La libellule

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Partons pour la campagne et arrêtons-nous au bord d’un petit étang. Penchons-nous aussi près que possible de l’eau, et observons sans bouger. Le fond vaseux est parsemé de débris végétaux, et semble être le royaume de la mort et de la décomposition. Peu à peu nous découvrons des larves velues, plus ou moins enfoncées dans la vase. Elles se cachent dans les endroits les plus sombres ; couvertes de vase, elles sont d’un aspect répugnant. Survient un jour de grand soleil, immédiatement ces larves montent à la surface de l’eau pour respirer de l’air pur. Une transformation fantastique va les métamorphoser. Elles se hissent hors de l’eau en s’agrippant aux tiges des plantes qui affleurent à la surface. La respiration à l’air libre provoque un énorme développement des tissus, comme un accordéon se remplissant d’air. La peau du dos se fend depuis les yeux jusqu’à la base des ailes qui commencent à apparaître sous la peau larvaire. Le corps de l’insecte s’extrait de cet étui rigide, d’abord la tête, puis les trois paires de pattes, lentement, l’une suivant l’autre. Se penchant en arrière, l’insecte pend comme s’il était devenu entièrement mou et flasque ; son abdomen est encore retenu par la mue larvaire. Il reste ainsi de 30 à 60 minutes, exposant aux rayons bienfaisants du soleil son corps qui va se durcir. Puis, se relevant et s’accrochant avec ses pattes à la vieille peau, l’animal extrait le reste de son abdomen pour lui faire subir le même processus de transformation. Les ailes rabougries et chiffonnées vont croître pour atteindre en trente minutes leur grandeur définitive. Le corps s’étendra encore, s’allongera, et prendra des couleurs irisées et phosphorescentes. Devant nos yeux émerveillés, la LIBELLULE (car c’est d’elle qu’il s’agit) est née et va prendre son essor.
Aucune machine humaine ne peut reproduire toutes les possibilités de vol qui sont celles de cet insecte. En effet, elle peut voler en avant, en arrière, monter et descendre verticalement, sans que son corps change de position, et aussi bien pratiquer le vol stationnaire que voler à grande vitesse. Son thorax très musclé lui permet, en outre, d’effectuer de brusques changements de direction.
Quel contraste entre cet insecte parfait capable de tant de performances aériennes, et la larve repoussante de l’instant d’avant ! Autant elle aimait la vase, autant la libellule aime l’espace. Autant elle aimait l’obscurité, autant la libellule aime le soleil et la lumière. La larve vivait dans l’eau, domaine qui limitait grandement sa vue…
Tant qu’il n’a pas reçu Jésus Christ comme son Sauveur, et reconnu qu’il est pécheur et misérable, l’homme est semblable à cette larve, sur le plan spirituel. Et pourtant quelle transformation attend celui qui viendra à la surface respirer une bouffée d’air divin ! Ecoutons l’enseignement de Dieu en lisant sa Parole, nos vies en seront transformées. Autant la larve était souillée, autant l’insecte parfait est propre.

Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles
(2 Cor. 5, 17).

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