Première épître aux Thessaloniciens. 42ème livre de la Bible et 13ème livre du Nouveau Testament

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Ces notes représentent l’équivalent d’une dizaine de pages au format A4.

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Introduction

Cette épître, comme la deuxième, fut écrite par l’apôtre Paul vers l’an 52 après la visite que fit Timothée à l’assemblée selon ch. 3, 6. Ces épîtres furent probablement les premières écrites par cet apôtre. Dans Act. 17, 10, Paul partit pour Bérée de nuit car les Juifs cherchaient sa peau. Il y avait persécution. C’est ainsi que, par cette épître, Paul encourage et instruit les Thessaloniciens qui sont jeunes dans la foi. Il les exhorte à la sainteté et les réconforte. Quant à ceux qui se sont endormis dans le Seigneur, un enseignement est donné en rapport avec le retour du Seigneur. Ce sujet occupe une place importante dans ces épîtres. Plusieurs motifs occupent aussi Paul en rapport avec la tendance des Thessaloniciens à négliger leur travail quotidien, faiblesses sur le plan moral, perplexité au sujet des morts, problèmes posés par l’exercice des dons spirituels dont, en particulier, la prophétie.

Géographiquement, Thessalonique se trouve en Macédoine. Il s’agit d’une ville importante alors comme au 20ème siècle sous le nom de Salonique. À l’époque, la synagogue des Juifs s’y trouvait. C’était un centre pour ceux qui s’y rassemblaient les jours de sabbat. C’est là que Paul prêcha et que les Juifs, des Grecs prosélytes, c’est-à-dire qui avaient embrassés la religion juive, et d’autres, formèrent l’assemblée à Thessalonique, se tournant des idoles vers le Dieu vivant et vrai. Le retour de Jésus était une vérité que Paul annonçait aux nouveaux convertis. Il les exhorte à marcher d’une manière digne de Dieu (ch. 2, 12). L’oeuvre de Dieu se poursuivant, l’ennemi veillait et la persécution éclata par l’action des Juifs incrédules. Ils ne trouvèrent pas les apôtres mais saisirent Jason, maître de la maison. Il fut traîné avec quelques frères vers des magistrats qui les relâchèrent sous caution. L’accusation portée contre eux était de désobéir à César et de dire que l’autre roi était Jésus. Jean 18, 36 et Rom. 13, 1 indiquent ce qu’il en est à ce sujet. C’est suite à la libération de ces frères que Paul et Silas partirent pour être à l’abri de la haine des Juifs. Dans chaque chapitre de cette épître, la venue du Seigneur est présentée sous des caractères différents. Les tribulations sont des circonstances que Dieu permet pour briser les siens. C’est une forme de discipline par laquelle Dieu cherche à atteindre les âmes des inconvertis mais aussi des siens et cela à divers niveaux : individuel, familial, national, international, etc. Le résultat est soit profitable ou soit un endurcissement. Les tribulations sont une chose nécessaire car rien n’est plus propre à tuer la vie chrétienne que le bien-être. Ne recherchons pas une vie tranquille (cf Ez. 16). Dans 2 Cor. 11, 28, il y avait et il y a pour chacun une activité nécessaire pour ne pas nous endormir, spirituellement parlant, en rapport avec cette vie tranquille. Puissions-nous comprendre l’enseignement du Ps. 131, 2 et avoir notre attente constante en l’Éternel, notre Dieu Sauveur. La conversion est l’aspect extérieur. La nouvelle naissance est l’aspect intérieur. Soyons des modèles comme l’étaient les Thessaloniciens car avoir sa lampe sous le boisseau, c’est un écran, une idole.

Commentaires sur le chapitre 1

Dans le chapitre premier, nous avons le moyen, le but et les fruits de la conversion. La conversion nous introduit dans des relations nouvelles exprimées dans le verset premier. L’évangile du salut les avait amenés dans cette relation. C’était pour eux l’évangile de Dieu. Et quelle belle relation, celle de connaître Dieu comme un Père. Cette épître jalonne ce sujet de relation selon ch. 2, 8 et 9, 13; 4, 3 et 5, etc. Cette relation est donc en Dieu le Père. Puis il y a aussi une relation dans le seigneur Jésus Christ. Seigneur et non Sauveur bien qu’il soit l’un et l’autre. Ces Thessaloniciens reconnaissaient en Jésus une autorité absolue. Le bon état des Thessaloniciens dépendait tout à la fois de leur intimité filiale avec Dieu le Père et de leur obéissance au seigneur Jésus Christ. La réalisation de ces deux positions, chez les Thessaloniciens, permet à Paul de relever leur développement admirable. Il peut aussi en rendre grâce à Dieu pour tous. Cette connaissance de Dieu le Père et du seigneur Jésus Christ dirigeait leur existence. La foi, l’amour, l’espérance, sont l’impulsion de l’activité chrétienne ayant sa source dans cette relation avec Dieu le Père et avec le seigneur Jésus Christ. Dans les verset 5 et 8 ainsi qu’au ch. 2, 13, on relève que la Parole a été le moyen de leur conversion et il n’y a pas d’autre moyen que la Parole pour convertir. Maintenant que nous avons cette Parole complète, nous n’avons pas d’autre autorité. Verset 5: l’esprit est comme l’archer qui, de sa flèche, perce de part en part la conscience qui est le seul organe par lequel un pécheur peut être atteint. Ayons toujours cette Parole avec la joie de l’Esprit saint. Verset 6 : voyons maintenant le but de la conversion. Ce but n’était pas seulement de nous sauver et pour nous aussi notre conversion a un but selon v. 6, 7 et 8. Ce but est la conscience du témoignage en deux choses que nous trouvons dans les v. 9 et 10. Le premier but était de servir le Dieu vivant et vrai; c’est ce qui paraissait aux yeux des hommes et constituait le témoignage de ces chrétiens. Le deuxième but consiste à attendre des cieux son Fils. À son sujet, beaucoup de choses et de réponses aux questions furent révélées aux Thessaloniciens tout au long de cette épître. À ce cri, ayons comme un signe de ralliement à l’unité du corps de Christ même si l’homme a failli énormément à ce sujet. Ayons cet élan pour attendre Jésus qui vient. Ayant répondu au but, l’activité chrétienne s’était développée en fruits magnifiques, les fruits de la conversion en commençant par l’oeuvre de foi (v. 3). Les fruits étaient variés (cf Apoc. 22, 2). Jésus était l’objet commun de tous ces fruits. L’oeuvre de foi consiste toujours en oeuvres réunies en un faisceau. En plus de l’oeuvre de foi, le travail d’amour et la patience d’espérance sont cités comme des fruits de la conversion. Là encore, le secours vient d’en haut (cf Jean 5, 17). Ce travail qui manifeste l’activité du chrétien, dans tout le champ qui est devant lui, quant à la patience d’espérance, se concentre sur un seul objet, sur Christ. Attendons Jésus et, comme les Hébreux, essayons de l’atteindre dans le sanctuaire où Christ nous a devancé. L’oeuvre est donc l’ensemble des oeuvres. Le travail est la peine que l’on se donne. La patience d’espérance, c’est une persévérance en dépit de tous les obstacles. Quant il y a beaucoup d’amour pour le Seigneur, il y en a beaucoup pour ceux qui sont à Lui. Le sujet du retour du Seigneur Jésus se trouve dans l’ensemble du NT sauf dans les Galates et dans les Éphésiens. Les Galates s’étaient détournés de cette espérance chrétienne alors que les Éphésiens se trouvaient dans le ciel, en esprit. Étant dans le ciel, il n’est pas question d’attendre Jésus. Si l’oeuvre de Jésus est le fondement du salut de l’Église, sa venue en est l’espérance. Tout ce qui détache notre coeur de Dieu est une idole. La seconde venue du Seigneur se compose de deux actes. D’abord sa venue pour les siens dans la première aux Thessaloniciens, dans la première aux Corinthiens, etc. Quant au deuxième acte de la seconde venue du Seigneur, c’est cette venue avec les siens selon Col. 3, 4, 2 Thess. 1, 10, etc. Le second acte est donc celui lorsque les saints seront manifestés avec Lui en gloire devant le monde qui l’a rejeté. Il continuera à les manifester dans son royaume et durant l’éternité. Il semble que c’est au deuxième acte que se lient les promotions célestes (Matt. 25, 14 à 30). Le premier acte est appelé plus spécialement LA VENUE. Le second acte est appelé SON APPARITION.

Commentaires sur le chapitre 2

Ce chapitre enseigne comment retrouver le premier amour ainsi que la marche dans les versets 11 et 12 avec l’oeuvre de Paul dans les versets 1 à 7 et son travail d’amour dans les versets 8 à 12. Ainsi, si tout est en ruines au milieu de l’assemblée, et si tout a décliné, selon Apoc. 3 et 2, il est néanmoins possible, individuellement, de retrouver le premier amour et de le maintenir. C’est ce que nous trouvons dans ce chapitre. L’apôtre Paul en est l’exemple. Il n’avait jamais abandonné son premier amour. Il est donc possible à chacun d’entre nous de réaliser les fruits de sa conversion comme cela eût lieu au début de la vie chrétienne dans l’assemblée des Thessaloniciens. Ce chapitre nous montre donc aussi l’oeuvre de foi chez Paul. Ainsi, dans les v. 1 à 6, il est édifiant d’écouter ce que Paul dit. D’un bout à l’autre de sa carrière, son oeuvre de foi avait en Jésus Christ un point de départ. Son travail d’amour était tout aussi remarquable (v. 7 à 9). Et ce travail d’amour à l’égard des Thessaloniciens se montrait même dans les occupations extérieures et journalières de l’apôtre. Paul était au milieu d’eux comme un père qui aime ses propres enfants et comme une nourrice qui les chérit. Il avait à la fois un amour tendre et un amour puissant capable d’entreprendre ce que la tendresse seule n’aurait pu faire.

Quant à la patience d’espérance, elle se trouve dans les derniers versets du chapitre, notamment dans les v. 19 et 20. L’apôtre avait à attendre patiemment la réalisation de son espérance lorsque tous ces chers Thessaloniciens seraient la couronne glorieuse de son service à la venue du Seigneur. Il attendait constamment cette venue également en vue des fruits de son ministère. La patience d’espérance a caractérisé toute la carrière de l’apôtre. Elle était telle qu’il lui suffisait de remettre l’heure de sa récompense à un avenir toujours présent à ses yeux mais très éloignée peut-être avec ce temps où le Seigneur viendrait pour réunir auprès de Lui tous ces bien-aimés. Au moment de déposer sa tente, il espérait encore et pouvait dire « Désormais m’est réservée la couronne de justice, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui aiment son apparition ». Il allait entrer dans la présence du Seigneur où il n’aurait la récompense de son fidèle service que lors de cette apparition qui constituera le second acte de la venue de Christ.

Comme vu au chapitre premier, le but du Seigneur est que nous portions des fruits. Efforçons-nous de répondre individuellement et avec fidélité à ces fruits mentionnés au ch. 1, 3. Occupons-nous maintenant des principes et de la marche qui doivent les gouverner selon les v. 11, 12, etc. Le témoignage chrétien, qu’il soit individuel ou collectif, revêt les aspects divers du combat, de la course, de la marche et de la conduite. Le combat est la lutte contre une partie adverse ou ennemie. La course est l’effort énergique qui nous porte en avant pour atteindre le but et remporter le prix. La marche n’est pas l’effort, ni la lutte, mais une progression constante dans une même direction. Cet acte se passe en public et le public le juge ou l’apprécie. De même que la conduite, la marche a pour but de faire honorer le nom que nous portons et le caractère que nous représentons en public. Suivre et marcher à la suite de quelqu’un et prendre ce quelqu’un pour notre modèle. Quant à la conduite, elle a un aspect plus général que la marche. Sans en être cependant séparée habituellement, elle est la manière de nous comporter envers les hommes envers lesquels nous entrons en relation ou dans les diverses circonstances que nous traversons. Il ressort de la Parole que ce témoignage, et la marche chrétienne en particulier, doivent être réglés en premier lieu par la vie divine que possède tout enfant de Dieu. C’est la propre nature de Dieu, qui nous a été communiquée, qui doit nous diriger. Marchons par l’Esprit (Gal. 5, 25), par l’amour (Eph. 5, 2). Tout le secret d’une marche fidèle se trouve dans un attachement réel du coeur à Christ. Dans Eph. 5, 8, il y a l’exhortation de marcher comme des enfants de lumière. Comme quatrième caractère de la vie divine, il y a la vérité relevée en 2 Jean 4 en rapport avec la marche. Un second point de toute importance est que notre marche chrétienne doit être digne de nos relations (v. 12). Dans Col. 1, 10, il fallait marcher d’une manière digne du Seigneur. Ici, … de Dieu. Cette différence ressort du fait que les Colossiens étaient plus avancés en connaissance et les exhortations sont en rapport avec les différentes degrés de connaissance de catégories de croyants. Conformons notre marche à ces points et le Seigneur pourra nous dire ce que nous avons en Apoc. 3, 4. Selon Actes 16, Paul et Silas avaient subis des outrages à Philippe. Plutôt que d’être découragés, ils sont remplis de toute hardiesse. Et la réaction furieuse de l’adversaire prouvait que leur travail n’était pas vain (v. 1). Pourtant, ces serviteurs n’avaient utilisé aucune des méthodes habituelles de la propagande humaine décrite en 2 Cor. 2, 17. Aujourd’hui, l’évangile est trop souvent présenté sous un jour attrayant et sentimental comme un « à côté » d’une oeuvre sociale. De même, Paul n’était pas animé par un des trois grands ressorts de l’activité des hommes que sont la recherche de la gloire personnelle, la satisfaction de la chair et le profit matériel. Plusieurs passages des Actes décrivent les souffrance de l’apôtre qui témoignent d’un entier désintéressement. Quel contraste avec ce monde.

Les sentiments de Paul ressortent également de ce chapitre: souci de plaire à Dieu (v. 4), comme une mère (v. 7), comme un père (v. 11 et 12).

Si, au v. 18, Satan s’est opposé à ce que Paul puisse voir les Thessaloniciens, l’apôtre pense à la venue du Seigneur. Alors Satan ne pourra plus mettre obstacle car Paul, dans la gloire, jouira d’une manière permanente et particulière des saints, fruits de son ministère. Ainsi, dans les v. 19 et 20, la venue du Seigneur est devant l’apôtre en rapport avec son service et les fruits qu’il a produit. Cette venue est son espérance mais il l’identifie avec la bénédiction des saints amenés à Christ par son ministère. Ici, l’espérance ne comprend que ceux qui seront dans la gloire comme fruits du travail de l’apôtre. D’autres passages complètent l’ensemble de ceux qui ont cette espérance: 1 Jean 2,28; 2 Jean 8, etc. La venue du Seigneur est donc considérée dans ce passage comme une chose consolante et aussi comme une compensation à la séparation forcée des saints sur la terre produite surtout par l’action de Satan. À propos de la couronne du v. 19, rappelons-nous que la couronne est toujours présentée dans le sens d’une récompense en rapport avec les difficultés que nous avons à vaincre. Toutefois, la couronne d’or est l’emblème de la royauté et n’a rien à voir avec les récompenses. On peut perdre sa couronne (Apoc. 3, 11) et être sauvé sans récompense comme à travers le feu (1 Cor. 3, 15). Mais qui pourrait en recevoir une? … si ce n’était par la bonté du Seigneur (Ps. 62, 12). Pour ici-bas, la couronne est donc présentée comme un encouragement en présence de difficultés. La couronne a aussi le caractère de celui qui la porte. En Apoc. 2, 10 et Jacq. 1, 12, il y a la couronne de vie en rapport avec les martyrs. Dans 2 Tim. 4, 8, la couronne de justice est en rapport avec la marche, le service, le combat. En 1 Pi. 5, 4, la couronne de gloire en rapport avec les soins du troupeau. Voir aussi Zach. 6, 9 à 15, fort intéressant, au sujet des couronnes. Remarquons encore que celui qui travaille pour une récompense n’aura rien car tout n’est que miséricorde (cf Luc 17, 10).

Quant à la sainteté (v. 10), elle se termine quand le Seigneur nous présente au Père. L’affection fraternelle est en somme la caractéristique de l’amour. En usant simplement d’affection, l’on ferait comme le monde. L’amour est la base de l’affection fraternelle.

Commentaires sur le chapitre 3

Il y a, dans ce chapitre, la foi, l’espérance, l’amour. Et, depuis le verset 11 et jusqu’au chapitre 4 v. 12, il y a « encore la marche ».

Quant à la foi, elle reçoit la Parole de Dieu et saisit Jésus que cette Parole nous révèle. L’amour de Dieu, versé dans nos coeurs, nous attache à Christ. L’espérance a pour but et pour objet sa venue. Ces dons nous sont confiés à la conversion. Il y a lieu de les cultiver afin de ne pas s’affaiblir. Ayons-les toujours en vue en rapport avec la personne de Christ. Ne descendons pas à la mort spirituelle de Sardes, ne perdons pas le bouclier de la foi. Ces trois vertus qui sont des dons de Dieu, mais appelées théologales par les hommes, vont toujours ensemble. C’est ainsi que la Parole les nomme d’habitude. S’il y a une négligence envers l’une, les deux autres s’en ressentent en mal ou en bien si l’une est fortifiée. L’amour est le plus grand de ces dons car il ne périt jamais. La foi prendra fin quand elle sera changée en vue. L’espérance n’aura plus de raison d’être quand elle aura atteint son but et son objet en le possédant pour toujours. Pour le temps d’ici-bas, ces trois choses demeurent. La foi qui croit tout et espère tout; elle rend présente les choses que l’on espère. L’espérance alimente la foi qui est affermie par l’amour. Satan connaît ces vertus. Et ne pouvant s’attaquer directement à Christ ressuscité, il vise les membres de son corps et spécialement lorsqu’une de ces trois vertus présente une faiblesse car il sait que les deux autres sont influencées. Au temps des Thessaloniciens, Satan se sert des persécutions pour ébranler leur foi. Dans la deuxième épître, il cherchera à détourner leur espérance en leur faisant croire que le Seigneur était déjà revenu en rapport avec les tribulations qu’ils traversaient. Paul, réduit à l’inaction au ch. 2 v. 18, a de grands exercices à leur égard vu les attaques de l’ennemi envers eux. Paul, voyant le danger, n’y tient plus (v. 1 et 5). Paul reste seul mais il envoie Timothée, touchant leur foi, pour les encourager (v. 2). Au v. 5, Satan, sentant Paul à l’écart, cherche à rendre vain le travail effectué. Il cherche à perdre les Thessaloniciens en leur disant qu’il était vain de posséder ces vertus puisqu’ils n’étaient pas délivrés des tribulations. Ces Thessaloniciens se souviennent néanmoins des avertissements reçus (v. 4). Les v. 6 et 7 relèvent combien leur foi devient un sujet de consolation pour l’apôtre. Ainsi les angoisses de l’apôtre quant à leur foi sont changées en consolation. De plus, l’apôtre était aussi réconforté par leur amour. Quand l’amour qui croit tout est intact, la foi ne court pas de réels dangers. Cependant, le danger est là et c’est pourquoi le v. 10 mentionne l’apôtre avec ces prières qui sont précédées par des actions de grâce (v. 9), afin qu’un chemin lui soit frayé pour qu’il puisse les voir (v. 11). Le v. 10b indique quelque chose qui manque à la foi des Thessaloniciens. Paul désire combler ce qui manque car l’ennemi cherche le point faible de la cuirasse. Alors le v. 12 indique la sauvegarde des Thessaloniciens. C’est l’amour. L’apôtre demande que cet amour surabonde afin que leur foi puisse résister victorieusement à toutes les attaques de l’adversaire. Puis le v. 13 poursuit ce grand sujet de la venue de Christ. Les regards des Thessaloniciens sont dirigés sur cette pensée où leur sainteté pratique sera pleinement réalisée afin que leur foi et leur amour puissent croître. Ce chapitre 3 fait donc reparaître clairement la foi, l’espérance et l’amour. Cela est en rapport avec leur marche. Au chapitre premier, c’était en rapport avec leur activité. Au chapitre 5, ce sera en rapport avec le combat.

Ce chapitre fait aussi ressortir l’échec des attaques de l’ennemi qui reviendra cependant à charge dans la deuxième épître. Il s’attaquera non pas à la foi, mais à l’espérance et là aussi, il échouera. Nous savons qu’il peut aussi s’attaquer à l’amour et combien ont abandonné leur premier amour. Alors tout est détruit. Les v. 11 à 13 présentent également le côté de la marche; ils font partie des v. 1 à 12 du ch. 4 et seront commentés dans ce contexte.

Encore quelques pensées: au chapitre premier, l’accent mis sur la venue du Seigneur était sa personne. Au chapitre deux, c’était la joie de cette venue pour l’apôtre et pour saints. Ici au chapitre trois, il y a ces mots « avec tous les saints« . Mais c’est seulement au chapitre quatre que les Thessaloniciens seront au clair quant à ceux qui se sont endormis. Il est instructif de considérer Paul « établir » les saints dans la vérité et de maintenir, et d’augmenter l’attente personnelle du Seigneur. Il faut donc établir la vérité avant d’attaquer l’erreur. La venue du Seigneur est mentionnée dans de nombreux passages alors que le ravissement des saint fait l’objet de six passages: Jean 14, 3; 1 Cor. 15, 51 à 57; Phil. 3, 20 et 21; 1 Thess. 4, 15 à 18; 2 Thess. 2, 1; Apoc. 3, 11. Lorsqu’on attend le Seigneur, on met tout en ordre dans notre vie pratique. Le second acte de la venue du Seigneur est caractérisé par trois mots: sa révélation, son apparition, sa manifestation. Ces mots ne sont jamais employés en rapport avec le premier acte. Le mot grec rendu par « venue » est un peu altéré. Ce serait plutôt « le voici ». Si la première aux Thessaloniciens présente le premier acte, la venue pour les siens, la seconde présente le deuxième acte qui est sa venue avec les siens. D’abord en grâce puis en jugement. Au v. 13, les fruits de l’amour sont là. La pensée et l’affermissement des coeurs ressort aussi. Chose actuelle mais qui sera vue dans ses résultats à la venue du Seigneur.

Commentaires sur le chapitre 4

Depuis le ch. 3, 11 et jusqu’au v. 12 du ch. 4, nous avons ce sujet de la marche chrétienne. Cette marche est dirigée par les caractères de la vie divine que tout enfant de Dieu recherche en vertu de ses relations avec Lui. Marchons donc pour plaire au Seigneur et ne soyons pas découragés même si nous ne voyons pas de fruits. Le Seigneur peut le permettre afin que nous nous glorifiions pas. Tout sera manifesté: «car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses [accomplies] dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal.» (2 Corinthiens 5:10). Au sujet de ch. 3, 13: en la venue … avec tous les saints porte nos regards sur le fait que le terme « apparition » (ou épiphanie) ne pouvait pas être utilisé car il ne s’agit pas de jugement mais d’une présentation devant notre Dieu et Père. Il s’agit donc d’un acte intermédiaire entre la venu et l’apparition. Ici, on atteint enfin le plein résultat d’une marche fidèle accomplie dans l’amour. Dans 2 Thess. 1, 10, ce n’est pas la même chose car la présentation est devant le monde. Le contexte du ch. 3, 13 est en rapport avec notre responsabilité chrétienne qui n’est jamais en relation avec la venue du Seigneur pour nous prendre auprès de Lui mais ici, pour nous présenter à Dieu le Père. La lecture du ch. 3, 12 et du ch. 4, 9 à 12, met l’accent sur l’amour. Il faut y surabonder, dans notre marche, les uns envers les autres. L’amour ardent, envers les membres de la famille de Dieu, est la première chose qui les fasse reconnaître. Puissions-nous réaliser le caractère du divin modèle qui, ayant aimé les siens, les aima jusqu’à la fin … et dont l’amour s’adressait à tous les pécheurs. La sainteté est la vraie séparation de toutes les choses qui pourraient entraver nos rapports avec Lui. En attendant le jour de la perfection, répondons à l’exhortation de Paul aux Thessaloniciens pour affermir toujours plus nos coeurs à surabonder dans ces choses en attendant d’être semblables à Christ. Trois choses affermissent le coeur: l’amour dans ce passage, l’espérance en Jac. 5, 8, et la foi en Col. 2, 7. Dans l’AT comme dans le NT, les croyants fidèles ont été caractérisés par la marche. Pensons-y. Ayons de la justice pratique, de l’intégrité, de l’amour et l’oubli de soi-même. L’amour est donc le caractère principal de l’activité chrétienne dans notre témoignage journalier. Puis il y a la sainteté au ch. 3, 13 et au ch. 4, 3,7 et 8. C’est la séparation de tout mal pour plaire à Dieu. Aujourd’hui comme alors, le monde qui nous entoure offre un tableau affreux de corruption sous toutes ses formes. Soyons saints comme Lui est saint. Cette sainteté est pour nous-mêmes dans les v. 3 et 4. Elle est en rapport avec les liens conjugaux dans les v. 6 et 7 et avec Dieu au v. 8. À la fin du v. 10, « de plus en plus » indique qu’il faut persévérer. Dans un dernier trait, l’activité et le travail journalier caractérisé dans les v. 11 et 12 font partie de cette marche. Est-ce que notre activité est en rapport avec nous-mêmes et pour le monde ou pour Dieu et pour nos frères; la question est posée. Ce sujet de la marche sous le regard de Dieu est inépuisable. Mais passons aux v. 13 à 18 qui font part du sujet capital de cette épître: la venue du Seigneur.

Dans ces versets, il y a le rapport de la résurrection d’avec la venue du Seigneur. Ces jeunes croyants de Thessalonique savaient beaucoup de choses car rien n’élargit notre connaissance comme une relation d’amour avec le Père et la personne de Christ. Vous savez revient souvent (ch. 2, 5 et 11; 3, 3; 4, 2 et 9; 5, 2. Ils avaient de ces choses une conviction profonde par la foi mais ils étaient ignorants sur d’autres points. Au ch. 3, 10, il manquait quelque chose à leur foi. Il y avait aussi une lacune qui se rapportait à la venue actuelle du Seigneur Jésus, venue qui occupait journellement leur coeur. L’apôtre se hâte de combler cette lacune par le passage que nous avons sous les yeux. Remarquons que, dès le début, les Thessaloniciens avaient largement réalisé la vérité du retour du Seigneur Jésus mais l’apôtre voulait ajouter à cet égard ce qui manquait à leur foi: nous ne voulons pas que vous soyez dans l’ignorance (v. 13).Ils étaient ignorants en ce qui concerne tous ceux qui s’étaient endormis dans le Seigneur. Leurs pensées à ce sujet était au niveau de l’enseignement juif qui se bornait, selon la parole de Marthe, à une résurrection générale au dernier jour. Par cette vérité nouvelle qui leur est présentée, leurs coeurs sont remplis de consolation car les morts en Christ ne perdront aucune bénédiction tout en étant devancé aucunement par les vivants. La portée de ces versets 13 à 18 est donc relative à la venue du Seigneur, premier acte, mais au v. 14 l’apôtre fait allusion au deuxième acte qui correspond à la venue du Seigneur avec les siens. Il ressort de ce verset que la part de ceux qui se sont endormis sera d’abord précédée par ce qui est rapporté dans la parenthèse des versets 15 à 18. En effet, ces ressuscités partageront d’abord l’heureux sort des vivants au premier acte de la venue du Seigneur. Ils seront donc tous ensemble, lors du deuxième acte de cette venue. Ceci nous explique la parenthèse citée, entendu que le premier verset du chapitre cinq fait suite au verset quatorze du chapitre quatre. Deux évènements du premier acte sont ici mentionnés à savoir la résurrection et la transmutation. Le deuxième acte, qui sera détaillé dans la deuxième épître, comprendra également deux évènements que sont le jugement des vivants et la glorification de Christ dans ses saints. Le premier acte est un acte de puissance; c’est le triomphe de la grâce. La question de notre responsabilité en récompense, comme décrit au chapitre trois, aura lieu lorsque nous seront introduits dans la gloire. On pourrait appeler cela « les promotions célestes » … comme d’autres passages mentionnent la présentation de l’épouse , les noces de l’Agneau, la maison du Père, le tribunal du Christ. 1 Thess. 4, en rapport avec cette venue, donne cette consolation qu’il fallait aux Thessaloniciens par ce verset « nous seront toujours avec le Seigneur ». Il s’agit de l’amour de Christ pour les siens. Pour nous sauver, la grâce et la justice se sont rencontrées. Le premier acte de la venue a donc la grâce comme caractère et comme résultat. La justice sera le caractère de son apparition qui est le second acte de sa venue. Ce second acte est nécessaire pour que le caractère du saint et du juste soit mis en lumière. Il faut qu’il se glorifie par le jugement après s’être glorifié par la grâce. La trompette du v. 16 est le signal connu dans les armées en relation avec la levée du camp. Celle de 1 Cor. 15, 52 mentionne ce qui était en usage dans les camps romains. Pour lever le camps, les trompettes sonnaient trois fois: au premier signal on pliait les tentes; au deuxième les soldats s’équipaient pour le départ et le troisième signal, c’est-à-dire la dernière trompette indiquait la levée du camp. Dans les Corinthiens, il est question de cette dernière trompette. Dans les Thessaloniciens, l’enseignement est aussi donné sous une forme militaire mais d’une manière plus décomposée et moins subite. Le terme « nuées » fait penser à l’armée des anges. C’est aussi le lieu dans lequel la gloire habite.

Commentaires sur le chapitre 5

À la fin du ch. 4, nous avions les grâces résumées par la venue du Seigneur Jésus en ce que nous serons pour toujours avec lui. Quel encouragement au milieu des difficultés présentes. Au ch. 5, il y a le contraste entre le jour du Seigneur et sa venue pour ravir les saints qui est le sujet de la parenthèse du ch. 4. Ce chapitre 5 nous apprend que le second acte de la venue du Seigneur ne consiste pas seulement en son apparition aux yeux de tous avec les saints mais sera le jour du Seigneur pour le monde. Ce second acte est spécialement le sujet de la deuxième épître. La venue et l’apparition sont séparées par un certain laps de temps considéré comme faisant partie d’un même évènement. Ainsi l’espérance du chrétien n’est pas limitée à la venue du Seigneur pour enlever les saints mais elle comprend aussi son apparition pour rétribuer au monde sa conduite envers les saints qu’il a méconnus et persécutés et pour récompenser par des couronnes la fidélité de ses bien-aimés. Dans ce ch. 5, le sort du monde nous est annoncé dans le jour du Seigneur en contraste avec notre sort pour ce jour là. Versets 1 et 2. Les temps et les saisons sont les périodes où les jugements du Seigneur s’exerceront sur le monde afin d’établir son royaume glorieux sur la terre. Les chrétiens attendent l’étoile brillante du matin car ils savent que leur part est en haut, hors des saisons et des temps. Au sujet du v. 3, ne craignons pas. Nous serons comme dans l’arche de Noé. Ainsi, l’apôtre part de ces pensées de l’apparition du jour du Seigneur pour établir un contraste entre ceux qui sont du monde et ceux qui ne le sont pas. Il saisit cela pour adresser une exhortation d’une manière solennelle aux Thessaloniciens, exhortation qui nous concerne tout autant qu’eux. Au v. 5, nous sommes tous des fils de la lumière et cela malgré qu’il y a des faibles gagnés par les choses de la terre. Nous sommes tous des fils de la lumière et du jour. Les caractères de ceux qui sont de la nuit et des ténèbres sont qu’ils dorment et s’enivrent. Au v. 8, il y a un combat à livrer et une victoire à remporter. Pour combattre, il faut être sobre et ne pas dormir. Il faut aussi être armé. Le combat est ici en rapport avec le fait qu’il faut résister aux convoitises que Satan présente à nos coeurs pour nous faire perdre l’attente du Seigneur et nous assimiler au monde. Aussi seuls la cuirasse et le casque sont nécessaires pour ce combat défensif. L’amour et la foi sont ici mentionnés comme aux chapitres 1 et 3. Ici, ces vertus sont indiquées non pour porter du fruit dans le service (ch. 1), ou dans la marche (ch. 3), mais en vue de résister aux efforts de l’ennemi qui cherche à nous ravir notre espérance. Nous garantissons le coeur, siège des affections, par la cuirasse, celle de la foi et de l’amour. Pour protéger notre tête, le siège de nos pensées, il faut le casque qui est l’espérance du salut. Tout ceci nous présente des choses en rapport avec la terre. Ayons ce désir de revêtir ces deux pièces de l’armure

Puis, dans les versets 12 à 28, il y a le sujet de la conduite dans l’assemblée. Au v. 13, l’amour et la paix doivent caractériser cette conduite. En premier lieu, il s’agit de nos sentiments à l’égard des frères dont l’activité s’exerce dans l’assemblée (v. 12 et 13). Puis il y a l’importance de nos rapports les uns avec les autres (v. 14 et 15). Troisièmement, notre conduite personnelle est en vue (v. 16 à 18). En quatrième place, notre attitude à l’égard des manifestations de l’esprit dans l’assemblée (v. 19 à 22). Les v. 12 à 15 renferment la surveillance exercée par quelques-uns ainsi que l’activité spirituelle de tous. Cela est important car nous sommes dans des temps (2012) dans lesquels, suite à l’infidélité générale de l’Église, les dons de l’Esprit sont devenus rares. Ce passage est important, nous y voyons le fonctionnement d’une assemblée modèle au début de sa formation. Nous découvrons aussi que tout peut fonctionner en dehors de l’exercice des dons. Être à la tête, c’est être capable d’avertir. Pour conduire le troupeau, il faut être capable de mettre en garde les brebis contre les dangers et les pièges que le berger connaît et que les brebis ignorent. Les coeurs des frères qui se dévouent pour l’assemblée doivent sentir la chaleur d’amour et le respect dont ils sont entourés. Reconnaissons cet ordre moral établi de Dieu dans l’assemblée. Sinon la paix peut être troublée. La bonne marche de l’assemblée dépend non seulement de la bonne marche de quelques-uns mais de la collaboration et du vrai zèle de tous pour le Seigneur. Le v. 14b indique que la patience est de mise dans bien des cas. La raison de rendre grâce en toutes choses est que c’est la volonté de Dieu en Jésus Christ à notre égard (v. 18). N’éteignez pas l’esprit (v. 19). Quelle importance! La prophétie du v. 21 fait penser à celle de 1 Cor. 14. C’est cette action de l’esprit qui met les âmes en communication avec les pensées de Dieu. Mais tout doit être éprouvé et contrôlé comme le furent les paroles de Paul à Bérée. Cela par la vérité des Écritures pour éprouver si les choses proviennent réellement de l’esprit de Dieu. De là ce « mais éprouvez toutes choses ». S’il faut retenir ce qui est bon (v. 21), il faut aussi s’abstenir de toutes formes de mal (v. 22). Il ne faut pas sanctionner le mal par notre présence à une place ou à une autre. Le « bien » pêché dans les eaux troubles apporte nécessairement l’odeur et la saveur de telles eaux. Au v.23, l’homme, dans toutes les parties de son être, c’est-à-dire le vase par lequel il s’exprime, ce qu’il est, les affections naturelles de son âme, ainsi que la partie la plus élevée de sa nature, savoir son esprit par lequel il est au-dessus des animaux, en relation intelligente avec Dieu, que tout cela soit entièrement sanctifié en sorte qu’il réponde à la nature ce Celui qui nous a été révélé comme le Dieu de paix. Il faut une sanctification entière pour Dieu. C’est ainsi que Jésus, à sa venue, nous trouvera sans reproche. Seule la réponse du v. 24 peut nous aider à avoir cette marche de sainteté.

Autres remarques

En rapport avec ce chapitre, la discipline c’est « afin que nous participions à sa sainteté » (Héb. 12, 10). Au v. 23, le but de la discipline est de nous séparer entièrement d’un monde auquel nous n’appartenons pas et de nous attacher à Christ. Dieu opère souvent dans la vallée de Baca.

Le v. 1 du ch. 5 se lie donc au v. 14 du ch. 4. Matt. 24, 6-8 précède ce que nous trouvons dans ces versets cités de 1 Thess. L’expression « le jour du Seigneur » implique toujours un jugement (cf Joël 1, 15 et d’autres versets le montrent). Le monde verra les jugements (Apoc. 1, 7). Le jour du Seigneur succède à l’enlèvement des saints mais il est précédé, en Matt. 24, par des guerres, des pestes, des famines, des tremblements de terre, et par les évènements des chapitres 6 à 11 de l’Apocalypse. Puis le jour de Dieu succède au jour du Seigneur lorsque Dieu est tout en tous (cf 2 Pi. 3, 12-13, Apoc. 21, 1-6, 1 Cor. 15, 28). Le jour du Seigneur est une période qui débute avec son apparition pour exécuter le jugement (cf Apoc. 21) puis il y a le jugement judiciaire des vivants (Matt. 23, 31, etc), ce jugement qui se poursuit en gouvernement pendant le millénium (Ps. 101, 8, etc). Ce jour du Seigneur prend fin par le jugement des morts devant le grand trône blanc et l’exécution de ce jugement sur ceux qui ne sont pas écrits dans le livre de vie (Apoc. 20, 12-15). Pour le résidu croyant, trouvé sur la terre à son apparition, ce jour est un jour de délivrance (Ps. 71, Ps. 101).

Esprit, âme et corps, sont les trois parties constitutives de l’homme (v. 23). L’esprit est la partie la plus élevée. L’âme est le siège des affections. Dans une certaine mesure, l’âme, qui est une faculté d’un ordre inférieur, se rencontre même chez les animaux (cf Gen. 7, 22-23). Dans certains passages, l’âme englobe l’âme et l’esprit. Dans d’autres, l’esprit comprend l’esprit et l’âme. Mais ici Dieu veut indiquer comment la sanctification comprend l’homme dans tout son être. Au sujet de ce verset 23, relevons aussi la différence entre les animaux et l’homme qui a reçu un esprit de vie. L’homme a été formé, créé, animé puis a reçu ce souffle qui le met en relation avec Dieu. Ainsi nous sommes sa race.

La deuxième épître continue pour ainsi dire le sujet de ce chapitre mais en diffère en ce que le jour du Seigneur a deux caractères au lieu d’un seul, Le premier de ces caractères qui correspond à celui de 1 Thess. 5 est celui du jugement. Le deuxième c’est la révélation de sa gloire dans ses rachetés.

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