La croissance

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Le grand secret de la croissance est de regarder au Seigneur et d’être nourri de sa grâce.

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Si nous désirons croître par le « pur lait intellectuel » (l Pierre 2:2), nous avons besoin de l’enseignement du Saint Esprit et pour cela, il faut que nous nous exercions à la piété, en « rejetant toute malice et toute fraude, et l’hypocrisie et l’envie, et toutes médisances » (l Pierre 2:1), en sorte que le Saint Esprit ne soit pas contristé. Le chrétien a-t-il laissé l’envie, la fraude et l’hypocrisie agir dans son cœur? Dans ce cas, il ne peut y avoir chez lui aucune croissance dans la vraie connaissance des choses de Dieu.

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Ce que l’on appelle communément la « vie chrétienne supérieure » consiste simplement à sortir de Romains 7 pour entrer dans Romains 6 et 8, progrès très réel du reste, et dont beaucoup de conducteurs voudraient voir les âmes se passer.

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A mesure que s’élève notre condition spirituelle, les difficultés et les exercices du cœur revêtent un caractère qui exige une expérience et une puissance plus grandes. Nos progrès spirituels nous y amènent nécessairement; mais Dieu est fidèle et ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de ce que nous pouvons supporter.

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Ceux qui demeurent en esprit dans les lieux célestes en prennent le ton et croissent dans les choses dans lesquelles ils se trouvent.

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A mesure que vous croissez dans la connaissance de Christ, votre joie devient plus profonde que celle du début de la conversion. Je connais Christ plus ou moins depuis trente ou quarante ans et je puis dire que j’ai dix mille fois plus de joie maintenant que je n’en avais au commencement. C’est une joie plus profonde et plus calme. L’eau qui se précipite en cascade est belle à voir et fait beaucoup de bruit; mais vous remarquerez que celle qui coule dans la plaine est plus profonde, plus calme, plus fertilisante.

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Nous trouvons trois classes de chrétiens: les pères, les jeunes gens et les petits enfants (l Jean 2:12-14). Jean s’adresse deux fois à chacune de ces classes. Ce qui caractérise les pères en Christ, c’est qu’ils connaissent Celui qui est dès le commencement, c’est-à-dire Christ. C’est tout ce qu’il a à dire à leur sujet; toute leur croissance avait abouti à ce résultat. Puis, en changeant la forme de l’expression, il écrit de nouveau à ces trois classes et se borne à répéter la même vérité, quant aux pères. Ils connaissent Christ; ils ne sont pas occupés d’expériences, c’est-à-dire du moi et de leurs propres cœurs. Tout cela a pris fin et Christ seul demeure, comme notre part, sans qu’il y ait quoi que ce soit d’autre qui vienne s’y ajouter.

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