Humilité et service

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Humilité et service

Il vaut mieux penser à l’amour de Dieu qu’à notre misère. Au fond, cette occupation de nous-mêmes est de l’orgueil: nous n’avons pas pleinement conscience qu’il n’y a aucun bien en nous. Tant que nous n’aurons pas appris cela, nous ne cesserons jamais complètement de regarder à nous pour compter uniquement sur Dieu. C’est notre privilège de nous oublier nous-mêmes en regardant à Christ.

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Heureux sommes-nous quand Dieu sonde notre coeur et nous réduit à nous oublier, à ne penser qu’à Dieu et à ne pas désirer trouver en nous-mêmes un objet qui nous satisfasse.

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La chair doit être mâtée, et nous, humiliés en proportion de notre suffisance. Paul est rendu méprisable dans la chose même où il aurait pu trouver sa gloire, c’est-à-dire dans son ministère.

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La grâce trouve le père au cou de son fils avec le baiser de la réconciliation. Le fils prodigue questionne-t-il le père sur son acte? Lui dit-il: « Traite-moi comme un mercenaire? » Non, il ne le pouvait pas; il a reçu simplement la bonté du père et s’est perdu de vue lui-même en présence de ce merveilleux amour; on n’entend plus dès lors parler du fils prodigue, mais seulement du père. Ainsi l’humilité recevra toujours tout de Dieu.

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En rapport avec votre œuvre, cherchez la face du Seigneur et reposez-vous sur Lui. Le travail est une faveur qui nous est accordée. Soyez tout à fait en paix et heureux dans le sentiment de la grâce, puis allez offrir cette paix à d’autres. C’est là le vrai service, duquel on peut revenir très fatigué dans son corps, mais soutenu et heureux dans son âme. On se repose sous les ailes de Dieu, puis l’on reprend le service jusqu’à ce que vienne le vrai repos.

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