Le cinq de pique.

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Un pasteur rentrait chez lui à Londres par le train ; dans son compartiment cinq hommes jouaient aux cartes. Ils invitèrent le chrétien à se joindre à eux, ce qu’il refusa catégoriquement ; mais au bout d’un moment il leur proposa de leur prédire leur avenir d’après ces mêmes cartes. Ils acceptèrent aussitôt. Le pasteur ajouta :

  • Il me faut une carte spéciale, le cinq de pique.

Il sortit alors sa Bible et lut Apoc. 1, 7 : « Voici, il vient avec les nuées, et tout œil le verra », appuyant sur les mots : tout œil le verra. Puis il lut Phil. 2, 8-11 : « Il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort… Dieu… lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou… et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur ». Prenant ensuite la carte du cinq de pique, il indiqua les deux marques du haut.

  • Ces deux marques, dit-il, représentent vos deux yeux ; les deux marques d’en bas, vos deux genoux, celui du milieu, votre langue. « Voici, il vient ». Vos deux yeux le verront, vos deux genoux seront obligés de se ployer devant lui, et toutes les langues confesseront que Jésus Christ est Seigneur.

Les joueurs se regardaient l’un l’autre, d’un air gêné.

Le pasteur continua :

  • Cette carte me suggère encore une autre pensée à votre sujet. Ces cinq marques de pique me font penser à cinq bêches qui attendent quelque part chez un fossoyeur de creuser vos cinq tombes quand le moment sera venu.

A ce moment le train s’arrêta devant une gare et les cinq hommes se précipitèrent au dehors aussi rapidement qu’ils le purent.

Quelques années plus tard ce même pasteur se promenait dans les environs de Londres, lorsqu’il senti une main s’abattre sur son épaule. S’étant retourné, il se trouva en face d’un homme qui lui dit :

  • Vous souvenez-vous de moi, Monsieur ?
  • Non, je ne crois pas vous avoir jamais vu.$
  • Vous souvenez-vous d’avoir prédit l’avenir à cinq hommes dans un train ?
  • Oui, certainement, je m’en souviens. Ils se sont tous précipités hors du train à Didcot sans penser à payer leur diseur de bonne aventure !
  • Je suis l’un des cinq. Ce jour-là, j’allais voir ma vieille mère. Elle était gravement malade et mourut quelques jours plus tard. Au cours de ma visite, elle me cita les mêmes versets que vous nous aviez lus dans le train. Puis, un jour, au cours d’une promenade, j’écoutais une réunion tenue en pleine air ; le prédicateur lut ces mêmes versets et adressa un appel pressant à ses auditeurs.

En rentrant chez moi, j’étais tellement ébranlé que, à genoux devant mon lit, je confessai mes péchés et acceptai Christ comme mon Sauveur.

  • Qu’en est-il de vos camarades ? demanda le pasteur.
  • Je regrette de le dire, monsieur, mais la bêche a déjà creusé leurs quatre tombes. Par la grâce de Dieu, j’ai ployé les genoux devant mon Sauveur, et je suis encore vivant pour rendre témoignage à sa grâce.

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