Résurrection de Christ et conséquences

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Texte biblique de 1 Cor. 15, 20 à 28

20 (Mais maintenant Christ a été ressuscité d’entre les morts, prémices de ceux qui sont endormis. 21 Car puisque la mort est par l’homme, c’est par l’homme aussi qu’est la résurrection des morts ; 22 car, comme dans l’Adam tous meurent, de même aussi dans le Christ tous seront rendus vivants ; 23 mais chacun dans son propre rang : les prémices, Christ ; puis ceux qui sont du Christ, à sa venue ; 24 ensuite la fin, quand il aura remis le royaume à Dieu le Père*, quand il aura aboli toute principauté, et toute autorité, et [toute] puissance. 25 Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds :
26 le dernier ennemi qui sera aboli, c’est la mort. 27 Car «il a assujetti toutes choses sous ses pieds» [Psaume 8:6]. Or, quand il dit que toutes choses sont assujetties, il est évident que c’est à l’exclusion de celui qui lui a assujetti toutes choses. 28 Mais quand toutes choses lui auront été assujetties, alors le Fils aussi lui-même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous).

— v. 24 : litt.: au Dieu et Père.
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Quelques notes

Ces versets présentent aussi un sujet dont peu de passages bibliques font mention. Il s’agit de l’état éternel (v. 24 à 28 ; Apoc. 21 ; 2 Pi. 3). Remarquons encore que les versets 20 à 28 sont entre parenthèse. Cette parenthèse est en rapport avec un royaume médiatorial (appelé aussi « règne de 1000 ans » ou « millénium ») qui, à la fin, est remis à Dieu le Père (v. 24). Mais le tout est
toujours en relation avec la résurrection de Christ. Jésus, dans ce chapitre, est fils de l‘homme  tout en étant « Fils de Dieu ». Rappelons trois piliers du christianisme : 1) une croix. 2) un sépulcre vide. 3) Christ à la droite de Dieu. C’est le trépied du christianisme.

 

Quant à la venue du Seigneur (v. 23), remarquons qu’il ne s’agit pas d’un instant mais d’une période qui est celle de ceux qui ont part à la première résurrection. Dans cette résurrection, il y a la parousie (1 Thes. 4) et aussi l’épiphanie ou « venue en gloire » (2 Thes. 1 et 2). Et ensuite « la fin » (v. 24) ; il s’agit de la fin du millénium. Et avant le millénium, il y avait le temps de la grâce et les jugements apocalyptiques.
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Verset 21 : prêchons la parole pendant qu’il est temps. (Act. 17, 30 et 2 Thes. 3, 1).

Verset 24 : il y a « la fin » mais aussi l’état éternel qui commence (v. 27-28 ; Héb. 2, 9)

Verset 25 : voir Ps. 110, 1

Verset 26 : il y a beaucoup d’ennemis mais le dernier, c’est la mort (voir Apoc. 20, 11). Et l’avant-dernier ennemi fut Gog et Magog (voir Apoc. 20, 7 et suivants).

Versets 27 et 28 : Christ reste homme pour nous permettre de voir Dieu.
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Encore quelques remarques sur les versets 29 et suivants :

Remarquons que le v. 29 fait suite au v. 19 car, comme indiqué, les versets 24 à 28 sont entre parenthèse. Ainsi : « Autrement, que feront ceux qui sont baptisés pour les morts, si les morts ne ressuscitent absolument pas ? Pourquoi aussi sont-ils baptisés pour eux ? ». En fait, nous pouvons voir des chrétiens qui sont morts et d’autres qui prennent la relève. Si la résurrection était vaine, à quoi bon prendre le relais ? Cela aide aussi à comprendre la suite du passage. À propos de nos relations avec le monde, il y a aussi la pensée de tenir la chair dans la mort. S’il y des choses légitimes, prenons d’autant plus garde car, v. 33, les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Dire « non », c’est aussi souffrir pour le nom (cf Act. 5, 41).

Verset 34 : « Réveillez-vous [pour vivre] justement, et ne péchez pas ; car quelques-uns sont dans l’ignorance de Dieu, je vous le dis à votre honte. ». à Être dans l’ignorance de Dieu est ne pas tenir compte de ce que Dieu révèle quant à lui-même. Pour les Corinthiens et pour ceux qui nient la résurrection, par exemple, c’est être dans l’ignorance de Dieu.

Verset 35 : Mais quelqu’un dira : Comment ressuscitent les morts, et avec quel corps viennent-ils ?

à voir Éph. 1, 18 et 19 ; Phil. 3, 20 et 21.  

 

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