La première moitié de la 70ème semaine de Daniel (dans l’Apocalypse)

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Les passages de la Bible précèdent les notes. Le tout représente environ 10 pages au format A4
(pour les signes de type [1], dans le texte,  = voir les notes complémentaires en fin de l’article)

Apocalypse 6, 1-11  
1
Et je vis, lorsque l’Agneau ouvrit l’un des sept sceaux, et j’entendis l’un des quatre animaux disant comme une voix de tonnerre: Viens [et vois]. 2 Et je vis: et voici un cheval blanc, et celui qui était assis dessus ayant un arc; et une couronne lui fut donnée, et il sortit en vainqueur et pour vaincre.
3
Et lorsqu’il ouvrit le second sceau, j’entendis le second animal disant: Viens [et vois]. 4 Et il sortit un autre cheval, roux; et il fut donné à celui qui était assis dessus d’ôter la paix de la terre, et [de faire] qu’ils s’égorgeassent l’un l’autre; et il lui fut donné une grande épée.
5
Et lorsqu’il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième animal disant: Viens [et vois]. Et je vis: et voici un cheval noir; et celui qui était assis dessus, ayant une balance dans sa main. 6 Et j’ouïs comme une voix au milieu des quatre animaux, disant: Une mesure* de froment pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier**; et ne nuis pas à l’huile ni au vin.
7
Et lorsqu’il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis [la voix du] quatrième animal, disant: Viens [et vois]. 8 Et je vis: et voici un cheval livide; et le nom de celui qui était assis dessus est la Mort; et le hadès* suivait avec lui; et il lui** fut donné pouvoir sur le quart de la terre, pour tuer avec l’épée, et par la famine, et par la mort, et par les bêtes sauvages de la terre.
9
Et lorsqu’il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été égorgés pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu’ils avaient [rendu]. 10 Et elles criaient à haute voix, disant: Jusques à quand, ô Souverain*, saint et véritable, ne juges-tu pas et ne venges-tu pas notre sang sur ceux qui habitent sur la terre? 11 Et il leur fut donné à chacun une longue robe blanche; et il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps, jusqu’à ce que, et leurs compagnons d’esclavage et leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux, fussent au complet.
/ v. 6*: environ un litre. / v. 6**: comparer Matthieu 20:2 (prix de disette). / v. 8*: comme 1:18; voir note à Matthieu 11:23. / v. 8**: plusieurs: leur. / v. 10: ailleurs: maître; voir Actes 4:24 et Luc 2:29.

Apocalypse 7, 1-17  
1
Et après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre, retenant les quatre vents de la terre, afin qu’aucun vent ne soufflât sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. 2 Et je vis un autre ange montant de l’orient*, ayant le sceau du Dieu vivant; et il cria à haute voix aux quatre anges, auxquels il avait été donné de nuire à la terre et à la mer, 3 disant: Ne nuisez pas à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons scellé au front les esclaves de notre Dieu. 4 Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient scellés: cent quarante-quatre mille scellés de toute tribu des fils d’Israël: 5 de la tribu de Juda, douze mille scellés; de la tribu de Ruben, douze mille; de la tribu de Gad, douze mille; 6 de la tribu d’Aser, douze mille; de la tribu de Nephthali, douze mille; de la tribu de Manassé, douze mille;
7
de la tribu de Siméon, douze mille; de la tribu de Lévi, douze mille; de la tribu d’Issachar, douze mille; 8 de la tribu de Zabulon, douze mille; de la tribu de Joseph, douze mille; de la tribu de Benjamin, douze mille scellés.
9
Après ces choses, je vis: et voici, une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toute nation et tribus et peuples et langues, se tenant devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches et [ayant] des palmes dans leurs mains. 10 Et ils crient à haute voix, disant: Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. 11 — Et tous les anges se tenaient à l’entour du trône et des anciens et des quatre animaux; et ils tombèrent sur leurs faces devant le trône, et rendirent hommage à Dieu, 12 disant: Amen! La bénédiction, et la gloire, et la sagesse, et l’action de grâces, et l’honneur, et la puissance, et la force, à notre Dieu, aux siècles des siècles! Amen.
13
Et l’un des anciens répondit, me disant: Ceux-ci qui sont vêtus de longues robes blanches, qui sont-ils et d’où sont-ils venus? 14 Et je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs robes* et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. 15 C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu et le servent jour et nuit dans son temple*; et celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux. 16 Ils n’auront plus faim et ils n’auront plus soif, et le soleil ne les frappera plus, ni aucune chaleur,
17
parce que l’Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux fontaines des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.
/v. 2: ou: du lever du soleil. / v. 14: plus haut: longues robes. / v. 15: la maison même (ici, et dans toute l’Apocalypse; voir 3:12).

Apocalypse 11, 15-19  
15
Et le septième ange sonna de la trompette: et il y eut dans le ciel de grandes voix, disant: Le royaume du monde de notre *Seigneur et de son Christ est venu*, et il régnera aux siècles des siècles.
16
Et les vingt-quatre anciens qui sont assis devant Dieu sur leurs trônes, tombèrent sur leurs faces et rendirent hommage à Dieu, 17 disant: Nous te rendons grâces, *Seigneur, Dieu, Tout-puissant, celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et de ce que tu es entré dans ton règne. 18 Et les nations se sont irritées; et ta colère est venue, et le temps des morts pour être jugés, et pour donner la récompense à tes esclaves les prophètes, et aux saints, et à ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et pour détruire ceux qui corrompent la terre.
19
Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert*, et l’arche de son alliance apparut dans son temple, et il y eut des éclairs et des voix et des tonnerres et un tremblement de terre et une grosse grêle.
/ v. 15: est avenu, a commencé d’être. / v. 19: Et le temple de Dieu fut ouvert dans le ciel.

Quelques notes

À propos d’Apocalypse 6, 1-11
L’Apocalypse présente Dieu sous son caractère de souveraineté. Il est le Dieu souverain. Le trône du Tout-Puissant est présenté dans le monde. Les objets de la providence sont sous ce gouvernement. En outre, l’Agneau a droit à l’héritage. Le fils de l’homme, en possession de l’héritage, est le grand objet de l’Apocalypse. Cet héritage, il l’a acheté et il en a ôté la souillure. La création est rachetée, aussi bien que l’Église: l’Église, pour être cohéritière; la création, pour être l’héritage. L’héritage donné au Fils de l’homme, tel est le grand sujet qui nous est présenté. Il a seul le droit d’ouvrir le livre. La Rédemption lui en donne le droit. L’Agneau commence à ouvrir les sceaux. Il ne se met pas encore en scène pour prendre possession de l’héritage, et exécuter le jugement. C’est encore l’Agneau dans le trône, dans le Ciel, durant la période où Dieu prend le gouvernement, sans avoir encore donné le trône au Fils. On voit ce qui se passe avant la prise de possession de l’héritage par Jésus.

Nous arrivons maintenant à l’ouverture des sceaux. Le chapitre 6 présente les six premiers. Le septième, au début du chapitre 8, est l’introduction aux trompettes. Les mots «et vois» (v. 1, 3, 5, 7) sont après le mot «viens». Ils n’existent pas dans les meilleurs manuscrits. La différence, qui n’est pas sans importance pour le sens, consiste en ce que l’expression «viens et vois», s’adresserait à Jean, tandis que le mot «viens» est l’appel adressé par les animaux aux cavaliers. Cherchons quelle est maintenant la signification des diverses visions introduites par l’ouverture de chacun des sceaux.

L’un des quatre êtres vivants: c’est encore ici l’action de la Providence. Les symboles sont un langage sûr et conséquent avec lui-même, aussi bien que tout autre, quand on a saisi ce que signifie tel ou tel symbole selon la Parole. On s’est souvent trompé en prenant une application d’un symbole pour le sens de ce symbole. Ainsi, Christ est appelé le Soleil de Justice; mais Soleil ne signifie pas Christ. Le Soleil est seulement un symbole de la gloire et du gouvernement suprême. Dieu fit le Soleil pour dominer sur le jour (Gen. 1, 16). On s’égarerait en ne prenant pas l’idée abstraite, et en prenant le Soleil pour Christ.

Un cheval représente cette action de Providence qui se manifeste dans le gouvernement de la terre sous différentes formes, et, plus exactement, la puissance impériale considérée comme effet de l’oeuvre de Dieu, soit des agents qu’il emploie. C’est un symbole qui peut figurer ou Christ, ou un empereur, ou tel autre. Il y a ici une allusion à Zach. 1, où les chevaux indiquent les empires qui ont exercé la puissance sur les Juifs.

Le cheval blanc, c’est la victoire et le triomphe. Je ne vois pas Christ ici. Christ est encore l’Agneau au milieu du trône. Ce n’est pas encore ici Christ qui sort pour la victoire et la destruction de ses ennemis, ce que figure le cheval blanc du chapitre 19ème. Ici, Christ, l’Agneau, est encore caché en Dieu, qui commence à agir. Ce sont ici les préparations gouvernementales et providentielles de la venue de Jésus.

Verset 2. La première chose qui soit manifestée, c’est un grand conquérant : «Et je vis: et voici un cheval blanc, et celui qui était assis dessus ayant un arc; et une couronne lui fut donnée, et il sortit en vainqueur et pour vaincre». Telle est la réponse à l’appel. Le premier cavalier s’avance avec tous les traits qui indiquent la prospérité, la victoire, et les conquêtes lointaines. Voilà ce que l’Esprit de Dieu mentionne comme survenant d’abord dans le monde, après l’immense changement qui aura lieu dans le ciel, selon le chapitre précédent. Un puissant conquérant apparaît ici-bas. On a cherché à appliquer cette vision à un grand nombre de personnes et de choses; on y a vu le triomphe de l’Évangile, le retour de Christ et, tout aussi souvent, les succès passagers de l’Antichrist. Mais ce qui peut être recueilli avec certitude de ce qui est au v. 2, c’est que Dieu se sert, comme instrument, d’un conquérant qui balaiera tout devant lui.
Ce n’est pas nécessairement en versant beaucoup de sang. Bien que le cheval indique toujours un pouvoir impérial qui subjugue, et que le cheval blanc en particulier soit le symbole de la victoire, il semble que, dans ce cas, ce soit sans grande effusion de sang. Les mesures sont si bien prises et ont un tel succès, le nom lui-même du vainqueur a un tel poids que sa carrière n’est de fait qu’une succession de conquêtes, sans impliquer nécessairement le carnage des combats.

Versets 3 et 4. Le second pas, dans ce qui précède la venue de Christ, c’est que la paix est ôtée de la terre. C’est donc différent du premier sceau. Celui-là est monté sur un cheval roux. Cette couleur indique, dans les guerres, le carnage et le sang répandu. Le cavalier lui-même reçoit pour mission d’ôter la paix de la terre, une grande épée lui est donnée. Il s’agit donc de combats rapprochés et, du fait que les hommes s’égorgent l’un l’autre, semble indiquer le fait de guerres civiles.

Versets 5 et 6. La famine. À l’ouverture du troisième sceau, apparaît un cheval noir, la couleur du deuil. Alors se fait entendre une voix disant: «Une mesure de froment pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier». Quoiqu’il soit difficile de déterminer quelle était la valeur des subsistances à l’époque où Jean vivait, et que les opinions les plus diverses aient été émises à ce sujet, il est évident que le prix indiqué marque la disette. Ce qui tranche d’ailleurs pleinement la question, c’est la couleur du cheval. Le deuil conviendrait étrangement à une époque d’abondance ou simplement ordinaire; combien au contraire n’est-il pas à propos quand les choses les plus indispensables à la vie viennent à manquer? [1] C’est là ce que la parole de Dieu montre clairement à tout esprit simple et soumis. Les plus illettrés, qui n’ont pas la moindre idée de ce que pouvait être le prix des denrées au temps de Jean, comprennent vite la signification de la couleur noire du troisième cheval, en contraste avec les couleurs des deux premiers. Par conséquent ils lient l’idée exprimée par cette couleur avec tout ce qui est dit relativement à celui qui monte le cheval.

Versets 7 et 8. Les quatre jugements de Dieu sur la terre réunis (Ezé. 14, 21). Ce sont les quatre plaies mortelles que Dieu envoie pour exécuter ses jugements. Ici, c’est quelque chose qui imprime son caractère sur l’état des choses dans la terre prophétique, et qui manifeste que Dieu intervient. Les hommes doivent y faire attention (Matt. 24, 5-8).

Ces calamités sont un commencement d’enfantement. C’est en Judée que le dénouement arrive. Ces fléaux sont dans le même ordre ici qu’en Matthieu 24. La paix est ôtée de la terre; la famine, la peste; puis, les tremblements de terre, comme la suite le montrera. En Matthieu 24, le Seigneur applique cela au devoir de ses disciples en Judée. Quoiqu’il y ait eu de cela un accomplissement partiel à la prise de Jérusalem par Titus, il n’est pas possible d’appliquer les choses qui y sont dites à cette ruine. Ces choses se rapportent évidemment à un événement futur. Après l’abomination de désolation, le bonheur doit revenir au bout de 1290 jours, selon Dan. 12, 11. Mais cela n’est pas encore accompli, et la ruine de Jérusalem n’en a pas été suivie. Rien, au sujet de la ruine de Jérusalem par Titus, n’est certain quant à l’accomplissement des circonstances bibliques.

Les quatre plaies mortelles de Dieu tombent sur la terre, et précèdent la manifestation du Fils de l’homme.
Quand le quatrième sceau est ouvert, Jean voit s’avancer un cheval livide; c’est la couleur que la mort imprime sur ceux qu’elle a frappés. Aussi celui qui le monte se nomme-t-il «la mort»; le hadès suivait avec lui. La signification du symbole est claire; les paroles qui suivent ne font que la présenter avec plus de force: «Il lui fut donné pouvoir sur le quart de la terre, pour tuer avec l’épée, et par la famine, et par la mort (la mortalité, la peste, peut-être), et par les bêtes sauvages de la terre». Ce sont les quatre plaies mortelles de l’Éternel, selon Ezé. 14, 21 déjà cité.

Versets 9-11. Le cinquième sceau étant ouvert, nous voyons sous l’autel «les âmes de ceux qui avaient été égorgés pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu’ils avaient rendu». Elles criaient à haute voix, demandant vengeance au maître souverain. Leur droit, la justice de leur cause, est reconnue devant Dieu, c’est ce qu’indique la robe blanche qui leur est donnée; mais il faut qu’elles attendent: il en est d’autres, leurs compagnons de service et leurs frères, qui devaient aussi être mis à mort avant que ne vînt le jour de la rétribution.

Ce cinquième sceau nous introduit ainsi à la connaissance d’un fait déjà arrivé. Toute cette scène est comme dans le Temple. Il y a sous l’Autel ceux qui ont été mis à mort pour l’Évangile. Ces personnes sont comme des holocaustes [11]. Ils sont morts quant à ce monde, mais non pas quant à Dieu. Dieu les voit et les fait voir vivants. Il y en aura même qui seront mis à mort d’entre ceux qui croient que la terre appartient à Dieu. Notre témoignage actuellement est que le Ciel et toutes choses appartiennent à Dieu et qu’il nous introduit dans le Ciel, héritiers de toutes choses. Il y aura à la fin un tout autre témoignage, savoir que la terre appartient à Dieu et a été rachetée par Jésus. Les deux témoins du chapitre 11 se tiennent en la présence du Seigneur de la terre. S’il n’y avait point de ciel, leur témoignage serait tout aussi complet. La question sera alors celle-ci: la terre appartient-elle à Dieu? C’est ce que la Bête, l’Antichrist, et les hommes de la terre ne veulent pas admettre. Ce témoignage est celui d’Élie et de Moïse (11, 6) quant aux circonstances, et quant aux signes qui le confirment. Au temps d’Élie, le peuple était en apostasie, et, au temps de Moïse, le peuple était en captivité. Il y aura un témoignage rendu aux droits de Dieu quant à la terre. Notre témoignage est le témoignage du salut et de l’Église. Il ne se rapporte pas à la terre, bien que nous comprenions ce que la Parole en dit.

Les âmes demandent la vengeance; c’est le caractère de l’Esprit prophétique; ce n’est pas celui de l’Église. Elle ne dit pas: «Jusques à quand ne vengeras-tu point notre sang? [12]» L’Esprit de Christ, comme Roi et Juge de la terre, demande la vengeance de Dieu sur le mal (Es. 26, 1-9). Le méchant n’a pas maintenant le dessus sur moi; s’il me tue, la mort est à moi, et il m’envoie où je désire être.

«Ceux qui habitent sur la terre»: c’est une expression particulière dans l’Apocalypse. Il y a aussi les habitants des cieux; c’est l’Église et les saints de l’Ancien Testament [13]. Les habitants de la terre sont les ennemis de Dieu, la race de Caïn, chassée de la présence de Dieu, qui s’établit sur la terre. Christ ayant a été rejeté, le monde est jugé. Ceux qui veulent s’établir sur la terre ont part à la malédiction de Caïn. L’homme a péché contre Dieu, et la terre a été maudite. Mais, lorsque Caïn a tué son frère, il fut maudit de la terre; et, chassé de Dieu, il alla fonder une ville et s’établir sur la terre. C’est ce que le monde fait après avoir tué Jésus. Ceux qui habitent la terre sont ceux sur qui le jugement tombera.

Les âmes sous l’Autel (v. 9) ne mettent pas la possession du ciel en question. L’expression: «Jusques à quand?» (v. 10) est technique; elle signifie, lorsque Dieu châtie ou que l’on endure l’affliction en tant que ce châtiment est sur les siens, que  leur confiance est là et qu’il y aura une fin. La foi s’attend à l’intervention de Dieu (Es. 6, 11). Ceux qui sont dans le ciel demandent la vengeance sur les habitants de la terre. Ce n’est vraisemblablement pas l’Église comme un tout, mais ceux qui ont perdu la vie pour le témoignage, et plus particulièrement, semble-t-il, lorsque l’Église, comme Église sur la terre, n’y est plus. L’Église, comme un tout, ne se retrouve qu’aux noces de l’Agneau. Au cinquième sceau, la position n’est pas celle de l’Église. Le courant de nos idées est donc changé ici car il n’est question que du gouvernement de Dieu et de sa prise en possession de la terre. Vue ainsi, la chose est toute simple. Au v. 11, quoique le temps soit proche, où tout devra être terminé, il y a, néanmoins, encore des témoins.

À propos d’Apocalypse 7, 1-17
Nous avons vu la manifestation du trône, et de la puissance de Dieu qui agit sur le monde en gouvernement; le droit de l’Agneau à intervenir sur la terre, et à ouvrir les sceaux; puis, les plaies de Dieu qui préparent cette intervention.
Le chapitre 7 est comme une parenthèse
entre le sixième et le septième sceau. La raison est que Dieu veut intervenir, en Canaan, d’une manière plus positive et spéciale au centre de toutes choses; il ne veut rien faire avant d’avoir séparé son peuple juif, et d’avoir mis son sceau sur lui (v. 1 à 4). Dieu va au-delà d’un commencement de douleurs; il scelle son peuple sur la terre en vue de ce qui va arriver. Ceux des douze tribus d’Israël sont scellés sur la terre (v. 5 à 8).
Il y a aussi ceux qui viennent de toutes les nations et langues (v. 9).

L’ange qui scelle les tribus monte (v. 2) du côté de l’Orient. Christ est l’Orient d’en haut. L’ange monte du côté où le Soleil de Justice doit se lever sur la terre. Le jour a toujours lieu pour ceux qui sont dans la lumière. Le jour du Seigneur est le jugement pour ceux qui sont sur la terre. Les expressions de «jour du Seigneur» et de «venue de Jésus» sont fort distinctes. Quand l’Écriture mentionne la venue de Jésus, elle applique cette expression non seulement au jour du Seigneur, mais aussi à ce qui précède ce jour, savoir à la réception de l’Église qui va à la rencontre du Seigneur dans l’air (1 Thess. 4, 15-17). Pour ceux qui en font partie, le jour est la lumière, la bénédiction. Quand le jour de Christ se lèvera sur la terre, ses rachetés seront comme les rayons de ce Soleil; mais, pour les méchants, ce jour sera leur confusion. Le Dieu vivant est le Dieu qui possède la vie, et non le Dieu de jugement. La vie de Dieu est puissante, plus que la puissance de la mort, puissance que Satan tient dans sa main.

Dans les versets 3 à 4. Il y a ici un principe précieux. C’est que, dans tous les bouleversements et dans toutes les préparations des jugements de Dieu, la puissance de l’ange qui déploie la puissance de Dieu en miséricorde est plus grande que la puissance des anges qui exécutent les jugements de Dieu. Le bien est plus puissant que le mal. Cet ange qui porte le sceau peut crier à haute voix: «Ne nuisez point». Il y a quelque chose de similaire dans l’histoire de Lot qui est un type du résidu qui échappe lors de la venue du Fils de l’homme. Les anges ne peuvent rien contre Sodome avant qu’il en soit sorti. Dans les attributs de Dieu, sa miséricorde passe avant sa justice. L’ange veut d’abord marquer sur le front les serviteurs de Dieu, parce que cela se manifeste à tout le monde. Ces marqués sont le résidu d’Israël pour la terre; ce ne sont pas les enfants de Dieu dans l’acception ordinaire de ce mot, comme désignant les fidèles de l’économie actuelle. En un sens, nous devrions avoir le sceau de Dieu sur le front, c’est-à-dire une confession ouverte du Seigneur Jésus; mais, pour le chrétien, le sceau de Dieu est en lui-même, pour lui donner la jouissance et la liberté de communion avec le Fils et avec le Père. Ayant ce sceau, nous sommes manifestés aux puissances dans les lieux célestes. Ici, il est question d’un sceau et d’une manifestation sur la terre.

Versets 5 à 8 : le nombre douze est symbolique, C’est le nombre parfait des réchappés du résidu d’Israël. Dieu seul peut connaître le nombre de ceux qu’il marque. Il y a l’onction du Saint Esprit qui permet de comprendre toutes choses alors que le sceau du Saint Esprit nous permet de jouir de la communion de Dieu comme lui appartenant, assurés de sa faveur. Ajoutons encore les arrhes du Saint Esprit en rapport avec la jouissance des choses que nous attendons et que nous connaissons. Cela est au-dessus de ce que nous trouvons pour le résidu. Notre part est d’être bénis avec Celui qui bénit. Celle d’Israël est d’être béni sur la terre.

Versets 9 à 12 : quant à la grande multitude venue de toute langue, tribu, peuple et nation, le langage qu’elle tient (v. 10) [14] n’est pas l’expression de la jouissance des enfants avec le Père. Elle se borne à reconnaître Dieu qui sauve. Il est toujours ici question de Dieu et de l’Agneau, et non de la jouissance des enfants avec le Père. Ceux qui sont dans le monde ne le voient pas tel qu’il est. Nous le verrons tel qu’il est dans la gloire du Père. Israël le verra dans sa propre gloire, et nous serons dans cette gloire de Jésus, comme Jésus est dans la gloire du Père. Ici, la multitude adore debout, devant le trône, en attribuant son salut à Dieu et à l’Agneau. Ce n’est pas la plus douce idée de nos rapports avec Dieu. Les Anciens se prosternent à part en célébrant la gloire de Dieu lui-même.

Versets 13 et 14 : c’est un des anciens qui parle et non un des quatre êtres vivants. En effet, il y est question de l’intelligence des voies de Dieu et non de la Providence de Dieu sur la terre. Il est important de remarquer les différentes classes et les différentes formes de bénédiction qui se trouvent, à diverses reprises, dans l’Apocalypse. Ceux qui sont venus de la grande tribulation sont une classe à part. Ce sont, semble-t-il, ceux qui auront traversé les événements qui suivent, et surtout ceux qui auront passé par cette grande tribulation annoncée en Apoc. 3, 10.

La tribulation mentionnée en Matt. 24 , 21 se rapporte plus particulièrement à ce qui arrivera en Judée, ou plutôt à Jérusalem, sous l’Antichrist, et s’applique aux Juifs. Ceux qui sont venus de la grande tribulation (quelques-uns traduisent: de grande tribulation ou d’une grande), ne sont pas l’Église proprement dite, du fait que, selon Apoc. 3, 10, elle en sera préservée. Néanmoins, cela ne veut pas dire qu’il s’agisse des mêmes personnes dont il est question à propos de la grande tribulation selon le passage de Matt. 24, 15, 22. Dans Matthieu, ces personnes sont évidemment des Juifs alors que, dans le chapitre 7 de l’Apocalypse, ceux qui sont venus de la grande tribulation sont des Gentils: «une grande foule que personne ne pouvait compter, de toutes nations et tribus, peuples et langues». Il y a donc un certain vague dans les expressions, et cela, semble-t-il, est une intention du Saint Esprit. Ces personnes sont spécialement reconnus des vingt-quatre anciens, mais ils ne paraissent pas être strictement de l’Église proprement dite.
Encore : il paraît parfaitement clair que ces gentils ne sont pas des saints glorifiés dans le ciel. Premièrement, nous les voyons nettement distingués de ceux d’Israël qui évidemment sont sur la terre. Il y a donc là, sur la terre, deux corps distincts: l’un, composé de Juifs; l’autre, de gentils. En second lieu, ils sortent de la grande tribulation, ce qui prouve que, loin d’être un ensemble comprenant les sauvés de tous les temps, ils forment un groupe spécial, quoique très nombreux, composé seulement de personnes qui auront été préservées et bénies de Dieu durant l’époque de la grande tribulation.
Dans les temps du millénium beaucoup de gentils seront sauvés; mais ceux que nous avons ici, ne sont pas des saints de l’époque milléniale. Ce sont des saints qui, d’entre les gentils, auront été amenés à la connaissance de Dieu par la prédication de l’évangile éternel, ou de l’évangile du royaume, dont il est question dans les évangiles et dans l’Apocalypse. Le Seigneur dit à ses disciples: «Cet évangile du royaume sera prêché dans la terre habitée tout entière, en témoignage à toutes les nations; et alors viendra la fin» (Matt. 24, 14). C’est précisément le temps dont il est parlé ici. Ces paroles du Seigneur ne donnent évidemment pas une vue générale de ce qui se fait actuellement, mais elles disent ce qui se fera encore, juste avant la fin, quand la grande tribulation éclatera. Nous voyons, dans cette grande foule des gentils, le fruit de la grâce divine qui s’exercera alors, et tous les détails de la description qui nous les présente, s’accordent avec ce que nous avons déjà fait remarquer, et le confirment.

Verset 15 : nous y avons le côté juif avec la présence de Dieu au milieu de son peuple, le service pour Dieu dans son temple ainsi que la beauté de ce temple et de son palais. Le service pour Dieu consiste soit par l’adoration, soit pour le travail en sa faveur. Ils seront jour et nuit dans son temple. Or dans la cité céleste il n’y a plus de nuit. Encore: il paraît clair que ces gentils ne sont pas des saints glorifiés dans le ciel. Premièrement, nous les voyons nettement distingués de ceux d’Israël qui évidemment sont sur la terre. Il y a donc là, sur la terre, deux corps distincts: l’un, composé de Juifs; l’autre, de gentils. En second lieu, ils sortent de la grande tribulation, ce qui prouve que, loin d’être un ensemble comprenant les sauvés de tous les temps, ils forment un groupe spécial, quoique très nombreux, composé seulement de personnes qui auront été préservées et bénies de Dieu durant l’époque de la grande tribulation. «…dressera sa tente sur eux»: c’est l’image de l’abri que le Seigneur, dans sa grâce, étend sur eux, les couvrant de ses soins et de sa bonté. Il est important de noter cela. Actuellement Dieu habite par le Saint Esprit dans l’Église, suivant ce qui est dit: «Vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu par l’Esprit»; mais il n’en sera pas ainsi quand ces gentils seront appelés à sa connaissance. Il étendra sur eux sa protection, ce qui convient parfaitement au caractère sous lequel ils sont présentés. 

Versets 16 et 17 : Dieu est tabernacle sur eux (v. 15b, 16a). Cette expression mérite  notre attention en relation avec le fait que cette multitude est distincte des vingt-quatre anciens. Aussi, mis à part «devant le trône», il n’y a rien qui se rapporte directement au Ciel. Et pour soulager cette multitude, l’Agneau les paît et les conduit. Dieu veut détruire dans l’âme des siens la frayeur de sa Majesté par l’idée de sa débonnaireté. Une âme inconvertie ne peut concevoir la débonnaireté de Dieu qui «essuie les larmes». Dieu veut nous avoir près de lui comme des enfants près de leur Père. Il aime assez ses enfants pour prendre connaissance de leurs afflictions, pour les consoler et essuyer leurs larmes.

À propos d’Apocalypse 11, 15-19
Il y a des adorateurs et des prophètes, c’est-à-dire un témoignage. Les Gentils font leur volonté, et foulent aux pieds la sainte cité. Dieu a un résidu marqué, qui est en relation avec lui.

Versets 15-18 : en dernier lieu vient la septième trompette, qui nous conduit d’une manière générale jusqu’à la fin. Il faut y faire attention pour bien comprendre la structure du livre; car, bien que l’on néglige souvent ce point, il est cependant très clairement montré. «Et le septième ange sonna de la trompette: et il y eut dans le ciel de grandes voix, disant: Le royaume du monde de notre Seigneur et de son Christ est venu»; ce n’est pas seulement le pouvoir en général conféré dans le ciel, mais «le royaume du monde de notre Seigneur et de son Christ est venu, et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre anciens qui sont assis devant Dieu sur leurs trônes, tombèrent sur leurs faces et rendirent hommage à Dieu, disant: Nous te rendons grâces, Seigneur, Dieu, Tout-puissant, celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et de ce que tu es entré dans ton règne. Et les nations sont irritées; et ta colère est venue…». Remarquons qu’ici la fin du siècle est présentée comme étant arrivée. Ce ne sont plus des rois et des peuples qui le disent dans leur épouvante, mais c’est, dans le ciel, la voix de ceux qui ont l’intelligence. De plus, c’est «le temps des morts pour être jugés» (v. 18). Il n’est pas question de saints enlevés dans le ciel, nous avons ici l’heure qui vient plus tard «pour donner la récompense à tes esclaves les prophètes, et aux saints, et à eux qui craignent ton nom». Pas un mot n’est dit, nous montrant qu’ils sont enlevés dans le ciel, mais seulement qu’ils sont récompensés; or il n’y aura de récompense qu’à la manifestation publique du Seigneur Jésus Christ. L’enlèvement, en dehors de la scène de ce monde, des saints qui sont transmués, est une vérité d’un autre ordre. Mais, quant à ceux qui craignent le nom du Seigneur, lors de cette fin du siècle, à aucun d’eux, petits ou grands, ne manquera la récompense; et il détruira aussi «ceux qui corrompent la terre». C’est ce verset qui est la vraie conclusion du chapitre 11. En rapport avec cette septième trompette, relevons que les détails de ce troisième malheur se trouvent plus loin. La septième trompette est le signal de l’intervention de Dieu (cf ch. 10,:7). Ainsi, lorsqu’elle sonne, on célèbre dans le ciel cette intervention avec toutes ses conséquences. Ce qui est célébré, c’est le résultat. La progression de ce qui est jugé suit plus loin. Cette intervention commence par le jugement de la Bête et des nations qui se sont liguées. C’est pour eux le moment de la colère divine. Mais, pour les serviteurs de Dieu, pour ses saints et ses prophètes, c’est le temps où ils reçoivent un salaire, ce salaire que Dieu, dans sa fidélité et son amour, se plait à leur donner. De grandes voix dans le ciel louent Dieu avec joie, parce que les royaumes du monde ont passé à notre Seigneur et à son Christ. Les vingt-quatre anciens rendent grâces et adorent Dieu, parce que le Seigneur Dieu Tout-Puissant a pris en main sa grande puissance, et qu’il est entré dans son règne. La joie éclate dans le ciel, parce que le règne de l’iniquité et du Prince de ce monde a pris fin sur la terre; parce que la création, soumise depuis Adam à la vanité et à l’esclavage de la corruption (Rom. 8, 19-22), rentre dans la bénédiction, par la présence du second Adam, par l’exercice de sa royauté bénie, et par la manifestation des enfants de Dieu; et, principalement, parce que Jésus règne, Jésus haï du monde, Jésus le méprisé et le rejeté des hommes, mais Jésus, le Fils bien-aimé du Père, l’Époux glorieux de l’Église glorifiée!

Verset 19 : ce qui précède ce verset termine l’histoire générale des voies de Dieu. Le v. 19 est, à proprement parler, le commencement d’une nouvelle série de visions. Ce verset commence en quelque sorte le second volume de l’Apocalypse. La partie prophétique de ce livre se divise là nettement en deux sections distinctes. Ainsi, avant d’en venir aux jugements spéciaux sur l’apostasie, l’Apocalypse détaille encore ce qui doit arriver sur la terre. Si le v. 18 va jusqu’à la fin, jusqu’à la septième trompette, le v. 19 reprend les choses de plus haut. En effet, avant de montrer les méchants instruments  qui sont sur la terre, Dieu nous ouvre à nouveau le ciel. Il n’y a pas littéralement de temple de Dieu au ciel (cf ch. 21, 22). Il n’y a pas davantage d’arche de son alliance; ce sont des représentations symboliques. L’arche, selon Jér. 3, 16, n’existe plus. Elle n’existera pas non plus dans le millénium. Israël n’en aura plus besoin. Mais en figure, il y a ce rappel que Dieu ne renie jamais ses promesses à son peuple et il est bon d’en voir le témoignage au ciel avant de trouver ces méchants instruments sur la terre.

[1]
D’autres détails pourront être bons à relever dans la vision. Le mot traduit par mesure (choinix) indiquait la ration d’un homme. Le denier était le salaire d’une journée. Il fallait donc pour la nourriture seule d’un homme tout le salaire d’un jour de travail. De plus la balance, dans ce cas, est aussi un symbole de disette (voir Lév. 26, 26; Ezé. 4, 16). Enfin le fait qu’il est dit: «Ne nuis pas à l’huile, ni au vin» indique que les autres produits de la terre avaient été frappés.

[2]
Ce sont, semble-t-il, ceux qui auront souffert avant la dernière tyrannie de l’Antichrist.

[3]
C’est ce qui distingue aussi les Psaumes. La délivrance est attendue de la destruction des ennemis, tandis que l’Église en sera délivrée en ce qu’elle sera elle-même ôtée du milieu d’eux.

[4]
…  et même, pour satisfaire à toute la force de l’expression, d’autres fidèles qui seront mis à mort, selon Daniel 11; mais tous ne seront pas encore en haut à cette époque (v. 11). Avant cela, l’Église est étrangère et en pèlerinage sur la terre, comme l’ont été tous les saints qui ont vécu avant la venue de Jésus (Hébr. 11). Il en ira de même de ceux qui subiront la mort pendant le règne de la Bête, ou qui auront été décapités pour leur témoignage. «Nous n’avons point ici-bas de cité permanente». Nous sommes comme les Lévites et les Sacrificateurs, sans héritage en Israël

[5]
Selon JND : cette description du chapitre 7 paraît la moins précise et la moins facile à comprendre de toutes celles que nous avons dans l’Apocalypse. Mais il est évident que ce qui est dit ne monte pas jusqu’à la position normale de l’Église. Aussi, les Anciens parlent-ils de cette multitude comme d’une classe à part. La multitude rapporte son salut à Dieu, tel qu’il est révélé dans l’Apocalypse, assis sur le trône. Tout le chapitre paraît être une préparation pour ce qui va arriver, et nous présenter d’avance les élus qui s’y trouveront, mais que Dieu gardera à travers la tribulation de cette heure, dont ceux qui garderont la parole de la patience de Christ seront gardés. Toutefois, cette multitude est en rapport avec les Anciens; mais sa joie n’est que la consolation et le repos, et elle n’entre pas d’avance, et pour les autres, dans l’intelligence des voies de Dieu, ainsi que le font ceux du chapitre 5. Elle ne chante pas non plus.

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