Sauvés par les oeuvres ou par la foi (2/5). Abraham et Rahab.

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Sauvés par les oeuvres ou par la foi (2)

Abraham et Rahab

Jacques ne parle pas des oeuvres de loi; et dans les deux exemples qu’il cite, celui d’Abraham et celui de Rahab, il serait impossible d’employer cette expression. En effet, ce qu’a fait Abraham, selon Jacques chap. 2, verset 21, avait plutôt le caractère d’une transgression de la loi qui dit: « Tu ne tueras pas ». Et Abraham allait mettre à mort son fils, sur l’autel !

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Quel est donc le caractère de cette oeuvre? S’il faut la qualifier, ne pouvant l’appeler « oeuvre de loi », on doit dire « oeuvre de foi », ce qui est diamétralement opposé. C’est une oeuvre de confiance en Celui même qui a dit: « Tu ne tueras pas », et qui toutefois lui avait demandé d’immoler son fils. Confiance absolue en Dieu qui lui avait fait des promesses au sujet de ce fils et qui, estimait-il, pouvait le lui rendre par la résurrection, d’où aussi en figure, il le reçut, comme nous le lisons dans l’épître aux Hébreux, chap. 11, verset 19.

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Si ce n’était pas une oeuvre de foi, ce serait tout simplement un crime, en opposition indéniable à la loi. De même, pour Rahab, l’oeuvre signalée par Jacques serait aussi un crime, le crime de haute trahison contre sa patrie, généralement puni de mort dans toutes les nations.

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Or, en dehors de tout raisonnement humain, nous lisons dans les Saintes Ecritures, au chapitre 11 déjà cité de l’épître aux Hébreux: 1° au verset 17: « Par la foi, Abraham, étant éprouvé a offert Isaac… son fils unique »; 2° au verset 31: « Par la foi, Rahab… ne périt pas avec ceux qui n’ont pas cru, ayant reçu les espions en paix ». C’est par la foi qu’ils ont agi l’un et l’autre, et de ce fait leurs actes sont bien des oeuvres de foi.

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Les exemples donnés par Jacques à l’appui de sa démonstration, constituent donc, incontestablement, des oeuvres de foi et non des oeuvres de loi. Elles n’ont pas le moindre rapport avec les dix commandements de cette loi que l’homme a la vaine prétention d’accomplir pour acquérir son salut.

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Répétons ici que le salut ne s’achète et ne se mérite pas; c’est le don de Dieu. Dans le Psaume 49, versets 7 et 8, les fils de Coré l’ont proclamé sans équivoque:
« Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon, car précieux est le rachat de leur âme, et il faut qu’il y renonce à jamais ». Déclaration qui serait désespérante s’il n’était ajouté au verset 15: « Mais DIEU rachètera mon âme de la puissance du shéol » (c’est-à-dire de la mort). Ce que l’homme ne peut faire, Dieu l’a accompli !

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