait pas assez de courage pour porter la croix avec l’apôtre.

Pour Crescens et Tite il n’y a pas d’autres détails que ceux mentionnés dans ce même v. 10. Toutefois, il semble qu’ils n’aient pas été envoyés comme Tychique (v. 12). Pour Crescens et Tite les motifs nous sont donc inconnus. Paul en garde le silence. Peut-être que ces motifs étaient en rapport avec l’œuvre du Seigneur mais prenons la leçon de ne pas reculer devant le danger et, dans le cas particulier, le motif de se tenir aux côtés de Paul devant le tribunal (cf v. 16) ne devait-il pas venir avant tout autre motif ! Il est aussi beau de constater, dans ces versets, des choses encourageantes comme la réhabilitation de Marc (v. 11) lui qui, autrefois, était parti avec Barnabas. Il retrouve la communion avec Paul. L’amorce se trouvait déjà dans l’épître aux Colossiens (ch. 4, 10). Quant à Tychique (v. 12), on pourrait l’appeler le «consolateur des assemblées». Son service le montre. Alexandre (v. 14) semble être celui de 1 Tim. 1, 20, que Paul a livré à Satan, et non pas celui d’Act. 19, 33 quoique le doute subsiste. Il est solennel de voir la sentence de Paul envers cet homme. Alors, v. 16, tous m’ont abandonné. Qu’en fut-il du Seigneur ! Personne ne s’était tenu près de lui pour plaider en sa faveur. Paul n’en veut pas à ceux qui l’ont abandonné. Il triomphe par la grâce. Il en allait de même pour Étienne. Le Seigneur les soutenait et se tenait près d’eux (v. 17). Paul le relève et lui donne toute la gloire (v. 18). Nous y voyons que Paul sait, que s’il n’est pas délivré du martyr, il serait par contre délivré jusqu’au but. Il pense ainsi à la gloire future de Christ pour le royaume duquel il sera conservé.

Cette épître porte aussi le caractère de justice, la grâce ayant eu son cours. C’est pourquoi (v. 14) «il lui rendra selon ses œuvres». Si l’on aime le Seigneur, si l’on sent ce qu’il est pour l’assemblée, l’on sait que dans celle-ci tout est ruiné. Mais le courage personnel des fidèles n’est pas affaibli. La puissance du Seigneur peut s’exercer en notre faveur et, si ce n’est pas dans l’assemblée, qui ne veut pas de cette puissance, ce sera dans ceux qui tiennent ferme. Il exercera ainsi sa puissance selon les besoins individuels créés par cet état de choses.


Versets 19 à 22 : il y a des salutations. Il y a aussi Trophime, laissé à Milet, qui est malade. Eubulus, Pudens, Linus, Claudia ne sont mentionnés qu’ici (v. 20). Tout ce qui a été écrit sur le compte par certains commentateurs ne mérite aucune créance.


Autres notes sur la deuxième épître à Timothée, notes dites «brutes de fonderie» = lien ci-dessous :


https://dl.dropboxusercontent.com/u/22795151/tharsei_ist/Y14_2Timothee.pdf

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Cette lettre a été écrite, selon les commentateurs, une, ou plusieurs année(s) après la première, de Rome, vers l’an 66. La situation a bien changé, dans le mauvais sens, par rapport à la première épître. En effet, l’état des croyants s’est passablement dégradé. Quant à Paul, il est à nouveau emprisonné. Il attend la mort. Mais le Seigneur est fidèle. Il se tient près de Paul (ch. 4,
17). Le Seigneur est aussi fidèle par rapport à l’assemblée malgré l’état des croyants qui avaient pourtant été nourris par tant de soins, par Paul en particulier. Malgré la ruine, Christ ne peut donc pas se renier lui-même (ch. 2, 13).

Devant un tel tableau, l’apôtre pense à son jeune collaborateur, à Timothée. Il lui écrit cette lettre d’adieux pour le fortifier car l’anxiété, voire le désespoir, devait mettre à rude épreuve la foi de ce serviteur qui allait bientôt se retrouver sans son père spirituel.


L’assemblée est devenue une grande maison avec toutes sortes de vases. Les uns à honneur, les autres à déshonneur. Le déclin était fort avancé. Le langage diffère de celui de la première épître. Dans la deuxième, Paul s’adresse presque uniquement à Timothée. L’expression «mais toi» revient à trois reprises. C’est précieux. Quelles que soient les temps, Dieu opère en grâce et en puissance. La puissance de Dieu et la grâce du Seigneur ne changent pas. Ainsi, cette lettre est un encouragement pour les croyants qui veulent suivre fidèlement le Seigneur et cela malgré la ruine de la chrétienté. Malgré cette ruine, le Seigneur Jésus ne change pas. L’épître aux Hébreux, ch. 13, 8 en fait part: «Jésus Christ est le même, hier, et aujourd’hui, et éternellement. À cet égard, il est remarquable que la deuxième épître à Timothée mentionne sept fois l’expression «dans le Christ Jésus» (ch. 1, 1; 1, 9; 1, 13; 2, 1; 2, 10; 3, 12; 3, 15). Cette expression est liée, dans ces passages, à la vie, à la grâce qui sauve,  à la foi et à l’amour, à la grâce qui soutient, au salut, à la piété, à la foi.


Cette épître présente entre autres sujets, pour un temps difficile : les souffrances d’un serviteur fidèle, son service, ses ressources, son secours auprès d’un Seigneur fidèle.


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