Marcher, croître, combattre

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Marcher, croître, combattre

Combien l’on est heureux de Lui appartenir et « de voir la lumière dans Sa lumière »! Qu’elle est brillante et glorieuse, cette lumière, pour ceux qui, loin de la maison paternelle, attendent la venue de ce précieux Sauveur qui les établira dans le ciel, comme rayons de sa gloire,  joyaux de sa couronne et l’épouse de Son cœur

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« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime; et celui qui m’aime, sera aimé de mon Père; et moi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui » (Jean 14:21). Le chemin dans lequel Christ jouissait de l’amour de son Père était un chemin de joie sans nuages et d’obéissance absolue. Il montre ici à ses disciples que, s’ils veulent marcher dans la lumière et dans la faveur de sa présence, ils doivent suivre le même chemin que Lui.

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Il est merveilleux de constater parfois les progrès que fait une âme dans un temps d’affliction. Elle a été beaucoup plus avec Dieu, et, en effet, cela seul peut nous faire progresser. On trouve alors beaucoup plus de confiance, de tranquillité, d’absence des mouvements de la propre volonté; beaucoup plus de dépendance du Seigneur, d’intimité avec Lui, d’indépendance à l’égard des circonstances. Il y a ainsi beaucoup moins de questions à régler entre nous et Lui. Alors toute la bénédiction qui est en Lui agit sur l’âme et s’y réfléchit: qui dira la douceur d’une telle expérience. Quelle différence elle amène dans la vie d’un chrétien, même si sa marche précédente était irréprochable.

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La certitude de la grâce, nous préserve-t-elle de trouble? Non, car tant que nous sommes dans un corps de péché, il y a et il doit y avoir toujours une lutte entre la chair et l’Esprit. Mais il est bien différent d’avoir à soutenir cette lutte avec l’assurance que Dieu est pour moi, parce que je suis « sous la grâce »; ou de la soutenir dans la crainte qu’il ne soit contre moi, parce que je suis « sous la loi ».

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Si je crois que Dieu est contre moi à cause de la présence du mal dans mon cœur (et tant que je serai ici-bas j’en verrai la racine, même si les fruits n’en sont pas manifestés), je serai sans force pour le combat. Bien plus, je serai entièrement découragé et je gémirai, doutant de mon acceptation. Mais si je suis certain que Dieu est pour moi, cette assurance me donnera du courage et me fera remporter la victoire; je pourrai même m’écrier: « Sonde-moi, ô Dieu! et connais mon coeur; éprouve-moi, et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle ». Dans ma confiance en l’amour et en la grâce de Dieu, je puis lui demander de sonder tout le mal en moi. Je n’oserais autrement le faire, de peur d’être accablé de désespoir. Dieu est mon ami; il est pour moi, contre le mal qui habite en moi.

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