L’approche de Dieu, comment ?

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L’approche de Dieu …  comment Dieu nous parle et
nous communique ses pensées.

Exode 3, 1 à 6

1 Et Moïse faisait paître le bétail de Jéthro, son beau-père, sacrificateur de Madian*. Et il mena le troupeau derrière le désert, et il vint à la montagne de Dieu, à Horeb. 2 Et l’Ange de l’Éternel lui apparut dans une flamme de feu, du milieu d’un buisson à épines; et il regarda, et voici, le buisson était [tout] ardent de feu, et le buisson n’était pas consumé. 3 Et Moïse dit: Je me détournerai, et je verrai cette grande vision, pourquoi le buisson ne se consume pas. 4 Et l’Éternel vit qu’il se détournait pour voir; et Dieu l’appela du milieu du buisson, et dit: Moïse! Moïse! Et il dit: Me voici. 5 Et il dit: N’approche pas d’ici; ôte tes sandales de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre* sainte. 6 Et il dit: Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob. Et Moïse cacha son visage, car il craignait de regarder vers Dieu.

— v. 1: date: A.C. 1492. — v. 5: hébreu: sol.

Dans ce passage, deux êtres sont là. L’Ange de l’Éternel au v. 2 et Dieu lui-même au v. 4. L’Ange apparaît. Dieu parle. En fait une seule personne. L’Ange avec « A » majuscule, dans la Parole, est une figure du Seigneur Jésus. Dieu parle donc à ce Moïse, qui signifie « tiré des eaux ». Nous aussi, nous avons été tirés des eaux puisque, par nature et par volonté, nous étions perdus comme des naufragés. Mais Dieu nous a aimé et nous connaissons la paix, comme ce publicain qui la demandait :

(Luc 18, 13) « Et le publicain, se tenant loin, ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel, mais se frappait la poitrine, disant: Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! »

Dans la scène du buisson ardent, remarquons, au v. 5, que Moïse doit se baisser pour ôter ses sandales. Il se courbe pour atteindre ses pieds et pour paraître dans un lieu qui est saint. Aujourd’hui, on ne courbe plus le corps, comme c’est le cas dans certaines religions. Mais il faut courber le cœur. Voyons maintenant trois passages, en rapport avec l’hab­itation de Dieu (tabernacle) où il faut se courber du fait que les voiles et le rideau en question sont suspendus à des barres. La pensée de « se courber » est juste :
 

Exode 26, 31 à 34 (1er passage)

31 Et tu feras un voile de bleu, et de pourpre, et d’écarlate, et de fin coton retors; on le fera d’ouvrage d’art, avec des chérubins; 32 et tu le mettras sur quatre piliers de [bois de] sittim, plaqués d’or, et leurs crochets seront d’or; ils seront sur quatre bases d’argent. 33 Et tu mettras le voile au-dessous des agrafes, et tu mettras là, au dedans du voile, l’arche du témoignage; et le voile fera séparation pour vous entre le lieu saint et le lieu très-saint*. 34 Et tu mettras le propitiatoire sur l’arche du témoignage, dans le lieu très-saint.

— v. 33: litt.: saint des saints.

Voile situé entre le lieu saint et le lieu très-saint

En lisant bien les textes de la Parole en rapport avec ce voile, on constate qu’il est constitué d’une seule pièce d’environ 5 mètres sur 5. Donc, pour entrer dans le lieu très-saint, le seul souverain sacri­ficateur pouvait y entrer une fois par année et il devait se courber.

·       Dans les trois situations, remarquons d’ores et déjà que les couleurs sont toujours les mêmes. Le fin coton retors est aussi mentionné. Ainsi, tout repose sur ce qui est divin, ce qui vient du ciel (le bleu), ce qui évoque la royauté (la pourpre), ce qui évoque le sang (l’écarlate), et la parfaite pureté de Christ dans son humanité (le fin coton retors)

·       Le lieu très-saint est la plus haute zone de l’intimité. Ces zones sont représentées par le parvis, le lieu saint et le lieu très-saint.

Exode 26, 35 à 37 (2ème  passage)

35 Et tu placeras la table en dehors du voile, et le chandelier vis-à-vis de la table, sur le côté du tabernacle qui est vers le sud, et tu mettras la table sur le côté nord. 36 Et tu feras pour l’entrée de la tente un rideau* de bleu, et de pourpre, et d’écarlate, et de fin coton retors, en ouvrage de brodeur ; 37 et tu feras pour le rideau cinq piliers de bois de sittim, et tu les plaqueras d’or, et leurs crochets seront d’or ; et tu fondras pour eux cinq bases d’airain.

(— v. 36 : proprement : couvertures, ici, et ailleurs).

Voile situé à l’entrée de la tente d’assignation pour entrer dans le lieu saint

Pour entrer dans le lieu saint, les sacrificateurs devaient aussi se courber. On peut aussi s’imaginer le poids à soulever.

·       La longueur d’un ais est de 10 coudées, soit 4,40 m. La largeur du lieu saint est d’environ 5,28 m hors tout. En enlevant deux épaisseurs pour les ais de jonction, on peut conclure que ce voile était carré (ou presque). Il en va de même pour le voile du lieu très saint.

·       Dans l’ordonnance sur le tabernacle, c’est Dieu qui vient vers l’homme et pas l’inverse. Ici, on arrive au lieu saint mais en premier, il y avait le lieu très-saint et dans la section suivante, nous arrivons au parvis.

·       Pour le peuple terrestre, le lieu très-saint était en quelque sorte réservé au souverain-sacrificateur, le lieu saint aux sacrificateurs alors que le parvis était ouvert à tous.

·       Remarquons aussi l’expression « en ouvrage de brodeur ». Donc cela n’a pas été fait n’importe comment.

Exode 27, 9 à 11 et 15 à 17 (3ème  passage)

9 Et tu feras le parvis du tabernacle: pour le côté du midi vers le sud, des tentures de fin coton retors pour le parvis, de cent coudées en longueur pour un côté, 10 et ses vingt piliers, et leurs vingt bases d’airain; les crochets des piliers et leurs baguettes d’attache seront en argent. 11 Et de même pour le côté du nord, dans la longueur, [tu feras] des tentures de cent [coudées] en longueur, et ses vingt piliers, et leurs vingt bases d’airain; les crochets des piliers et leurs baguettes d’attache seront en argent.

15 et pour l’autre côté, quinze [coudées] de tentures, leurs trois piliers et leurs trois bases, 16 et pour la porte du parvis, un rideau de vingt coudées, de bleu, et de pourpre, et d’écarlate, et de fin coton retors, en
ouvrage de brodeur, ses quatre piliers et leurs quatre bases. 17 Tous les piliers du parvis, à l’entour, auront des baguettes d’attache en argent, leurs crochets, d’argent, et leurs bases, d’airain.

Rideau pour passer du désert dans le parvis du tabernacle mesurant 220 cm de hauteur

Pour entrer dans le parvis, passer du désert dans cette enceinte, il fallait aussi se courber pour y entrer.

·        Dans ces passages, l’on trouve égale­ment des métaux, des piliers, des bases. Cela évoque, entre autres, le rachat (l’argent), la justice (or, airain). Et les bases font penser au fondement. Justice, rachat, etc, tout est là.

·           Remarquons aussi la hauteur des tentures qui font le pourtour du parvis. Depuis le désert, l’on ne voit pas ce qui se passe à l’intérieur. Ainsi, les gens du monde ne peuvent pas réaliser ce qui se passe au sein de l’assemblée. Il faut entrer pour voir.

·             Dans le parvis, que d’activité ! L’on peut s’imaginer ce va et vient continuel, tous les sacrifices offerts avec l’égorgement des bêtes, etc.

·         Et puis, en entrant dans le lieu saint, c’est plus calme. On y trouve l’autel des parfums, la table avec les pains, le chandelier d’or pur. C’est plus intime.

·       Et en allant plus avant, dans le lieu très-saint, c’est encore plus intime. Ainsi en est-il lorsque nous goûtons la présence du Seigneur.

·           Le chrétien d’aujourd’hui a la libre entrée jusqu’au lieu très saint. Ne nous contentons pas du parvis ; réalisons les bienfaits du lieu saint et du lieu très-saint, les deux en formant désormais qu’un seul, comme l’épître aux Hébreux le fait remarquer.

·        Il y a ainsi un chemin à faire, à parcourir, Pour nous, nous pouvons aller plus loin que le simple israélite, le voile ayant été déchiré Matt. 28, 50-51. Le système judaïque est terminé. Pour nous, ce n’est plus la loi. Il nous faut marcher dans ce que Dieu a fait pour nous :

Hébreux 10, 19 à 22

19 Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, 20 par le chemin nouveau et vivant qu’il nous a consacré à travers le voile, c’est-à-dire sa chair, 21 et ayant un grand sacrificateur [établi] sur la maison de Dieu, 22 approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi, [ayant] les cœurs par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’eau pure.

·         Maintenant, ce n’est plus une fois par année pour le seule souverain sacrificateur mais l’on a accès à la présence divine en tout temps. La présence de Dieu est tout de suite là. Plus besoin de se baisser. Pour nous, les barrières, les filtres, sont enlevés. Bien sûr, ce n’est pas encore le plein jour, Selon 1 Cor. 13, 12, il y a encore un verre demi-transparent mais pour la foi, tout est là. Dans l’état éternel, la proximité sera encore plus forte. Ce sera la plénitude (cf Col. 1, 19-20). Pour la foi et dans le Seigneur Jésus, nous avons comme un avant-goût de l’état éternel. Jésus, le chemin, la vérité, la vie. Dans la prophétie, il y a un seul but. C’est Jésus :

Apocalypse 19, 7 et 10b

7 Réjouissons-nous et tressaillons de joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues ; et sa femme s’est préparée ;

10b rends hommage à Dieu, car l’esprit de prophétie est le témoignage de Jésus.

 

·       À propos du mot « éternel » : c’est plus que les expressions « éternité passée » ou « éternité future ». C’est « hors du temps » … le temps ne compte plus. Et du début à la fin de la Parole, Dieu se révèle, Dieu parle, comme en Gen. 3, 8 et dans Apoc. 21, 3 il y a le côté de l’habitation de Dieu avec les hommes.

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