Le baptême. Être au clair sur les différents baptêmes

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Préalable 

Les notes qui suivent ne sont pas regroupées par sections distinctes. Elles sont adaptées de différents entretiens et / ou écrits. Elles contiennent des enseignements sur les différents baptêmes (baptême de la repentance, baptême chrétien, baptême du Saint Esprit), sur les différents point de vue (pour enfants, pour adultes), sur la manière d’être baptisé (aspersion, immercion). Ces différents aspects peuvent figurer aussi bien au début qu’à la fin de ces notes. C’est pourquoi il vaut la peine de les lire dans leur intégralité. Toutefois, les liens ci-dessous renvoient à l’une ou l’autre section, et par conséquent, de façon non exhaustive. Une section peut être interrompue par des tirets: —– . Les Nos de pages sont en relation avec la version imprimée.

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mots ou expressions se trouvant dans cet article et pouvant présenter quelques difficultés. Probabilités de trouver une explication succincte

Article équivalent à 12 pages en format A4.

Baptême chrétien dans les Actes  Ephésiens 4 
Baptême chrétien des enfants  Mise à part .. signe .. profession 
Baptême du Saint Esprit  Baptême chrétien et Rom. 6, 1 Cor. 10 
Baptême de Jean et baptême chrétien Autres notes 

Phil. 1, 9-11, où nous voyons ce que l’apôtre Paul pouvait demander, est important à se remémorer, chaque fois que nous étudions la Parole de Dieu. Il est toujours utile, voire nécessaire d’insister sur de tels passages, afin d’être gardé dans un esprit qui convient à garder la parole (cf Apoc. 3, 10).

Lorsque nous parlons de baptême, il y a lieu de bien situer les dispensations (ou périodes). Sans cela, une grande confusion et un mélange peuvent régner dans les différents baptêmes que nous présentés dans la Parole.

Ainsi, il y a le baptême de repentance ou baptême de Jean le baptiseur. Le ch. 3 de Matthieu, entre autres passages, peut être pris comme base pour considérer ce baptême de la repentance. Ce baptême est tout à fait différent du baptême chrétien. Il fut en vue de ceux qui devaient recevoir le Seigneur Jésus comme Messie lors de sa première venue. Il fallait revêtir les caractères moraux convenables à la venue du Fils de Dieu. Notons qu’à part quelques-uns, appelés  » le résidu « , les Juifs d’alors étaient dans un pauvre état. Ils n’attendaint même pas le Messie promis. Matt. 3, 7-8 le montrent. Par contraste, quant au baptême chrétien, nous ne voyons nulle part dans la Parole qu’il y a lieu de se repentir. Ce sont donc deux baptêmes tout à fait différents. Cependant, nous trouvons un sens commun par le fait qu’une personne ayant été baptisée se trouve dans une position privilégiée. L’ancien testament nous le fait découvrir par la circoncision qui était le signe d’une mise à part. Toutefois, nous comprenons que le baptême ne sauve pas, il nous met dans une position de mise à part privilégiée. En Act. 19, 1-5 il y a un enseignement quant à la pleine signification du baptême de Jean. En même temps, ce passage est formel: le baptême de Jean n’est pas pour le temps de l’Eglise (économie ou dispensation* de la grâce). Le v. 12 du ch. 3 de Matthieu fait allusion au baptême du Saint Esprit qui n’est pas administré par une personne, puisque nous le recevons lors de la conversion. Eph. 1, 13 est très explicite à ce sujet. Il y a aussi le baptême des disciples qui manifestait leur rattachement au Seigneur lorsqu’il était sur la terre.
Le baptême chrétien
en rapport avec les adultes: les passages de Matt. 28, 16-20 et de Marc 16, 15-16 sont importants. Nous y voyons qu’un disciple est une personne qui suit un maître et qui accepte son enseignement. Mais cette personne n’est pas nécessairement sauvée. Le baptême chrétien se rattache à la mort du Seigneur et celui de Jean, comme mentionné plus haut,se rattache à la repentance. Act. 2, 37-40 montre qu’un adulte doit être converti pour pouvoir recevoir le baptême. La conversion passe par une vraie repentance (voir Psaume 32, 5 entre beaucoup d’autres passages). En plus et pour qu’un adulte reçoive le baptême chrétien, c’est qu’il ne l’a pas reçu étant enfant. Pour les enfants, la question est différente. On le verra par la suite.

Applications du baptême chrétien et quelques passages des Actes

Act. 8, 4-25; 35-38:
Il s’agit, dans ce passage, des Samaritains. Samarie était une ville dans laquelle habitaient les rois d’Israël. Ces rois ont été les premiers à abandonner l’Eternel et Dieu les a punis en les transportant en Assyrie.
Au v. 12, en recevant le baptême, les personnes changent de système, elles sont chrétiennes mais elles devaient d’abord manifester qu’elles croyaient. Dans ces versets, on voit toutefois le premier homme baptisé sans qu’il ait cru. C’est Simon. Une fois de plus, on voit que le baptême ne donne pas la vie; seul le Seigneur la donne. Le v. 13 montre que Simon mentait en se disant croyant; il le faisait pour essayer d’avoir un profit en se tenant près de Philippe. Il espéraitt pouvoir faire des miracles, il était là pour sa propre gloire.
Le v. 37, est en note dans la Bible Darby et d’autres bonnes versions. Ce verset vient du texte précieux, mais non fiable, dit « texte reçu »; dans l’original grecque ce verset ne se trouve pas. La version Crampon ne l’indique pas non plus. La versio Darby, comme indiqué, le mentionne en note. Il se trouve dans la version Segond. La version des Septante ou texte reçu, quoique précieuse, est cependant douteuse. Dans faits, il est compréhensible que ce verset n’est pas inspiré. Il infirmerait d’autres passages.

Act. 9, 17-19:
L’imposition des mains est un signe de communion dans le service. Au ch. 13, 1-3, c’est aussi un signe. Dans le dernier chapitre des Actes, on voit l’imposition par rapport aux malades. Dans ce cas, il s’agit d’une autorité donnée aux apôtres. Dans ce chapitre 9, on voit que Paul a été baptisé sans le demander.

Act. 10, 44-48 (récit où Pierre a été envoyé vers Corneille)
On voit qu’ils reçoivent d’abord le Saint-Esprit en entendant la Parole. Dieu qui sonde les cœurs savait que les cœurs de ces hommes étaient droits. Ceux de la circoncision étaient ceux d’Israël. Ces personnes sont donc scellées du Saint-Esprit avant le baptême. Le v. 33 montre bien que ces cœurs étaient préparés. Ils sont droits et Pierre ordonne qu’on les baptise, pourquoi leur refuser le baptême ?
Ce lien : encore sur les Actes (p. 5)

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Pour terminer, relevons encore Eph. 4, 4-6, où nous comprenons que :

  1. Un seul corps et un seul Esprit,.. une seule espérance.
  2. Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
  3. Un seul Dieu et Père de tous.

D’où :

A1. Un certain nombre d’hommes constituent ici-bas par l’Esprit le corps de Christ : 1er cercle.
B2. D’autres constituent avec ces premiers un cercle plus grand, où Jésus est reconnu comme Seigneur : 2ème cercle.
C3. Dieu comme Créature, est le Père de tous les humains : 3ème cercle.D’où :

AA1. Pour accéder au petit cercle (cercle 1), la nouvelle naissance et le sceau de l’Esprit sont nécessaires.
BB2. On accède au cercle moyen (cercle 2) par le baptême chrétien, c’est la grande maison.
CC3. On y entre par la naissance naturelle, c’est le grand cercle (cercle 3).

Le baptême est un signe, il a remplacé la circoncision comme la Cène a remplacé la Pâque. On est baptisé pour le nom, on est admis dans le cercle moyen, un second baptême ne sert à rien.

Nous avons considéré les passages suivants, toujours en rapport avec le baptême chrétien : Eph. 4, 4 ; Rom. 6, 1-11 ; 2 Pi. 2, 20,21 ; 1 Tim. 2, 4 ; Héb. 6, 4-6 ; Act. 10, 35.

Le passages des Romains donne la pleine sentence du baptême. Ne perdons aussi pas de vue que le baptême est un signe ou chose signifiée, ceci démontrant que tout homme baptisé n’est pas sauvé, comme on le voit bien dans ce qui précède. Pour le chrétien, il est important de se rendre compte de cette signification, de ce privilège reçu, et de marcher en conséquence.

En rapport avec cette marche, une incursion a été faite en 2 Pi. Nous y voyons ce qui est dit pour ceux qui apostasient, c’est-à-dire pour ceux qui renient le baptême, qui sortent du 2ème cercle d’Eph. 4 pour retomber dans le grand. C’est une condition de chute terrible. Suite à cela, on a encore relevé le désir de Dieu en 1 Tim. 2, 4 et le passage solennel d’Héb. 6, 4-6 est sans équivoque au sujet de ceux qui ont été éclairés. Là, Dieu seul peut juger et ce n’est pas à nous de dire qu’un tel est perdu, sa conscience ayant peut-être été véritablement touchée auparavant. Si tel est le cas, Dieu peut alors toutefois ramener une telle âme. C’est toutefois impossible si l’âme en question a été éclairée sans être véritablement touchée.

Baptême chrétien des enfants (Matt. 18, 1 à 6, 10, 11, 14)
Dans ces versets, on voit de manière particulière combien le Seigneur prend soin des petits enfants. Par-là, on voit à juste titre qu’il est bon, par le signe du baptême, de mettre les enfants à part, dans la grande maison, où l’Esprit opère. D’ailleurs, 1 Cor. 7, 14 souligne ces bénédictions, c’est une sainteté de mise à part. Ce verset est compréhensible par le fait que le conjoint ou la conjointe d’un couple vient à la connaissance du salut, à la conversion. Ce verset, respectivement le baptême est une position bénie que la grâce de Dieu apporte. Les enfants issus de telles unions sont saints. Esd. 10 montre que les femmes et enfants des nations ont dû être renvoyés dans leurs pays. Il en est donc autrement dans le Nouveau Testament, ce qui fait ressortir toute la grâce de Dieu dans 1 Cor. 7, respectivement de l’économie actuelle. Dans 1 Cor. 10, 1-5, il y a une figure du baptême. Nous savons par la Parole qu’il y avait des enfants dans la traversée de la mer Rouge. En figure, ils ont été baptisés pour suivre Moïse dans la mer et dans la nuée. La traversée de la mer est une figure de la délivrance et la nuée une figure de l’Esprit de Dieu qui les conduisait. Remarquons qu’ils n’ont pas été mouillés en traversant la mer. On voit par ces versets le signe et il faut s’y attacher davantage, c’est-à-dire au Christ mort. Nous avons à réaliser la mort de Christ, ce n’est pas en étant baptisés 10 fois que notre chair deviendra meilleure. Dans l’Ancien Testament, nous avons une image du baptême dans la circoncision, comme en Gen. 17, 9-11, repris en Rom. 4, 11. En Rom. 3, on voit aussi l’avantage du Juif et ce qu’apporte la circoncision. En crucifiant le Seigneur, ces privilèges ont été annulés. En Gen. 17, on voit la personne de Jésus dans l’argent en ce sens que nous sommes rachetés à prix puisque Dieu nous a donné Jésus. Abram est une figure de Dieu alors qu’Abraham est une figure de Dieu en amour. Ensuite, il est dit dans ces versets: « ..de ton argent.. »; l’argent d’Abraham est, dans le conseil de Dieu, le sacrifice du Seigneur. L’étranger était au bénéfice du sacrifice de Christ, en quelque sorte de cet argent. Il est bon de voir ce que Dieu nous montre par ces deux noms Abram et Abraham.

En Samuel, on voit qu’Anne associe le très jeune Samuel au sacrifice. Désir profond d’une âme qui veut donner son enfant à l’Eternel. C’est une signification qui se rapproche de notre sujet et tout chrétien devrait en avoir le sentiment actuellement.

Les passages des Actes n’ont pas été mentionnés dans cette dernière partie, le mot enfant ne se trouvant pas dans les versets des Actes et ce livre ne peut pas servir de référence pour imposer le baptême des enfants, pas plus que celui des adultes. Toutefois, les passages indiqués dans cette étude démontrent amplement qu’il est juste de placer les enfants dans cette atmosphère de séparation, de faveur, de privilège.

Autre lien sur ce sujet (p. 7)

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Le mot baptême vient du grec « baptisma  » qui veut dire immersion.

Nous avons dans la Parole un ordre positif du Seigneur quant au baptême. Par contre, nous n’avons pas des textes formels pour résoudre chaque cas qui peut se présenter. Mais les explications que l’Esprit de Dieu nous fournit dans la Parole nous apprennent clairement le chemin à suivre. Jésus lui-même ne baptisait pas (Jean 4, 2). Jésus connaissait les desseins de Dieu et ne voulait pas rattacher les disciples à un Christ vivant sur la terre. Les apôtres ne reçurent évidemment que le baptême de Jean. Quant au baptême chrétien, il est pour Jésus Christ, pour sa mort. On est enseveli avec lui par le baptême pour la mort selon Rom. 6, 3-4. C’est là la profession chrétienne dans laquelle le baptême chrétien introduit. Oui, Christ savait qu’il devait souffrir puis mourir pour opérer l’œuvre de la rédemption puis être élevé dans la gloire. Aussi, l’on conçoit que Christ ne pouvait baptiser pour la terre. Donc le baptême chrétien est en rapport avec la mort de Christ. On est enseveli avec Lui par le baptême pour la mort. Les disciples de Jésus baptisaient avant la mort de Jésus, selon Jean 4, 2. Ils avaient reçu Jésus comme leur vrai Messie, le Fils du Dieu vivant (cf. Matt. 16, 16). Et c’est à un tel Christ que les disciples rattachaient les âmes qui croyaient en Lui. Et tous ceux-là, apôtres et disciples baptisés par ces derniers, reçurent, au jour de la Pentecôte, le baptême de l’Esprit annoncé par Jean, l’Esprit Saint promis par Jésus. Dès ce jour, dès la Pentecôte, il y avait une Maison de Dieu formée par les pierres vivantes posées sur Christ, une habitation de Dieu par l’Esprit. Le christianisme est ainsi fondé sur la mort et la résurrection de Christ et c’est quand Jésus est exalté à la droite de Dieu qu’il répand l’Esprit Saint. Un ordre de choses nouveau commence.

Pour les Juifs, la mise à part d’Israël était importante et c’est par la circoncision que l’on était introduit dans l’alliance que Dieu traitait avec Israël (Gen. 17, 11). Dans le christianisme, Dieu se révèle comme le Père, le Fils et le Saint Esprit. Le Père, révélé par le Fils dans la puissance de l’Esprit Saint. Telle est la profession chrétienne dans laquelle le baptême chrétien introduit. Ceux qui confessent Dieu d’une telle manière reçoivent le baptême qui les sépare publiquement du Judaïsme et du paganisme, et qui les introduit là où Dieu est reconnu comme un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, selon Eph. 4, 5. Dans ce passage, on voit que le seul baptême introduit et nous place sous l’autorité du seul Seigneur, c’est-à-dire CEUX qui confessent les vérités de la seule foi.

Le passage de Marc 16, 15-16 semble avoir la même portée: l’évangile est prêché à toute la création. Le cercle est donc aussi vaste que possible. Ceux qui entendent la prédication sont responsables car si quelqu’un ne croit pas, il est condamné. A l’inverse, si l’on croit, on est sauvé (Rom. 10, 10). Oui, si quelqu’un croit et est baptisé, il sera sauvé. Le signe de cette profession est le baptême. Le Seigneur, en faisant cette déclaration, ne fait aucune exception. Ainsi tous ceux qui adhèrent au Seigneur: disciples de Jean, Juifs, Samaritains ou païens… sont baptisés. C’est le signe de leur introduction dans le christianisme, la déclaration publique de leur sortie du judaïsme et du paganisme et de leur adhésion à Christ dans sa mort. Ils sont baptisés au nom du Seigneur Jésus. Ils ont revêtu Christ (Gal. 3, 27), ils sont chrétiens: il s’agit en tout cela de la profession.

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Voyons maintenant quelques passages des Actes où le baptême est mentionné.

Act. 2, 38: nous avons l’introduction des Juifs dans le christianisme. Ces Juifs proclament qu’ils quittent le judaïsme pour entrer dans le christianisme. Leur baptême était donc nécessaire. Ils ne peuvent pas dire: « Nous avons cru et nous sommes sauvés… pourquoi avons-nous encore besoin du baptême? » Non, il leur faut le baptême pour montrer leur introduction dans le christianisme. C’est un signe.

En Samarie, la parole de Philippe est crue et les Samaritains sont baptisés et sont introduits dans la profession chrétienne. La question de la réalité de leur foi n’est pas soulevée et de fait nous voyons parmi eux Simon le magicien (Act. 8). Les Samaritains professent accepter Christ et sont baptisés en signe de leur profession. Ils le sont pour le nom du Seigneur Jésus. Nous retrouvons cela partout dans les Actes. En Matt. 28, 19, nous avons une formule quant au baptême à savoir: baptiser pour le nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Et nous nous posons la question de savoir si ceux qui baptisaient dans les Actes employaient cette formule? C’est possible, c’est même probable et en même temps c’était pour le nom de Jésus parce que c’est lui qui révèle Dieu, Père, Fils et Saint Esprit… et qui par sa mort nous place sur ce terrain où ce Dieu est connu et reconnu.

En Act. 8, nous avons l’eunuque, un nouveau converti, qui demande le baptême. L’eunuque comprend qu’il doit devenir disciple. Saul de Tarse est baptisé par Ananias en signe qu’il devenait le disciple de Jésus, ce Jésus qu’il avait persécuté.

Pierre est chargé d’introduire les Gentils dans la profession chrétienne. Pierre lui-même ne baptisait pas. On pourrait penser qu’il n’était pas nécessaire de baptiser les Gentils. Et bien non: l’introduction publique des Gentils dans la profession chrétienne par le baptême était nécessaire. Il semble, en cette occasion, qu’un des frères de Joppé, venu avec Pierre, administre le baptême.

Voyons maintenant de la mission de Paul parmi les Gentils ou nations* vers lesquels Dieu l’a envoyé, selon Act. 26, 17-18. Paul n’avait pas été envoyé pour baptiser (1 Cor. 1), c’est-à-dire que le Seigneur ne lui avait pas adressé, comme aux douze, l’ordre de baptiser. Paul savait cependant que l’on était introduit dans le christianisme par le baptême. C’est pourquoi il baptise et fait baptiser. Ainsi Lydie et sa maison, le geôlier et sa maison, sont baptisés après avoir cru, de même qu’à Corinthe (Act. 18), ceux qui ont cru sont baptisés. Le dernier fait du baptême, dans les Actes, se trouve au ch. 19. Paul rencontre à Ephèse certains disciples qui n’ont reçu que le baptême de Jean. Alors Paul leur annonce Jésus et ils reçoivent la parole de Paul et sont baptisés pour le nom de Jésus. Ils sont introduits dans la profession chrétienne. Alors Paul leur impose les mains et l’Esprit Saint vient sur eux.

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Ainsi donc, dans tous les cas entrevus jusqu’ici, il ressort clairement que le baptême était toujours le signe de l’entrée dans la profession chrétienne et il n’y a pas d’exception à cela. Nous ne pouvons pas faire autrement maintenant. Il est donc nécessaire d’être baptisé. Une personne qui vient à être convertie et qui sait n’avoir pas été baptisée doit tenir avant tout à être introduite sur le terrain de la profession chrétienne par le rite du baptême. C’est une chose scripturaire et qui n’est pas laissée à l’arbitraire de chacun. De même, si quelqu’un était reçu à la Table du Seigneur sans être baptisé, il faut que ce quelqu’un soit baptisé tout de suite. Le baptême n’a pas d’efficacité pour le salut mais le Seigneur l’a institué et les apôtres l’ont pratiqué sans exception. Deux choses sont intimement liées, à savoir ce que le Seigneur disait « celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé ». Le salut et le baptême sont intimement liés. Remarquons encore, quant au baptême, que l’on peut être hésitant sur le mode de l’administrer ou la question de savoir s’il ne faut baptiser que les adultes.

Distinguons encore le fait que « chrétien » et « enfant de Dieu » est différent. Etre chrétien s’applique à la profession et être enfant de Dieu s’applique à la réalité. La position d’un croyant non baptisé est anormale. Nous ne pouvons pas dire: comme croyant il est du corps, par conséquent il est dans la maison et il n’est pas nécessaire qu’il soit baptisé. Un tel raisonnement est ne correspond pas à l’Ecriture. Ainsi les croyants à Césarée avaient reçu le baptême du Saint Esprit et faisaient par conséquent partie du corps de Christ. Mais, par la suite, ils ont été baptisés. Ce fait démontre la nécessité du baptême chrétien. On ne peut rien supprimer dans ces ordres. On ne peut rien retrancher à la Parole.

Extrait d’une lettre sur le baptême des enfants chrétiens :

L’expression de 1 Pi. 3, 20 « sauvés à travers l’eau » n’indique pas qu’il faut plonger la personne baptisée. Ce passage signifie que l’on est sauvé à travers le jugement comme d’autres seront sauvés à travers le feu. Cependant JND pense que le baptême doit avoir lieu par immersion. C’est ainsi qu’il le pratiquait, autant que possible. Et lorsque la Parole dit d’Israël « qu’ils ont été baptisés pour Moïse dans la nuée et dans la mer », il semble qu’il y a les deux choses, soit aspersion et immersion. Il semble qu’il faut les deux choses à la fois. Dans Act. 16, au sujet de Lydie, il est hasardeux d’avancer certaines choses. Et de fait, dans les maisons de Lydie, de Crispus, du geôlier et de Stéphanas, on ne peut pas prouver qu’il y avait des enfants ou qu’il n’y en avait pas. Il faut donc laisser les probabilités de côté, sans quoi l’on pourrait raisonner à l’infini. Ainsi donc si l’on veut combattre le baptême des enfants chrétiens, il est inutile de raisonner sur ces passages des Actes, car ces passages ne contiennent rien de positif et rien de négatif. Le livre des Actes est un livre transitoire. La réelle doctrine de la Maison de Dieu et du corps de Christ se trouve développée dans les épîtres. Le baptême est le rite d’initiation dans le christianisme sur la terre et non l’introduction dans le corps de Christ comme tel. Pour faire partie du corps de Christ, il ne faut pas le baptême chrétien, mais le baptême du Saint Esprit. Le baptême chrétien est le signe de la mort (Rom.) et si on lui fait dépasser cela, il est hors de sa place. C’est le signe de la mort parce que la mort délivre et la résurrection introduit. Voilà deux principes importants à distinguer. Le chrétien est ressuscité « hors de la mort », de laquelle le baptême est le signe. Il est aussi de toute importance de remarquer la différence que la Parole indique entre l’Eglise responsable sur la terre et le Corps de Christ, ou bien entre l’édifice que Christ lui-même bâtit et l’édifice où les hommes entrent comme bâtisseurs, ou encore la différence entre la Maison et le Corps. Ne pas voir la distinction entre ces catégories est la racine de la divergence au sujet de l’application du baptême. Si nous ne faisons pas cette distinction, autrement dit si nous ne faisons pas de différence entre la Maison et le Corps, alors le baptême chrétien ne peut avoir lieu qu’après le baptême du Saint Esprit. Et s’il en était ainsi, ce serait une erreur de faire baptiser les enfants. Mais la Parole distingue le caractère de l’Eglise responsable sur la terre d’avec la relation vitale de la vraie Eglise avec Christ.

Ainsi donc le baptême d’eau se trouve être le rite d’initiation dans la Maison sur la terre et toute la question est changée, le baptême étant simplement un signe. Ainsi donc les professants qui entrent dans la maison par le baptême sont bien responsables. Et si Dieu a une maison sur la terre, dans laquelle il habite par l’Esprit, il y a un lieu où la bénédiction se trouve et les enfants des chrétiens étant saints relativement, doivent être officiellement introduits. C’est là leur place d’après la pensée de Dieu et la porte dans laquelle on entre dans cette maison, c’est le baptême. Voilà en résumé toute l’affaire. Oui, il faut faire la distinction entre la Maison et le Corps. Le corps lui-même peut se présenter sous deux aspects. Dans Eph. 1, 23, nous avons la chose en vue du résultat. Mais en Eph. 4, nous avons le corps sur la terre: il y a un seul corps et un seul Esprit, c’est le côté intérieur de la chose. Cela reste intact. Et au v. 5: un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême à c’est le côté extérieur et cela peut prendre de l’extension. « Un seul baptême » et remarquons que les voies de Dieu enseignent que Dieu considère que ceux qui font partie d’une maison chrétienne, d’un foyer chrétien, comme ayant part relativement ou directement aux privilèges et à la responsabilité du chef de la maison. C’est une chose.

En second lieu, remarquons que l’enceinte où le peuple de Dieu est mis à part est un lieu de bénédictions. C’est le seul lieu sur la terre où la bénédiction se trouve. Etant placés dans cette enceinte, on est dans la bénédiction. Si l’on est en dehors de cette enceinte, on y a aucun droit. Il y a une ancienne position et une nouvelle position. Et en considérant certains passages de la Parole, on voit que les enfants des chrétiens sont relativement dans cette nouvelle position (Eph.6; Col.3). Oui, la discipline du Seigneur, les instructions du Seigneur sont pour ceux du dedans et les enfants sont là avec leurs parents. Dieu ne les considère pas comme étant du dehors et la Parole le dit d’une manière remarquable en 1 Cor. 7, 12-14. Les enfants naissent dans une position privilégiée et doivent être élevés en conséquence. Si plus tard les enfants se retirent en arrière, ils doivent faire un pas qu’un jeune mondain ne peut pas faire. Dans le judaïsme, si un juif prenait une femme étrangère, il devenait un juif profané. Dans le christianisme, si un frère qui se trouve « à sa conversion » marié à une mondaine, et bien il n’est pas profané en habitant avec elle. Au contraire, elle est sanctifiée par lui. C’est le contraire du judaïsme.

Ainsi donc les enfants des chrétiens, même si un seul des époux est au Seigneur, sont sanctifiés. Combien plus quand les deux époux sont au Seigneur. Oui, ces enfants sont mis à part. Et pour être dans l’Eglise de Christ, il faudra bien sûr la régénération et le baptême du Saint Esprit. Mais même avant cela, ces enfants ne sont pas dans le monde où Satan règne et l’intention de Dieu est de les placer au-dedans, là où Il habite par son Esprit. Alors comment faire pour introduire ces enfants? Comment faire cet acte de profession? Allons-nous mépriser la pensée de Dieu? Il faut y être introduit par la porte, par le baptême. C’est ainsi que l’on entre dans la Maison de Dieu. Il faut introduire nos enfants. Si j’ai la prétention d’élever les enfants sous la discipline du Seigneur, il faut les introduire. Et si je ne les introduis pas par le baptême, pourquoi les amener à l’assemblée? Ils n’ont rien à faire là, ils sont du dehors, de petits païens, il faut aller les évangéliser là et quand ils seront convertis, on pourra les conduire. Et bien voilà la conséquence logique du principe baptiste. Prétendre consacrer un enfant à Dieu, lui présenter dans une réunion de prières comme cela se pratique, mais en dehors du baptême, c’est une chose inacceptable pour Dieu, c’est présenter à Dieu comme lui consacrant un petit enfant d’Adam en dehors de la mort de Christ. Comment recevoir un petit enfant au nom de Jésus en dehors de Sa mort, Lui qui est venu pour sauver ces petits ? (Matt. 18, 11).

Quant aux petits enfants, quels qu’ils soient, le Père ne veut qu’aucun périsse et Il est venu sauver ce qui était perdu. Voilà à l’égard des enfants en général. En 1 Cor. 7, 12-14 nous avons la pensée de Dieu à l’égard des enfants des frères. En baptisant mes enfants, je mets mon sceau sur trois pensées exprimées précédemment, à savoir:

  1. Je reconnais qu’ils sont par droit de naissance pécheurs perdus mais j’en appelle à la mort de Celui qui est venu sauver ce qui était perdu.
  2. Je m’empare avec joie de cette douce pensée de Dieu à leur égard d’après 1 Cor. 7, et je les introduis dedans selon Son intention.
  3. Je suis alors à même d’accepter la responsabilité qui découle de tout cela, je les élève sous la discipline du Seigneur puisque je les ai identifiés avec ma séparation complète du monde par la mort de Christ, de laquelle le baptême est le signe. Si plus tard mes enfants se retirent, ils en sont responsables. Comme chacun, ils sont responsables d’accepter ou de rejeter Christ.

Baptême du Saint Esprit
Ainsi, le Saint Esprit descend sur Jésus sous la forme d’une colombe, parce qu’Il a dû être la manifestation de toutes les grâces de Dieu. Sur l’Eglise, il descend comme une langue de feu afin qu’elle soit témoin dans le monde de la gloire de Celui qui l’a baptisé. Si nous affaiblissons l’une ou l’autre de ces deux vérités « agneau de Dieu qui ôte le péché », et « baptême du Saint Esprit », nous perdons la puissance pour agir. En les maintenant, nous avons le témoignage que nous sommes enfants de Dieu, puisque nous voyons Jésus, homme, déclaré Fils de Dieu et le Saint Esprit s’arrêter sur Lui.

Baptême chrétien
Selon le passage de Rom. 6, 1-4, l’apôtre Paul tire vite les conséquences pratiques de cette vérité, à savoir une marche, pour le croyant, en nouveauté de vie. Dans le baptême, le croyant confesse donc que sa mort, comme homme dans la chair, a eu lieu en même temps que celle de Christ. Il est mort au péché car en mourant Christ en a fini avec le péché pour tout jamais. Mort au péché, le croyant est justifié et a la vie de Christ, base de sa vie pratique ici-bas. Et dans Rom. 15, le croyant est toujours envisagé comme étant sur la terre. Le croyant a ainsi part à la mort dans laquelle il entre par le baptême qui la représente. De même les v. 4, 6 et 7 de Rom. 6 montrent que notre ancien moi est mort et que notre nouveau moi, c’est Christ, notre justice. Cette mort est aussi relative à la loi (Rom. 7, 6), de même qu’au monde (Gal. 6, 14) et donc au péché dans Rom. 6, 11. Voilà ce que signifie la mort de Christ.

Le passage de 1 Cor. 10, au sujet de la mer Rouge, donne déjà une idée de la profession chrétienne dans laquelle on est introduit par le baptême. A ce sujet, rappelons-nous tout d’abord le sang d’Ex. 12. Mais après ce sang, le peuple est encore en Egypte ; pour la délivrance complète, il faut le passage de la mer Rouge. Alors en Ex. 15, c’est ce chant de louanges. Comprenons que de même Christ n’a pas seulement expié nos péchés par le sang de sa croix mais qu’il est descendu dans la mort et en a senti toute l’horreur dans les profondeurs infinies de son âme sainte. Pour nous aussi, entrant par le baptême en figure dans la mort, après que Christ l’a subie, nous en ressortons, par la résurrection de Christ, pour une vie nouvelle. Et le passage de 1 Pi. 3, 21 montre l’importance de cette vie nouvelle. Ainsi donc, comme Israël au bord de la mer, après avoir été baptisé pour Moïse dans la nuée et dans la mer, nous aussi, nous pouvons chanter le cantique de la délivrance et annoncer les vertus de Christ. Pour le peuple d’Israël il y avait cette démarcation avec l’Egypte.

Avons-nous compris, quant à nous, qu’il y a une ligne de démarcation entre nous et le monde et qu’un chemin de trois jours, la mort et la résurrection de Christ, nous en sépare. Quant à Israël, tous ont été baptisés mais 1 Cor. 10 nous dit que Dieu n’a point pris plaisir en la plupart d’entre eux. Ainsi donc, nous voyons que ce qui importe, c’est de réaliser pratiquement ce que nous professons par le baptême : la mort au péché et la séparation du monde et de ses convoitises. Et tout comme les enfants ont passé la mer Rouge, n’oublions pas non plus que les enfants que Dieu nous a donnés sont saints, selon 1 Cor. 7, 14 et que nous avons à les élever dans la séparation du monde. Comme Moïse, n’acceptons aucun compromis avec le chef de ce monde, ni pour nous, ni pour ceux qui nous appartiennent.

Baptême de Jean, baptême chrétien, baptême d’eau
Remarquons que le baptême de Jean et le baptême chrétien sont l’un et l’autre un baptême d’eau en rémission des péchés (Luc 3, 3; Act. 2, 38), mais ils diffèrent parce qu’appartenant à des dispensations* différentes, l’un étant pour la repentance et l’autre pour la mort. Mais les deux sont fondés sur la même œuvre parce qu’étant en rémission des péchés, l’une où les péchés étaient supportés sans être expiés, et l’autre qui succédait, à l’expiation accomplie. Mais aucun de ces deux baptêmes n’effectue la rémission. Ils sont des signes. Le baptême de Jean était lié à ce message « repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché » et il était immédiatement avant l’arrivée de Jésus, selon Act. 13, 24. Ceux qui recevaient ce baptême sortaient vers le prophète et déclaraient se repentir et confessaient leurs péchés. Il était le signe que l’on se repentait. Ce signe était tout nouveau dans l’histoire du peuple puisqu’il se rapportait à l’imminence de la venue du Messie en vue de laquelle il fallait sans retard se repentir.

Ce signe n’apportait donc pas la rémission des péchés et comme signification générale, le baptême indique le rattachement d’un individu à un ordre de choses déterminé. Il le met en association avec d’autres personnes et tous ensemble avec quelqu’un dont dépend cet état de choses. Ainsi, en 1 Cor. 10, 2, les Israélites étaient baptisés pour l’ordre de choses instaurées par le moyen de Moïse.

Jean baptisait en vue de l’état dans lequel le peuple devait se trouver pour recevoir le Messie. Jean baptisait beaucoup et parmi ceux-ci, bien des incrédules parce que la chair veut s’emparer de bénédiction, elle veut feindre… et il y a pour la plupart ce phénomène bien connu de l’entraînement des foules. Oui, si la chair prétend s’emparer d’une bénédiction, elle peut bien donner le change aux hommes mais non pas à Dieu. Les chefs eux-mêmes sont incrédules et les gens du commun finissent par suivre ces chefs. Luc 7, 27-30 déclare l’incrédulité des chefs. Alors le royaume ne peut s’établir et le baptême de Jean tombe non point par quelque infirmité du signe mais par manque de la chose signifiée, savoir par manque d’une repentance à salut. L’homme, une fois de plus, montre son incapacité parce qu’il est totalement ruiné et il allait montrer toute son inimitié contre Dieu en crucifiant Jésus. Jésus aura à être baptisé d’un autre baptême que celui qu’il aura reçu avec eux et cet autre baptême est pour lui seul. Ce n’est plus un signe, mais la mort même. L’entrée dans le royaume aura lieu dorénavant sur la base de la réception d’un Christ mort et ressuscité. Le baptême de Jean était administré comme signe d’une repentance qui préparait à accueillir le Messie vivant, bien loin de le rejeter et de le mettre à mort. Le baptême d’eau en rémission des péchés change totalement de sens désormais. Dès lors, le baptême est pour la mort et notre vie est liée à Christ glorifié. Le Saint Esprit l’atteste et Jésus, non encore monté au ciel, a donné ce commandement à ces disciples d’aller et de baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Les disciples commencent de le faire seulement après la Pentecôte qui inaugure leur nouveau ministère exercé dans la puissance de ce Saint Esprit (Luc 24, 49 et Act. 1, 4). Ces deux baptêmes de Jean et chrétien sont tellement différents que ceux qui avaient reçu le baptême de Jean sont à nouveau baptisés pour le nom du Seigneur Jésus en Act. 19, 4-5.

Remarquons qu’il y a encore le baptême du Saint Esprit selon 1 Cor. 12, 13 et ce baptême là n’est point conféré par des intermédiaires humains mais Act. 2, 33 nous fait voir un plus puissant que Jean, Christ lui-même, baptiser les siens, son Eglise naissante, de cet Esprit Saint dont l’office béni est de Le glorifier.

Quelques notes tirées des « collected writings »
C’est par le baptême du Saint Esprit que les croyants sont baptisés en un seul corps dans une union réelle avec Christ. Nous sommes joints au Seigneur en un Esprit. Nous sommes membres de son corps, lui-même étant la tête.

Par le baptême chrétien, on entre dans ce cercle de bénédictions et l’on confesse ou professe Christ en qui et où il y a de la bénédiction. C’est la confession ouverte de son nom, de sa mort et dans une certaine mesure, sa résurrection.

Si un chrétien était sauvé, croyant en Jésus mais refuserait à être baptisé, il refuserait tout simplement à être un chrétien, selon Marc 16, 16-17. Il refuserait de confesser Jésus et cela n’a rien à voir avec une efficacité quelconque du baptême (voir Tite 3, 5 et 1 Pi. 3, 21). Le baptême n’inclue jamais un réel changement ou un travail intérieur. Le baptême n’est pas une porte pour entrer dans le corps mais pour entrer dans l’habitation que Dieu a mise sur la terre et où il habite par son Esprit.

La Maison, selon les conseils de Dieu, est construite par Christ et elle n’est pas complète maintenant. Mais, comme tout système ordonné de Dieu, et comme formé ici-bas, il a été transmis à la responsabilité de l’homme et l’homme a failli. Non seulement cela sera mis de côté, mais c’est par là, par la fausse église, que le jugement commencera.

Le baptême ne nous régénère donc pas. C’est par l’Esprit que nous avons la vie et si nous prenons le baptême comme une figure ou un signe il y a, quant à l’eau, une figure de la mort: la mort de Christ.

Oui, il y a des différences de vue au sujet du baptême chez nous, c’est vrai mais par la grâce de Dieu, nous avons senti que l’unité du corps de Christ est une chose très importante, plus importante qu’une unité de jugement sur le point du baptême. Nous ne prétendons pas avoir atteint la pleine lumière sur tout ce que Dieu révèle. Des choses seront révélées en son temps. Dire que nous sommes membres de Christ par le baptême est une falsification de la vérité de Dieu en confondant (en opposition directe avec l’Ecriture) l’admission extérieure de la profession chrétienne avec la vie de Dieu. Et c’est la falsification du sens même du signe. C’est l’autre sacrement, par le baptême, qui, même extérieurement, montre l’unité du Corps. La cène du Seigneur est dans sa nature reçue en commun. L’assemblée ou Eglise y participe. Ainsi donc nous avons (Eph. 4) en Esprit, un corps, une espérance. Cela concerne l’Esprit et les personnes spirituelles. Puis, nous avons encore : un Seigneur, une foi, un baptême… et cela est la profession extérieure.

En recevant le baptême, nous ne changeons pas d’état mais nous changeons de place.

Dans le passage d’Eph. 4, la foi est la vérité de la doctrine que nous professons. Il ne s’agit donc pas de la foi personnelle car, dans ce dernier cas, l’expression une foi ne pourrait être utilisée. Une foi est la chose qui est crue, cette vérité par laquelle nous appartenons au Seigneur et dans le baptême, une personne est publiquement admise dans l’association avec ceux qui appartiennent au Seigneur et qui tiennent cette foi qui forme la Maison sur la terre. Tout cela est sur la terre car il n’y aura pas de foi au ciel.

Les frères n’ont pas de dogme vis-à-vis du baptême parce que, en ayant un dogme, ils seraient sectaires parce qu’ils seraient unis par une opinion particulière. Bien sûr des frères ont des vues sur le sujet du baptême mais beaucoup n’en ont pas. Le sens du baptême est bien altéré parce que beaucoup mélange l’Eglise et le monde.

Le mot baptême peut signifier laver ou nettoyer mais en aucun cas donner la vie.

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