En méditant dans les chapitres 4, 5 et 19 de l’Apocalypse.

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En méditant dans les chpaitres 4, 5 et 19 de l’Apocalypse.

L’Apocalypse, dernier livre de la Bible, annonce le jugement de ce monde mais aussi la part bénie de tous ceux qui, ayant foi à la grâce divine, connaissent Jésus comme leur Sauveur. Et dans le premier livre de la Bible, Abraham, séparé du monde, intercédait en relation avec le jugement qui allait s’abattre sur Sodome et Gomorrhe. Dieu a révélé des choses à Abraham et à nous, croyants du 21ème sicèle, aussi. Il s’agit de recevoir ce que la Parole nous révèle. Dans tous les cas, le Dieu bienheureux veut le bonheur de sa créature.

Revenons à l’Apocalypse :

La fin du chapitre 3 clôt le temps de l’Église. La véritable Église, composée de tous les vrais croyants, auront part à la première résurrection dont les épîtres adressées aux Thessaloniciens (ch. 4 de la première) et aux Corinthiens (ch. 15 de la première) donnent de précieux enseignements … belle espérance, pour chaque croyant, d’être bientôt pour toujours avec Jésus Christ.

Au début du ch. 4 de l’Apocalypse, le ciel s’ouvre ; c’est toujours, dans la Parole, pour voir le Seigneur comme l’ont ainsi réalisé Étienne (cf Act. 4, 56), puis Paul (cf Act. 9, 3 à 6). Il faut que Jésus touche nos cœurs. Voir Jésus et en Lui la gloire du Père. En Lui habite toute la plénitude divine (cf Col. 2, 9). Pour ceux qui ne croient pas en l’œuvre de Jésus Christ et qui ne veulent pas de la grâce divine, la porte de la grâce sera fermée comme le cite Matt. 25, 10. Pour nous, c’est-à-dire pour les pécheurs repentants et sauvés par grâce, c’est une porte ouverte.

 

Dieu, après le retour de Christ, reprendra ses voies avec Israël et il y aura à nouveau des témoins, des martyrs (cf Apoc. 15, 2 et suivants). Si nous ne connaissons pas de persécutions, soyons fidèles comme ces vingt-quatre anciens (Apoc. 4, 4) qui ont l’intelligence des pensées de Dieu car ils sont dans un lieu de présence divine.

 

Lisons Apoc. 4, 4 à 11 :

« et autour du trône, vingt-quatre trônes, et sur les trônes, vingt-quatre anciens assis, vêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d’or. «Et du trône sortent des éclairs et des voix et des tonnerres ; et [il y a] sept lampes de feu, brûlant devant le trône, qui sont les sept Esprits de Dieu ; et devant le trône, comme une mer de verre, semblable à du cristal ; et au milieu du trône et à l’entour du trône, quatre animaux pleins d’yeux devant et derrière. Et le premier animal est semblable à un lion ; et le second animal, semblable à un veau ; et le troisième animal a la face comme d’un homme ; et le quatrième animal est semblable à un aigle volant. Et les quatre animaux, chacun d’eux ayant six ailes, sont, tout autour et au dedans, pleins d’yeux ; et ils ne cessent de dire, jour et nuit : Saint, saint, saint, *Seigneur, Dieu, Tout-puissant, celui qui était, et qui est, et qui vient. Et quand les animaux rendront gloire et honneur et action de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre anciens tomberont [sur leurs faces] devant celui qui est assis sur le trône, et se prosterneront devant celui qui vit aux siècles des siècles ; et ils jetteront leurs couronnes devant le trône, disant : Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, et l’honneur, et la puissance ; car c’est toi qui as créé toutes choses, et c’est à cause de ta volonté qu’elles étaient, et qu’elles furent créées. »

Ces vingt-quatre anciens représentent les saints de l’Ancien et du Nouveau Testament. Soyons donc séparés du monde, jeûnons spirituellement afin de jouir des pensées de Dieu. « Tournons le bouton » sans tendre pour autant dans l’ascétisme, etc. Alors contemplons le Seigneur sous différents aspects dont ce ch. 4 fait écho. La scène de ce ch est solennelle. Elle nous rappelle la grandeur du Dieu créateur. Puis (v. 4 et suivants) il y a des animaux. « Animaux » ou « vivants, êtres vivants » (voir aussi Esaïe ch. 6) … ici « animaux » en rapport avec le gouvernement de Dieu représenté par des animaux. Cette manifestation du gouvernement a les
anges en vue au ch. 4, mais aussi les saints (ch. 5) car nous serons avec Christ. Ch.4 : droits du Dieu créateur. Ch.5 : droits de l’Agneau en tant que Rédempteur, Lui qui est l’héritier et qui a des droits.

 

Lisons Apoc. 5, 1 à 10 :

« Et je vis dans la droite de celui qui était assis sur le trône, un livre, écrit au dedans et sur le revers, scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant, proclamant à haute voix : Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux ? Et personne, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni au-dessous de la terre, ne pouvait ouvrir le livre ni le regarder. Et moi, je pleurais fort, parce que nul n’était trouvé digne d’ouvrir le livre ni de le regarder. Et l’un des anciens me dit : Ne pleure pas ; voici, le lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux.

Et je vis au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des anciens, un agneau qui se tenait là, comme immolé, ayant sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu, envoyés sur toute la terre. Et il vint et prit [le livre] de la main droite de celui qui était assis sur le trône. Et lorsqu’il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre anciens tombèrent [sur leurs faces] devant l’Agneau, ayant chacun une harpe et des coupes d’or pleines de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantent un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as acheté pour Dieu par ton sang, de toute tribu, et langue, et peuple, et nation ; et tu les as faits rois et sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre ».

 

Jésus, en ouvrant le livre, prend le gouvernement de la terre et puis, en ouvrant les sceaux, il juge ; c’est l’ouverture des sceaux au chapitre 6. Jésus seul est omni et peut tout, sait tout et est partout.

Au chapitre 19, le ciel est à nouveau ouvert. Jésus va sortir du ciel. C’est le second acte de la 2ème venue de Christ (cf Ps.24 ; Zach. 14, 5). Le Seigneur, ici, dans sa magnificence, dans toute sa gloire, est le même Seigneur des évangiles. Quelles belles expressions que les attributs donnés au Seigneur dans ces versets d’Apocalypse 19. Aimons le Seigneur comme la bien-aimée du Cantique des cantiques ; pensons aussi à Apocalypse 22 … l’Esprit et l’épouse disent : « viens ».

 

Lisons Apoc. 19, 11 à 16 :
« Et je vis le ciel ouvert : et voici un cheval blanc, et celui qui est assis dessus [appelé] fidèle et véritable ; et il juge et combat en justice. Et ses yeux sont une flamme de feu; et sur sa tête il y a plusieurs diadèmes ; et il porte un nom écrit que nul ne connaît que lui seul ; et il est vêtu d’un vêtement teint dans le sang ; et son nom s’appelle : «La Parole de Dieu» ; et les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin, blanc et pur ; et une épée aiguë à deux tranchants sort de sa bouche, afin qu’il en frappe les nations ; et lui les paîtra avec une verge de fer, et lui foule la cuve du vin de la fureur de la colère de Dieu le Tout-puissant ; et il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : «Roi des rois, et Seigneur des seigneurs». »

 

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